Abri de jardin économique d'inspiration "ossature bois".

Mais comme dis plus haut, d'abord voir si je peux faire varier la vitesse de mon 3 bourrins...

Déjà 9 jours depuis le dernier fil, mais je n'ai pas chaumé...
Alors la suite..
J'en suis à 6 sacs de copeaux et surtout des bourrages réguliers, alors je finis d'abord cet abri car les pluies ont repris en Bretagne, avant de voir pour mon réseau d'aspiration.
Voyons un peu d'où cela peut venir.

Ces copeaux sont ceux produits par la toupie avec l'outil à angles variables, cela produit des copeaux fins mais larges qui s'entortillent autour des croisillons de sécurité placés devant la turbine.

Pourtant la puissance est bien là, mais la perte de charge engendrée par mes tuyaux annelés semble trop importante, ce sera corrigés avec le réseau d'aspiration en PVC de diamètre 100, les copeaux arriveront à vitesse.. supersonique, enfin presque.

Je pense que la suppression des croisillons sera peut-être tout de même nécessaire, mais il me faudra voir pour rester en sécurité sur cette partie du réseau.

Petite astuce pour la pose des clous pour les aligner au plus juste.

Il suffit de tirer le cordeau sur les vis de dessous pour positionner celui que l'on clou.

Et voilà le résultat pour le côté le plus exposé au regards, en fait il n'y en aura que deux vraiment visibles, la façade avec la porte et ce côté.


Bon, ça c'était en fin de semaine dernière.

Cette semaine, je peux "industrialiser" le processus avec la petite expérience acquise (comme l'a souligné Clément   ).
Il ne faudrait pas passer une planche de plus dans la raboteuse.  

Avec pour corollaire le vidage des sacs de copeaux... Dommage que je n'ai pas de compacteur pour produire des pellets, ce sac va rejoindre le fond du jardin avec le tas de compost, enfin j'espère que cela va se transformer en compost.


Après la préparation des lames, rabot, dégau, toupie et enfin huile de tung.
Ce matin, enfin de retour sur l'abri avec mon stock de lames prêtes à être posées, d'abord petite séance de rafraichissement de l'arbre avec la tronçonneuse pour que les lames puissent passer, résultat avec le minimum de coupe sur ce pauvre arbre, j'espère qu'il s'en remettra.



J'ai vraiment coupé au minimum.


Suite de la pose, et patatra, des trombes d'eau pendant un petit moment cet après-midi, donc rapatriement rapide sous l'abri.
Bon d'accord on ne voit pas les gouttes.



Deuxième astuce du  jour, après mettre pris la dernière planche sur la tronche, enfin presque, j'ai eu du bol...
Petits cordeaux (encore eux) avec les nœuds qui vont bien pour hisser cette p...@# de dernière planche.



Voilà le résultat de la journée.  




Le reste à faire est encore assez important mine de rien, les angles, les planches du haut en biais, la façade, la porte (gros morceau) et ses pentures et les gonds, etc...
A plus pour la suite...  

Bravo, ça prend forme...belle "industrialisation".
Les arbres dans le secteur vont être motivés pour essayer de pousser droit..

Bonsoir à tous
Très beau boulot le croisillon de l aspirateur tu peux le couper
Si tu augmente les sacs de filtration ton aspirateur fonctionnera mieux
Michel

Bonjour à tous, 
Très belle avancée ça prend forme, courage 

Merci pour vos encouragements, cela fait toujours plaisir.

Michel a écrit:Si tu augmente les sacs de filtration ton aspirateur fonctionnera mieux

Pourquoi pas, mais quelle tissu utiliser et surtout où le trouver ?

Aujourd'hui je m'attèle à la façade pour le bardage des côtés tout en essayant d'appairer les lames coupées, plus exactement
en gardant une lame par niveau pour conserver la continuité du fil sur la future porte, donc numérotation soignée obligatoire.

Ça avance bien ! ça fera un joli cabanon au final, pour sûr ! bravo

Chapeau également au bonhomme qui fait pousser les arbres déjà prêts à passer à la gruminette !

Salut
Belle avancée Bernard.

Oui, les croisillons, vire les. Ça ne sert à rien, si ce n’est à éviter un gros bout de bois qui viendrait péter une pale. Ça peut arriver si tu as trop de puissance et qu’un gros bout de bois passe dedans. D’où l’intérêt de mettre un séparateur ou un cyclone. Évite quand même d’aspirer par terre, on ne sait jamais.
Quand tu auras le réseau pvc, ça va te changer la vie. Et en plus, c’est moins dangereux que d’avoir des tuyaux souples qui traînent au milieu de l’atelier.

Belle avancée!
On continue à suivre

La suite... déjà 4 jours se sont écoulés.
Un peu de retard sur l'avancée car je me suis rendu compte que j'avais oublié de raboter et de dégauchir des planches pour continuer le bardage, alors j'ai tenté une nouvelle astuce pour raboter en lot de 3 planches pour les côtés au lieu de les passer une à une sur la dégauchisseuse.
Alors voilà l'idée..

Passage à la raboteuse... impec., mais la mise en lot par trois planches, leur réglage et le poids de l'ensemble pour les passer dans la raboteuse fait que finalement, j'ai mis plus de temps que de passer les 3 planches à l'unité sur la dégau..
Comme quoi, on peut trouver des solutions qui sont sensées faire gagner du temps mais qui ne se révèlent pas toujours les plus lumineuses ni les plus efficaces.
J'ai fini de raboter et de dégauchir les reste des planches une à une (de mon lot de 97 planches au total), puis j'ai choisi les 18 plus belles qui restent pour faire la façade et la porte, pour cette dernière je vais essayer de garder la continuité du fil des planches entre les côtés et la porte (bon sauf les 4 premières partant du bas car j'ai déjà posé les côtés sans tenir compte de la porte).


Bref, passage les planches sélectionnées à la toupie, passage de l'huile, et deux jours sont partis.

Après cette série, je me suis pris d'un envie soudaine d'en finir avec l'aspiration qui m'emm...

Alors passage chez Weldom samedi, bon il n'ont pas de Nicoll, mais les raccords semblent de bonne facture tout de même et pour les tubes deux catégories, du recyclé, pas cher et pas très lisse à l'intérieur et du mieux au tarif indiqué par Alain (je crois que Weldom a été racheté par Le roi pimpin...), je choisi le plus lisse évidemment, les économies de bout de chandelles reviennent toujours plus chères à la longue.

Voilà l'opération faite avec en prime "un accident du travail" sur mon gros orteil, chez Weldom ils ont eu l'idée brillante de placer les tubes de 2m en hauteur et l'un m'a échappé pour atterrir sur ma chaussure et que dire si j'avais choisi un 4ml recyclé !

Visez un peu le résultat après deux jours, hier mon l'orteil était tout noir.

Et après on dira que les chaussures de sécurité cela ne sert à rien, sauf pour les maladroits comme moi, mais je ne pensais pas en avoir besoin en faisant mes courses.
A ce propos, il y a es chaussures de sécu chez Lidl en ce moment.

Bon, pour l'aspiration cela va attendre encore quelques jours, je profite du soleil pour avancer et ce n'est pas mon orteil douloureux qui va m'arrêter, alors tout en clopinant je fais la pose des côtés avec numérotation des tronçons centraux pour la porte, dont il faut que je fasse la plan lorsque les côtés seront posés avec les gonds venant dessus afin de positionner les renforts en fonction des emplacements des pentures.
Pour éviter de tomber sur un nœud mal opportun dans mes coupes, je bloque le mètre à ruban à la longueur de la coupe centrale (porte en devenir) et j'ajuste au mieux les côtés, soit 4 coupes par planches.




Parfois on est vraiment pile poil juste...

Et bien sûr je numérote (enfin, avec des lettres) les morceaux afin de conserver par la suite le fil des planches.

Voilà mon lot de planches coupées et repérées, gauche & droite avec A & A', etc...

Choix de l'ordre de pose de ce qui me parait s'accorder au mieux, ces planches sont pleines de nœuds non débouchant, mais comme le cœur est au soleil, ben on les voit...

On voit aussi que l'ordre n'est pas celui des coupes, alors il va falloir être attentif lors de la pose pour ne pas les mélanger.

Voilà, ça avance...

Et même que c'est horizontal, mais la structure ne l'est pas puisque la dalle est légèrement en pente (voulue et pas vraiment fait exprès   ).


Et finition de la journée après une coupe en biais à la TS55 bonne à tout faire.

On remarquera les gonds posés provisoirement sur le bardage, j'ai tracé leur contour afin de mettre "à plat" leur appui sur le bardage, cela me donne également l'emplacement exact où devra se trouver les écharpes de la porte qui recevront les pentures (là aussi je prévois de mettre à plat cette partie de lame de bardage).
Comme il se met à pleuvoir, ben oui la canicule c'est finie en Bretagne, je réintègre mon garatelier pour passer les chevrons à la scie pour en faire des demi-chevrons après les avoir dégauchis et rabotés.
Ils vont servir pour la structure de la porte qui ainsi sera bien plus légère qu'avec des chevrons.

Il me reste à raboter tous les morceaux de demi-chevrons à la même côte afin de pouvoir construire l'ossature de la porte au mieux et en étant le plus précis possible, car je prévois de faire une "feuillure" de porte pour lui assurer un bon appui une fois fermée.
Bon ce sera tout pour ces 4 derniers jours...

Salut Bernard,

Beau boulot ! Pas de chance pour ton pied, comme quoi les situations dangereuses ne sont pas toujours là où on les attend !

A bientôt, Damien.

Bonjour Bernard,
ça prend de l'allure , beau travail, il a l'air d'avoir déjà un locataire, le John Deere à l'air à l'aise,
du coup l'abri n'est il pas déjà devenu trop petit ?

Bonjour à toutes et à tous,

Philippe les abris de jardin c'est un peu comme nos ateliers, ils sont toujours trop petits.

La conception a été dictée aussi par la longueur standard des chevrons que l'on trouve en GSB à un prix accessible, soit 3m.
Mais en ayant gardé plus de 2,80m de haut intérieur (toujours avec mes chevrons en 3m) côté le plus haut soit 2,60m au plus bas, je peux poser des étagères et stocker ce qui nous embête toujours comme le parasol et autres escabeaux et échelles (les courtes).
L'étagère prévue pour poser le BBQ, les jouets de plage des petits z'enfants, les pliants ou bain de soleil et autres trucs encombrants mais légers, qui prennent une place folle et surtout les tables de jardin et leur fauteuils qui immanquablement arrivaient dans le séjour pour l'hiver.

Pour le Jhon Deere, sa place est au chaud dans le garage en hiver...

Bonjour à toutes et à tous,
la suite de mon bricolage...

Il me faut maintenant confectionner la structure porteuse du bardage de la porte.
Comme vu précédemment, j'ai dédoublé deux chevrons pour en faire des demi chevron et j'ai également récupéré dans mon garage à bois deux demi chevrons qui dormaient là depuis un bon moment.
Donc séance de dégauchissage et rabotage pour ne pas renouveler l'erreur de ne pas avoir des sections de bois d'équerre et de même dimensions.
Voilà le résultat des débits et tasseaux maintenant tous aux même cotes et pré débités en longueur.

Puis présentation des pentures in situ afin de caler les deux tasseaux choisis pour faire le "côté gonds" et le "côté serrure".

Mais avant j'ai mis à l'horizontale la penture du haut bien // au bardage qui lui est bien posé à l'horizontal.

Tracé précis de l'emplacement de la penture sur le tasseau calé au sol avec son jeu pour la future porte.
Ce tracé permettra de positionner les mortaises sur les tasseaux.

Tracé des emplacements à mortaiser


Mesure de l'entraxe des deux pentures.
Vraiment très très pratique ce mètre à ruban BMI (on le trouve aussi siglé OTMT).


Puis mortaisage.

Résultat des mortaises de 10mm pour une section de 32. Le mortaisage à la PM20 est tout de même précis et surtout très rapide, même si on en fout partout faute d'arriver à positionner une aspiration au bon endroit qui suivrait le mouvement de descente.

Cette fois j'utilise la toupie et non plus la scie à tenons et la scie japonaise.
Passage des autres tasseaux à la toupie pour faire les tenons, pas très précise la Sicar par construction elle est difficile à régler, mais avec un peu de patience on y arrive (c'est n'est pas une toupie indépendante qui doit être bien plus facile à régler et précise).

Pour obtenir des tenons à épaulement, le grand luxe pour un abri de jardin, passage en position verticale.


Puis premier collage de l'antenne.  
Avec vérification de l'équerrage, il ne s'agit pas de faire une porte trapézoïdale.

Equarrissage des mortaises, la bédane carré laisse pas mal de copeaux à dégager en fond de mortaise, d'où la reprise au ciseau pour nettoyer les fonds de mortaise.

Tennonage des petites longueurs et tenant à mes doigts j'utilise une presse pour tenir ces toutes petites sections.

Collage des extensions de l'antenne.

Vérification de l'alignement des tasseaux.

Collage avec presses des montants, j'ai fait ce collage en deux temps (montant côté gonds, puis montant côté serrure), mine de rien encoller 4 tenons et leur mortaise prend du temps et en plein soleil, la colle sèche trop vite.
Je ne montre pas l'erreur faite après avoir encollé un montant est les tenons correspondant, je m'aperçois que j'avais oublié de "dégraisser" deux tenons à 14mm d'épaisseur pour les mortaises de 10mm.
Bref, panique, colle enlevée à la hâte et reprise des tenons trop épais au ciseaux et à la râpe, puis recollage.

Malgré la précaution de casser les angles des tenons, la colle arrive à éjecter les côtés en bois debout par la mise sous presse (la photo n'est pas bien nette, mais on devine la ligne de fracture du bois).


La suite bientôt...

bonjour grosb
Voilà pourquoi le bois a craqué.

Tu as raison, j'aurais dû faire des tenons plus étroits sur les côtés.
Mais c'est pas grave, les côtés haut et bas ne sont là que pour supporter une ou deux lames de bardage.

Salut
Ça avance bien tout ça.
Bernard, si tu tournes le bédane de 90° vers la droite, au lieu d’évacuer par la face, ça permet d’éjecter un peu plus facilement les copeaux dans la mortaise déjà creusée. De ce fait, le bédane force un peu moins. On a un peu plus de copeaux à évacuer de la mortaise.
Mais comme de toute façon, il faut les sortir à l’aspi ou au ciseau, ou les deux, ça change rien.

Salut Bernard........good job,ça commence à sentir la fin par ici ,question,pourquoi les débords de toit pas plus importants,et le garatelier,ben il est sacrément plein comme un oeuf,ça doit être chaud certaines fois

KOKO 57 a écrit:Salut Bernard........good job,ça commence à sentir la fin par ici ,question,pourquoi les débords de toit pas plus importants,et le garatelier,plein comme un oeuf

C'est ce que je me suis demandé quand j'ai vu ça

Une partie de la réponse à vos questions se trouve dans le tout premier post

grosb a écrit:Ce qui n'apparait pas encore sur le plan, c'est le "bandeau" en haut du "cube" formé par les 4 panneaux assemblés afin de masquer le bac acier de la toiture et sa pente (croquis à venir), ainsi que le cadre supportant les bacs acier et le bandeau.

Au passage, je suis curieux également de voir la solution adoptée
Allez Bernard, au boulot, non mais !

Merci Clément, au moins il y en a un qui suit avec attention depuis le début...
En fait pour ce qui concerne la solution pour mettre en place le bandeau en haut pour masquer le bac acier.. ben je ne sais pas encore, je verrais lorsque j'en serais aux finitions, il me reste à découper encore des lames pour finir la fermeture (petit triangle en façade, lame entière à ajuster sur la droite et l'arrière encore..).
La solution sera peut-être tout simplement des équerres posées sur les chevrons pour supporter les lames du bandeau (je pense le faire de deux lames et demi de hauteur assemblées collées à plat joint et dominos, il me faut présenter un bout pour voir si cela couvre la pente et les chevrons... c'est dans ces moments là que la CAO est d'une aide précieuse.
Ou alors je fais juste un bandeau de rive qui suit la pente du bac acier et dans ce cas j'en reste à une demi lame pour simplement masquer la tranche du bac (la encore il me faudra faire un essai pour me rendre compte).

Alain, je préfère voir ce qui se passe au niveau de la mèche, elle me semble tellement fragile cette mèche que je préfère l'avoir à l'œil, mais peut-être que je me trompe je vais essayer ta méthode la prochaine fois, merci.  

Mine de rien il y a encore du boulot et pour aujourd'hui, j'ai eu ma dose.
La matinée "perdue" pour aller chercher deux rondelles laiton pour les gonds à 7,95€ les 4 (j'ai bien pensé à les tourner mais je n'ai pas de laiton "en stock" ) et les vis à tête poelier pour les pentures.
Voici la suite du jour, présentation de la structure de la porte avec les deux contre fiches pour traçage.

Puis réalisation d'une feuillure de 32 pour que le cadre porte sur le montant du bâti et pour assurer le jeu de fonctionnement de la porte.

Désolé, pas de photo faite pour la réalisation de la feuillure à l'affleureuse Makita que nous sommes désormais nombreux à utiliser, mais rien de bien compliqué je me suis simplement appuyé sur le montant en ayant pris soin de virer les deux vis qui sont sur le côté du montant.

Après réglage avec des cales, vérification des jeux et des équerrages, traçage des départs de chaque lames de chaque côté des montants du cadre pour être sûr de la continuité des lames de la portes avec celles des côtés, enfin je peux clouer...

Et comme je m'y attendais, un décalage se produit dès la cinquième lame (en fait déjà un peu avant).

Montage d'une fraise à copier sur l'affleureuse avec pour guide une baguette de bois bien droite.



Enfin présentation de la porte (enfin pas complètement sinon je ne peux sortir   ).


Ce sera tout pour aujourd'hui, demain j'essaye de ne pas me planter pour la pose des pentures.

Deux difficultés se présentent, la première est de jouer du ciseau pour poser en semi encastré les gonds afin qu'ils appliquent correctement sur le bois, la deuxième est de fraiser l'emplacement des pentures à la même profondeur que pour les gonds afin que les pentures appliquent verticalement et non avec la pente créée par la pose à clins.
Le bardage étant de 20mm d'épaisseur, je peux aisément l'entailler dans l'épaisseur, mais il me faudra certainement le caler dessous pour contrer la pression du vissage des pentures, à voir..

bonjour grosb 

J'ai bien peur que vu la largeur de la porte les deux pentures et la fixation des gonds fléchissent sous le poids, perso j'aurais fait deux battants, la porte de ma cabane fait 90 cm avec deux grosses pentures ça a fléchit de près d'un cm, ne pas oublier que les gonds sont fixés dans du sapin qui n'est pas un bois dur comme le chène

Bonjour,
Merci les amis pour vos conseils, j'ai tenté ce matin une fixation "provisoire pour voir" et effectivement ça à un peu piqué du nez...de 2 mm alors que je n'ai pas fixé toutes les vis (vis à bois et non les vis à pentures traversantes prévues).
Bref, je vais corriger cela avec la méthode de Bill, c'est ce que j'envisageais de faire, mais je n'étais pas certain sur ce point, maintenant je suis rassuré, merci Bill.
Si les gonds "s'écartent" de leur axe, je renforcerais par l'intérieur avec un plat acier qui servira de tirant et qui reportera l'effort sur la largeur du bâtis et non sur la hauteur.
Le gond du bas a un peu bougé pendant les essais pour de son côté rentrer un tout petit peu, même remède envisagé s'il persiste après sa fixation définitive mais avec un "poussant" cette fois.
Les gonds seront boulonnés avec des vis à métaux (essais faits avec de la vis à bois) et prendront en étau le chevron support et de plus ils seront encastrés dans le bardage. Merci de m'avoir mis en garde Vénète, je vais corriger ça, aussi je ne souhaitais pas faire deux battants, je ne pense pas que ce soient les pentures qui bougent, mais plutôt leur fixation sur les supports côté gonds.
Ultime solution, une roulette côté serrure pour soulager le poids et corriger le porte à faux de la porte qui est tout de même très lourde avec son bardage, mais cela signifierait que les pentures et les gonds sont sous dimensionnés.

Je suis étonné qu'il n'y ai pas sur le marché un système de réglage pour ce type de pose comme on peut le voir pour les portes d'entrées avec leur réglage 3D...

Passons aux essais, je ne perce pas définitivement les supports afin de pouvoir encore régler après utilisation de quelques jours où les défauts devraient se révéler.
D'abord s'assurer que les pentures appliquent bien et ne bougent pas pendant les perçages, pour cela je fais deux cales avec trous pour plaquer les pentures avec des serre-joints.



Je n'oublie pas de mettre en place les rondelles en laiton sensées faciliter la rotation et limiter l'usure des charnières.

Fixation provisoire avec des vis cruciformes afin de vérifier les alignements et les jeux puisque ces derniers ne peuvent pas être calés de l'intérieur.

On voit que ce n'est pas si mal, mais je m'attends à un léger affaissement dû au poids important de la porte.

Les contre fiches sont en place mais pas encore collées ni vissées, car je voudrais pouvoir les modifier si nécessaire avant leur collage.


Lors de cette opération, je découvre que les pentures n'appliquent pas la porte dans l'alignement du bardage, en fait les pentures "ressortent" la porte et ne la plaque pas contre le montant.
Seule solution à ma portée pour remédier à cette anomalie est d'encastrer partiellement les gonds dans l'épaisseur du bardage.
Alors à coups de ciseaux après le tracé du contour des gonds, début du bûchage...
(Une autre solution serait de caler une entretoise entre la penture et le bardage, mais le bois retiendrait l'eau de pluie et pourriture assurée à la longue.)

En fait, il me faudra augmenter cet encastrement pour arriver à une position satisfaisante pour cette penture, millimètre par millimètre...
De fait il faut encastrer les gonds de plus de 6mm par rapport à la surface du bardage et ceci sans tenir compte de l'épaisseur des clins.


Et voilà comment une journée passe à la vitesse de l'éclair, heureusement que les pro vont plus vite...
Je ne comprends pas pourquoi l'ensemble gonds et pentures est si mal foutu, ou bien je n'ai rien compris en choisissant ce modèle, faute d'avoir trouvé des modèles suffisamment échantillonnés pour supporter le poids de la porte.
Je montrerais demain pourquoi j'ai eu de grosses difficultés pour aligner cette porte avec ce type de charnières...

Bonne soirée.

Tu peux aussi mettre trois pentures au lieu de deux .

Il y a aussi l'option de mettre un anneau en haut, dans l'axe approximatif des gonds, et d'y relier par l'intérieur le coin inférieur droit de la porte par un câble acier (diamètre 2 ou 3) et un tendeur, qui permettra d'éviter l'affaissement, et de rattraper le vieillissement futur... Un hauban quoi...