construction d'un abri en charpente
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Re: construction d'un abri en charpente
Merci Ugo Strib, Pégui, Sangten ... .
Je retrouve des photos complementaires, provenant d'une autre serie: le recit va être un peu decousu et la lumière pas très "raccord". Ça m'embête un peu, Spielberg risque de moins aimer que d'habitude, enfin tant pis.
Je reviens sur la mortaise du poinçon pour le tenon du haut de l'arba, mortaise peu profonde comme je disais mais assez haute avec un épaulement rentrant.
L'important est que la mortaise reste bien verticale , il faut donc bien rester dans l'axe de la pièce pour voir si le ciseau ne devie pas lateralement .
il faut contrôler avec la petite equerre si les parois sont verticale: les parois laterales :
Ainsi que le bout du haut de la mortaise; je fais le copeau final sous contrôle de l'équerre:
Il faut aussi vérifier la pente inférieure de la mortaise , ce que je fais avec cette équerre à combinaison munie de son accessoire "rapporteur" ( pas cher en brocante et pratique ici: j'ai donné à mon toit, sans trop reflechir , une pente superieure à 45° ( 50, 6° exactement ).
Je retrouve des photos complementaires, provenant d'une autre serie: le recit va être un peu decousu et la lumière pas très "raccord". Ça m'embête un peu, Spielberg risque de moins aimer que d'habitude, enfin tant pis.
Je reviens sur la mortaise du poinçon pour le tenon du haut de l'arba, mortaise peu profonde comme je disais mais assez haute avec un épaulement rentrant.
L'important est que la mortaise reste bien verticale , il faut donc bien rester dans l'axe de la pièce pour voir si le ciseau ne devie pas lateralement .
il faut contrôler avec la petite equerre si les parois sont verticale: les parois laterales :
Ainsi que le bout du haut de la mortaise; je fais le copeau final sous contrôle de l'équerre:
Il faut aussi vérifier la pente inférieure de la mortaise , ce que je fais avec cette équerre à combinaison munie de son accessoire "rapporteur" ( pas cher en brocante et pratique ici: j'ai donné à mon toit, sans trop reflechir , une pente superieure à 45° ( 50, 6° exactement ).
Dernière édition par vincent91 le Dim 22 Nov 2015 - 18:37, édité 2 fois
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Re: construction d'un abri en charpente
Strib a écrit:C'est un travail magnifique, que je suis dans l'ombre, mais je me régale, comme beaucouo je pense...
Stéphane, tu penses bien !
Et de toute façon, on est mieux à l'ombre en ce moment !
Mais ça reste un morceau de bravoure quand même, je sais pas si un jour j'oserai m'attaquer à un tel chantier.
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Re: construction d'un abri en charpente
Absolument... l'ombre, y'a que ça de vrai !
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Renaud
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Re: construction d'un abri en charpente
J'ai en fait tracé les mortaises pour les jambes de force après avoir taillé les tenons: ça va vite, ça évite les erreurs et c'est précis puisqu'on ne cumule pas les erreurs.
On a vu l'usinage du tenon inférieur, oblique, de la jambe de force, voici l'usinage du tenon perpendiculaire à l’arbalétrier (on aurait pu prendre un autre angle que la perpendiculaire, d'ailleurs)
Une fois tous le tenons exécutés, les jambes de force sont replacées sur les pieces qu'elles joignent et on trace les mortaises.
Une fois les mortaises faites, la ferme est ré-assemblée . Les joints sont mis en compression et on realise les perçages pour les chevilles . Noter l'usage des mes cales cloutées, bien pratiques pour que le serre-joint tienne, ainsi que du truc du miroir, pour maintenir la mèche verticale.
Ici je taille les petites entailles qui servent à positionner les pannes basse et intermédiaire
On a ici une vue de la ferme ré-assemblée avec les chevilles provisoires ainsi que les cales dont j'ai parlé , des segments de bastaing qui figurent l'encombrement des pannes, et qui me permettent pour permettre de tracer le haut qu poinçon. Noter que le chevron qui pour cela sert de règle repose contre trois cales , j'en ai ajouté une en haut pour plus de précision.
Le segment de bastaing vertical figure la panne faîtière. Il doit être positionné avec soin, bien centré et aligné avec les pannes sous-jacentes , cela permet de tracer correctement l' entaille où s'encastrera la faîtière en haut du poinçon:
On a vu l'usinage du tenon inférieur, oblique, de la jambe de force, voici l'usinage du tenon perpendiculaire à l’arbalétrier (on aurait pu prendre un autre angle que la perpendiculaire, d'ailleurs)
Une fois tous le tenons exécutés, les jambes de force sont replacées sur les pieces qu'elles joignent et on trace les mortaises.
Une fois les mortaises faites, la ferme est ré-assemblée . Les joints sont mis en compression et on realise les perçages pour les chevilles . Noter l'usage des mes cales cloutées, bien pratiques pour que le serre-joint tienne, ainsi que du truc du miroir, pour maintenir la mèche verticale.
Ici je taille les petites entailles qui servent à positionner les pannes basse et intermédiaire
On a ici une vue de la ferme ré-assemblée avec les chevilles provisoires ainsi que les cales dont j'ai parlé , des segments de bastaing qui figurent l'encombrement des pannes, et qui me permettent pour permettre de tracer le haut qu poinçon. Noter que le chevron qui pour cela sert de règle repose contre trois cales , j'en ai ajouté une en haut pour plus de précision.
Le segment de bastaing vertical figure la panne faîtière. Il doit être positionné avec soin, bien centré et aligné avec les pannes sous-jacentes , cela permet de tracer correctement l' entaille où s'encastrera la faîtière en haut du poinçon:
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Re: construction d'un abri en charpente
Bonsoir,
Vincent,ton travail et ton reportage sont excellents..!!
tu fais du costaud,et c est beau ...
je ne vois pas trop pourquoi tu moises tes arbas pour les pannes puisque j imagine que tu vas mettre des echantignoles?
comme les autres j attznds la suite a l ombre et avec envie...
toma
Vincent,ton travail et ton reportage sont excellents..!!
tu fais du costaud,et c est beau ...
je ne vois pas trop pourquoi tu moises tes arbas pour les pannes puisque j imagine que tu vas mettre des echantignoles?
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Re: construction d'un abri en charpente
Bonjour Vincent et à tous,
Comme mes petits camarades, je trouve ton reportage très intéressant et ta réalisation bien faite mais je me vois dans l'obligation de te dire qu'il faut que tu recommences ton travail parce que tu n'as pas respecté la pente de 45°; 50.6° c'est pas la bonne pente!!!
D'accord avec Toma, je ne vois pas l'utilité d'encastrer les pannes dans les arbalétriers, perte de temps et d'énergie, surtout avec la chaleur actuelle...
Ton travail me rappelle quand j'avais mes 25 printemps (en ce temps là, Métabricoleur n'existait pas) et que je m'étais décidé d'aménager les combles de ma maison avec sa charpente industrielle et que j'avais fabriqué une charpente traditionnelle que j'avais monté à l'intérieur, morceau par morceau, avec mon épouse.
Bonne continuation
joël
Comme mes petits camarades, je trouve ton reportage très intéressant et ta réalisation bien faite mais je me vois dans l'obligation de te dire qu'il faut que tu recommences ton travail parce que tu n'as pas respecté la pente de 45°; 50.6° c'est pas la bonne pente!!!
D'accord avec Toma, je ne vois pas l'utilité d'encastrer les pannes dans les arbalétriers, perte de temps et d'énergie, surtout avec la chaleur actuelle...
Ton travail me rappelle quand j'avais mes 25 printemps (en ce temps là, Métabricoleur n'existait pas) et que je m'étais décidé d'aménager les combles de ma maison avec sa charpente industrielle et que j'avais fabriqué une charpente traditionnelle que j'avais monté à l'intérieur, morceau par morceau, avec mon épouse.
Bonne continuation
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Re: construction d'un abri en charpente
vincent91 a écrit:
Vincent, ton maillet (maison, je suppose) m'intrigue. Tu nous fait le tour du propriétaire ?
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Re: construction d'un abri en charpente
Blaise, j'avoue que j'adore faire des maillets.
Ceux la sont très rustiques et très vite faits: un rondin ( petit tronçon d'acacia) même pas sec, juste un peu "ressuyé" et cylindré vite fait sur le tour, le tournage prend deux minutes montre en main.
Je creuse une rainure à un ou deux cm des bouts du cylindre : elle sert à maintenir en place un cerclage, un fil de fer en simple ou en double fermé par torsade .
L'inscription au pyrograveur, sur la tête de maillet, est bien sûr un effet de ma vanité boursoufflée mais c'est aussi de ma curiosité: connaitre la durée de vie des objets permet de les améliorer, ou au contraire de pratiquer l'obsolescence programmée afin de faire se faire un fric de ouf . Bon je rigole, la seule façon de faire du fric avec des maillets, ça doit être de menacer les gens avec!
Ces rondins qui comportent le cœur de l'arbre, de l'arbuste plutôt, et se fendent toujours au séchage . Le cerclage s'il n' empêche pas de petites fentes de se produire, en limite la propagation et améliore la tenue au chocs.
J'utilise surtout ces maillets rustiques à l' extérieur, où j'ai tendance à perdre ou oublier mes outils sous la pluie. J'en ai fait aussi une série pour notre atelier associatif d'Evry: j'en avais marre de voir mes maillets en buis ou en alisier joliment polis massacrés en tapant sur les valets d’établi: ceux-là au moins ne risquent rien!.
Je n'ai pas le temps de vous monter ça ce matin mais en revanche je pense que ce serait une idée d'animation pour la réunion de metabricoleurs IDF de samedi-dimanche prochain. Un maillet c'est vite fait, et il y a pas mal de petits détails intéressants: comment ajuster le poids du maillet, centrer le perçage, faire un manche dont la forme s'oriente toute seule dans la main, pose d'un coin, cerclage éventuel... Il faut juste que j'apporte mon petit tour Jet , j'ai du mal a utiliser un tour dont je n'ai pas l'habitude , je suis trop habitué aux commandes du mien ( variateur, manipulation, accessoires. ( En revanche il y a un inconvénient : quand je suis mauvais, je n'ai pas d'excuse!)
Et s'il ya quelqu'un qui veut faire des photos ou une vidéos, ce serait une bonne idée pour un post....
Je poursuis un peu mon reportage: je termine le tracé du haut du poinçon, ici l'entaille pour la panne faîtière.
J'utilise un trusquin à crayon et même à crayon à bille , mieux visible sur une pièce de charpente.
Je n'ai pas trouvé de photos de l'usinage de l'entaille, mais je l'ai fait à la scie sauteuse,pas très précise mais plus efficace que l'égoïne en délignage.
Cet usinage termine la réalisation de la ferme , il ne reste plus qu'à faire les mortaises qui recevront les liens de faitage , mais ça c'est l'étape suivante.
Pour l'instant je démonte la ferme et range les éléments soigneusement marqués sur le tas des pièces finies, , J'ai continué pendant l'automne et à faire tranquillement les deux autres fermes:au fil des jours, le tas des poutres brutes à baissé, celui des pièces usinées est monté.
Au printemps , je suis sorti de la quasi hibernation causée par la pluie, le froid , la brièveté des jours sans compter les ripailles et libations de fin d'année. J''ai repris le chantier.
J'ai disposé les trois poinçon alignés sur le coté , comme ils se présentent de profil sur le bâtiment fini et je vais assembler le faîtage et les liens de contreventement qui le relient aux poinçons.
Ceux la sont très rustiques et très vite faits: un rondin ( petit tronçon d'acacia) même pas sec, juste un peu "ressuyé" et cylindré vite fait sur le tour, le tournage prend deux minutes montre en main.
Je creuse une rainure à un ou deux cm des bouts du cylindre : elle sert à maintenir en place un cerclage, un fil de fer en simple ou en double fermé par torsade .
L'inscription au pyrograveur, sur la tête de maillet, est bien sûr un effet de ma vanité boursoufflée mais c'est aussi de ma curiosité: connaitre la durée de vie des objets permet de les améliorer, ou au contraire de pratiquer l'obsolescence programmée afin de faire se faire un fric de ouf . Bon je rigole, la seule façon de faire du fric avec des maillets, ça doit être de menacer les gens avec!
Ces rondins qui comportent le cœur de l'arbre, de l'arbuste plutôt, et se fendent toujours au séchage . Le cerclage s'il n' empêche pas de petites fentes de se produire, en limite la propagation et améliore la tenue au chocs.
J'utilise surtout ces maillets rustiques à l' extérieur, où j'ai tendance à perdre ou oublier mes outils sous la pluie. J'en ai fait aussi une série pour notre atelier associatif d'Evry: j'en avais marre de voir mes maillets en buis ou en alisier joliment polis massacrés en tapant sur les valets d’établi: ceux-là au moins ne risquent rien!.
Je n'ai pas le temps de vous monter ça ce matin mais en revanche je pense que ce serait une idée d'animation pour la réunion de metabricoleurs IDF de samedi-dimanche prochain. Un maillet c'est vite fait, et il y a pas mal de petits détails intéressants: comment ajuster le poids du maillet, centrer le perçage, faire un manche dont la forme s'oriente toute seule dans la main, pose d'un coin, cerclage éventuel... Il faut juste que j'apporte mon petit tour Jet , j'ai du mal a utiliser un tour dont je n'ai pas l'habitude , je suis trop habitué aux commandes du mien ( variateur, manipulation, accessoires. ( En revanche il y a un inconvénient : quand je suis mauvais, je n'ai pas d'excuse!)
Et s'il ya quelqu'un qui veut faire des photos ou une vidéos, ce serait une bonne idée pour un post....
Je poursuis un peu mon reportage: je termine le tracé du haut du poinçon, ici l'entaille pour la panne faîtière.
J'utilise un trusquin à crayon et même à crayon à bille , mieux visible sur une pièce de charpente.
Je n'ai pas trouvé de photos de l'usinage de l'entaille, mais je l'ai fait à la scie sauteuse,pas très précise mais plus efficace que l'égoïne en délignage.
Cet usinage termine la réalisation de la ferme , il ne reste plus qu'à faire les mortaises qui recevront les liens de faitage , mais ça c'est l'étape suivante.
Pour l'instant je démonte la ferme et range les éléments soigneusement marqués sur le tas des pièces finies, , J'ai continué pendant l'automne et à faire tranquillement les deux autres fermes:au fil des jours, le tas des poutres brutes à baissé, celui des pièces usinées est monté.
Au printemps , je suis sorti de la quasi hibernation causée par la pluie, le froid , la brièveté des jours sans compter les ripailles et libations de fin d'année. J''ai repris le chantier.
J'ai disposé les trois poinçon alignés sur le coté , comme ils se présentent de profil sur le bâtiment fini et je vais assembler le faîtage et les liens de contreventement qui le relient aux poinçons.
Dernière édition par vincent91 le Mar 14 Juil 2015 - 19:33, édité 1 fois
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Re: construction d'un abri en charpente
Bonjour Vincent et à tous
Travail de passion de patience de dextérité et j'en passe , très bon travail que je suis en silence c'est du pro
Commentaire
Travail de passion de patience de dextérité et j'en passe , très bon travail que je suis en silence c'est du pro
Commentaire
Re: construction d'un abri en charpente
Oui effectivement, tomalya, il est rare en France d'encastrer les pannes .
C'était la règle autrefois dans les charpentes anglaises traditionnelles en chêne: les pannes sont encastrées à mi-bois," flush" avec les arbas.
Mais c'est une technique que je n'ai pas vue employer sur d'autre types de charpente . Mais là je l'ai fait pour résoudre un petit problème: je ne sais pas comment j'ai fait mon compte, mais la panne basse ne peut pas être soutenue correctement par une échantignole,car il n'y a peu d'espace entre la panne et l'entrait et qu'on ne peut pas . J'ai donc fait une échantignole toute petite, de forme trapézoïdale adaptée qui va être fixée sur l'entrait (collé et cloué) et soutiendra la panne. Cette échantignolle ne touchera pas l'arba , ça ne sert à rien pour la solidité, le contact ferait quelques cm et c'est compliqué d' ajuster trois faces d'un trapèze pour qu'elles soient au contact des pièces voisines , en plus avec une hauteur imposée.En revanche c'est simple si seulement deux faces sont en contact, il suffit de scier à l'angle exact.
Mais du coup , je n'ai rien comme repère pour positionner et maintenir la panne à la bonne hauteur, c'est pour ça que j'ai fait cette entaille: la panne s'y placera à la bonne hauteur toute seule lors de la pose, et il n'y aura plus qu'a coller et clouer la petite échantignolle sur l'entrait pour maintenir la panne perpendiculaire à l'arba. Ça ne doit pas être très classique, l'échantignolle basse est un détail que j'ai oublié d'examiner sur les charpentes analogues à la mienne, en tous cas mon procédé n'est pas le plus simple mais pas non plus trop compliqué à faire et a résolu le problème. .
Ce sera peut être plus clair quand on en sera à la pose des pannes je dois avoir quelques photos de cette échantignolle biscornue.
Tiens on dirait une injure du capitaine Haddock: Bachibouzouk! Marin d'eau douce! Va nu pied! Bois-sans-soif, Moule à gauffre! Crême d'emplâtre ! Echantignolle biscornue!....
C'était la règle autrefois dans les charpentes anglaises traditionnelles en chêne: les pannes sont encastrées à mi-bois," flush" avec les arbas.
Mais c'est une technique que je n'ai pas vue employer sur d'autre types de charpente . Mais là je l'ai fait pour résoudre un petit problème: je ne sais pas comment j'ai fait mon compte, mais la panne basse ne peut pas être soutenue correctement par une échantignole,car il n'y a peu d'espace entre la panne et l'entrait et qu'on ne peut pas . J'ai donc fait une échantignole toute petite, de forme trapézoïdale adaptée qui va être fixée sur l'entrait (collé et cloué) et soutiendra la panne. Cette échantignolle ne touchera pas l'arba , ça ne sert à rien pour la solidité, le contact ferait quelques cm et c'est compliqué d' ajuster trois faces d'un trapèze pour qu'elles soient au contact des pièces voisines , en plus avec une hauteur imposée.En revanche c'est simple si seulement deux faces sont en contact, il suffit de scier à l'angle exact.
Mais du coup , je n'ai rien comme repère pour positionner et maintenir la panne à la bonne hauteur, c'est pour ça que j'ai fait cette entaille: la panne s'y placera à la bonne hauteur toute seule lors de la pose, et il n'y aura plus qu'a coller et clouer la petite échantignolle sur l'entrait pour maintenir la panne perpendiculaire à l'arba. Ça ne doit pas être très classique, l'échantignolle basse est un détail que j'ai oublié d'examiner sur les charpentes analogues à la mienne, en tous cas mon procédé n'est pas le plus simple mais pas non plus trop compliqué à faire et a résolu le problème. .
Ce sera peut être plus clair quand on en sera à la pose des pannes je dois avoir quelques photos de cette échantignolle biscornue.
Tiens on dirait une injure du capitaine Haddock: Bachibouzouk! Marin d'eau douce! Va nu pied! Bois-sans-soif, Moule à gauffre! Crême d'emplâtre ! Echantignolle biscornue!....
Dernière édition par vincent91 le Dim 22 Nov 2015 - 18:45, édité 3 fois
vincent91- complétement accro
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Re: construction d'un abri en charpente
M' enfin... Est-ce cathologique?vincent91 a écrit:Oui effectivement il est rare en France d'encastrer les pannes .
C'était la règle autrefois dans les charpentes anglaises traditionnelles en chêne: les pannes sont encastrées à mi-bois," flush" avec les arbas.
Mais c'est une technique que je n'ai pas vue employer sur d'autre types de charpente . Mais là je l'ai fait pour résoudre un petit problème: je ne sais pas comment j'ai fait mon compte, mais la panne basse ne peut pas être soutenue correctement par une échantignole,car il n'y a peu d'espace entre la panne et l'entrait et qu'on ne peut pas . J'ai donc fait une échantignole toute petite, de forme trapézoïdale adaptée qui va être fixée sur l'entrait (collé et cloué) et soutiendra la panne. Cette échantignolle ne touchera pas l'arba , ça ne sert à rien pour la solidité, le contact ferait quelques cm et c'est compliqué d' ajuster trois faces d'un trapèze pour qu'elles soient au contact des pièces voisines , en plus avec une hauteur imposée.En revanche c'est simple si seulement deux faces sont en contact, il suffit de scier à l'angle exact.
Mais du coup , je n'ai rien lors de la pose pour m'indiquer si la panne à la bonne hauteur, c'est pour ça que j'ai fait cette entaille: la panne s'y placera placera à la bonne hauteur lors de la pose et il n'y aura plus qu'a coller et clouer la petite echantignolle sur l'entrait pour maintenir la panne perpendiculaire à l'arba . Ce n'est pas classique j'en conviens, mais ça m'a bien aidé, et ce n'est pas compliqué à faire.
Ce sera peut être plus clair quand on en sera à la pose des pannes je dois avoir quelques photos de cette échantignolle biscornue.
Tiens on dirait une injure du capitaine Haddock: Bachibouzouk, bis-sans-soif , échantignolle biscornue!....
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Re: construction d'un abri en charpente
Il me reste a faire quelques usinages avant de transporter la charpente sur son site: ce sont les assemblages de la panne faitière avec les poinçons, le poinçon etant je le rappelle la pièce centrale verticale d'une ferme.
A ce stade les trois fermes ont été usinées depuis belle lurette à l'automne, et on en est resté là un moment, parce que pendant l'hiver Papy Vincent dit la marmotte est entré en hibernation. Là, on est au mois de mars (2015, je précise pour les générations futures) la marmotte émerge de sa léthargie en même temps que les jours rallongent et que la pluie cesse un instant.
Je dispose les trois poinçons sur la tranche et parallèles les uns aux autres de la façon dont ils s'assembleront au final, et je les assemble avec la panne faitière
Il n'y a choses à faire, tailler les tenons et mortaises pour les liens de faîtage ( lesquels assurent la stabilité dans le sens de la longueur du bâtiment), et réaliser l'enture (assemblage en longueur) des deux pièces qui mises bout à bout constituent la panne faitière ( 9 m de long en tout, l'air de rien) .
Les mortaises, vous connaissez ça par cœur, mais j'aime tellement ça que je vous mets les photos quand même:
Au niveau du poinçons, je m'en tiens à une profondeur minimale de mortaise: 35 mm pour les poinçons latéraux , et 30 mm pour le poinçon central (qui est percé d'un mortaise de chaque coté) En effet il va rester très peu de bois si je fais une mortaise trop profonde sur ces poinçons que je crains d'avoir dimensionné un peu juste , du moins en épaisseur ( ( bastaing de 225x75 mm) . Du coup mes mortaises vont être peu profondes et difficile de cheviller dans ces conditions, j'ai donc décidé de bloquer les pièces grâce à des tasseaux de chênes rapportés qui seront vissés dans les deux pièces lors du montage ( je suis incapable de calculer les pièces que j'utilise mais je sens bien intuitivement que ma pieces est un peu juste en comparaison des autres, et je préfere être prudent...)
A ce stade les trois fermes ont été usinées depuis belle lurette à l'automne, et on en est resté là un moment, parce que pendant l'hiver Papy Vincent dit la marmotte est entré en hibernation. Là, on est au mois de mars (2015, je précise pour les générations futures) la marmotte émerge de sa léthargie en même temps que les jours rallongent et que la pluie cesse un instant.
Je dispose les trois poinçons sur la tranche et parallèles les uns aux autres de la façon dont ils s'assembleront au final, et je les assemble avec la panne faitière
Il n'y a choses à faire, tailler les tenons et mortaises pour les liens de faîtage ( lesquels assurent la stabilité dans le sens de la longueur du bâtiment), et réaliser l'enture (assemblage en longueur) des deux pièces qui mises bout à bout constituent la panne faitière ( 9 m de long en tout, l'air de rien) .
Les mortaises, vous connaissez ça par cœur, mais j'aime tellement ça que je vous mets les photos quand même:
Au niveau du poinçons, je m'en tiens à une profondeur minimale de mortaise: 35 mm pour les poinçons latéraux , et 30 mm pour le poinçon central (qui est percé d'un mortaise de chaque coté) En effet il va rester très peu de bois si je fais une mortaise trop profonde sur ces poinçons que je crains d'avoir dimensionné un peu juste , du moins en épaisseur ( ( bastaing de 225x75 mm) . Du coup mes mortaises vont être peu profondes et difficile de cheviller dans ces conditions, j'ai donc décidé de bloquer les pièces grâce à des tasseaux de chênes rapportés qui seront vissés dans les deux pièces lors du montage ( je suis incapable de calculer les pièces que j'utilise mais je sens bien intuitivement que ma pieces est un peu juste en comparaison des autres, et je préfere être prudent...)
Dernière édition par vincent91 le Lun 13 Juil 2015 - 18:14, édité 1 fois (Raison : l)
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Re: construction d'un abri en charpente
Voila à quoi ressemble la panne faîtière assemblée avec les chevrons:
Voyons maintenant l'enture des pannes: j'ai opté pour une enture à l'ancienne, plus très pratiquée, mais jolie et qui me "branche" assez bien, le fameux "trait de Jupiter" qui doit son nom a sa découpe en ligne brisée qui ressemble à l' éclair de foudre, l'arme du maître des dieux de la mythologie .
Il se construit assez simplement avec une règle et une équerre , la longueur de l'assemblage doit être d'environ deux fois et demi la hauteur des pièces, et le décalage entre les deux lignes obliques est celui qui va bien pour un coin de serrage.
A ce stade je n'ai pas de photos de photos de cet assemblage mais vous en verrez plus tard. J' ai été pris par le temps et je n'ai assemblé que la panne faitière sans prendre de photos car je devais impérativement transporter tous mes bouts de bois dans le Cher en deux jours début mars, ayant réservé un petit camion de location à cette date au demeurant pas idéale...
il a plu sans arrêt, le chemin d'accès au site, au sortir de l'hiver, s'est avéré impraticable: je me suis embourbé, un voisin a entendu les jurons et a sorti son tracteur pour me tirer de là. J'ai néanmoins pu débarquer le bois sur le bord du chemin à 100 m du site. Et mes deux petits chariots à roues de brouette m'ont permis d'amener les deux tonnes et demi de bois à pied d’œuvre .
Je crois me souvenir que je vous ai montré le premier mais peut-être pas le second, celui qu'on met à l'avant et qui a un timon pivotant
A la fin de la journée, j'étais plié en deux par les courbatures et couvert de gadoue , je pouvais jouer Quasimodo sans déguisement, pourtant sans me vanter, je suis plutôt beau gosse, c'est guilhlemus qui l'a dit...
Voyons maintenant l'enture des pannes: j'ai opté pour une enture à l'ancienne, plus très pratiquée, mais jolie et qui me "branche" assez bien, le fameux "trait de Jupiter" qui doit son nom a sa découpe en ligne brisée qui ressemble à l' éclair de foudre, l'arme du maître des dieux de la mythologie .
Il se construit assez simplement avec une règle et une équerre , la longueur de l'assemblage doit être d'environ deux fois et demi la hauteur des pièces, et le décalage entre les deux lignes obliques est celui qui va bien pour un coin de serrage.
A ce stade je n'ai pas de photos de photos de cet assemblage mais vous en verrez plus tard. J' ai été pris par le temps et je n'ai assemblé que la panne faitière sans prendre de photos car je devais impérativement transporter tous mes bouts de bois dans le Cher en deux jours début mars, ayant réservé un petit camion de location à cette date au demeurant pas idéale...
il a plu sans arrêt, le chemin d'accès au site, au sortir de l'hiver, s'est avéré impraticable: je me suis embourbé, un voisin a entendu les jurons et a sorti son tracteur pour me tirer de là. J'ai néanmoins pu débarquer le bois sur le bord du chemin à 100 m du site. Et mes deux petits chariots à roues de brouette m'ont permis d'amener les deux tonnes et demi de bois à pied d’œuvre .
Je crois me souvenir que je vous ai montré le premier mais peut-être pas le second, celui qu'on met à l'avant et qui a un timon pivotant
A la fin de la journée, j'étais plié en deux par les courbatures et couvert de gadoue , je pouvais jouer Quasimodo sans déguisement, pourtant sans me vanter, je suis plutôt beau gosse, c'est guilhlemus qui l'a dit...
Dernière édition par vincent91 le Mar 14 Juil 2015 - 9:31, édité 1 fois
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Re: construction d'un abri en charpente
Bonsoir Vincent
Superbe tes chariots composés, du grand art....!!! Je devine aussi la scène du camion embourbé, j'ai vécu la même situation...et je ne faisais pas le malin !
Par contre, tu n'as pas peur... physiquement... tu y vas fort !!
Amitié Pierre
Superbe tes chariots composés, du grand art....!!! Je devine aussi la scène du camion embourbé, j'ai vécu la même situation...et je ne faisais pas le malin !
Par contre, tu n'as pas peur... physiquement... tu y vas fort !!
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Re: construction d'un abri en charpente
Bonsoir Vincent et à tous,
Magnifique reportage d'un travail bien pensé et superbement réalisé. Tous mes compliments.
Ty Coat
Magnifique reportage d'un travail bien pensé et superbement réalisé. Tous mes compliments.
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Re: construction d'un abri en charpente
Il a fallu faire plusieurs voyages avec le petit camion , dont la charge utile est limitée à 1,1 T là c'est le troisieme et dernier voyage. Mon beau frère admire le camion, je suis plus sensible au charme des prunus en fleurs.
Je me suis appliqué pour bien ranger les bois sur le site de construction, dans l'ordre d'utilisation, ce qui m'a bien simplifié la vie par la suite.
Voila les constituants des trois fermes avec les montants, arbaletriers et poinçons à droite,les trois entraits dans la pile de gauche et tout à gauche les quatre grosses pannes sablières.
La ce sont tous les liens de charpente posés sur la pile des bastaings qui vont constituer les 5 pannes du toit (une faitière, deux basses, et deux intermédiaires).
La c'est la pile des chevrons, qui seront mis en place ultérieurement.
J'aurais pu acheter les chevrons sur place dans le Cher , mais finalement , étant toujours adepte des solutions rapides et simples (humour), j'avais décidé de les assembler deux à deux au sommet par un enfourchement chevillé. J'ai donc du les usiner à Brunoy... Ce qui m'a fait un peu de travail et un voyage supplémentaire en camion jusque dans le Cher. Faites moi penser de vous montrer cet épisode des aventures de Vincent-Rantanplan (enfin, quand cet idiot aura retrouvé les photos).
Bon, un peu de travail en plus, disais-je mais que je ne regrette pas.
De toute façon, ce n'est pas que je sois têtu mais pour que j'admette et que je regrette quelque chose, il faut vraiment que ce soit une très grosse c...rie, mais ça , ça m'arrive très rarement.
C'est d'ailleurs ce qui fait mon charme, ce caractère facile, conciliant, et d'une parfaite bonne foi, joint au fait que je suis plutôt beau gosse, comme guilhelmus l'a très justement fait observer.
Je me suis appliqué pour bien ranger les bois sur le site de construction, dans l'ordre d'utilisation, ce qui m'a bien simplifié la vie par la suite.
Voila les constituants des trois fermes avec les montants, arbaletriers et poinçons à droite,les trois entraits dans la pile de gauche et tout à gauche les quatre grosses pannes sablières.
La ce sont tous les liens de charpente posés sur la pile des bastaings qui vont constituer les 5 pannes du toit (une faitière, deux basses, et deux intermédiaires).
La c'est la pile des chevrons, qui seront mis en place ultérieurement.
J'aurais pu acheter les chevrons sur place dans le Cher , mais finalement , étant toujours adepte des solutions rapides et simples (humour), j'avais décidé de les assembler deux à deux au sommet par un enfourchement chevillé. J'ai donc du les usiner à Brunoy... Ce qui m'a fait un peu de travail et un voyage supplémentaire en camion jusque dans le Cher. Faites moi penser de vous montrer cet épisode des aventures de Vincent-Rantanplan (enfin, quand cet idiot aura retrouvé les photos).
Bon, un peu de travail en plus, disais-je mais que je ne regrette pas.
De toute façon, ce n'est pas que je sois têtu mais pour que j'admette et que je regrette quelque chose, il faut vraiment que ce soit une très grosse c...rie, mais ça , ça m'arrive très rarement.
C'est d'ailleurs ce qui fait mon charme, ce caractère facile, conciliant, et d'une parfaite bonne foi, joint au fait que je suis plutôt beau gosse, comme guilhelmus l'a très justement fait observer.
vincent91- complétement accro
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Re: construction d'un abri en charpente
Salut,
Un travail de qualité et un reportage super détaillé.
un grand merci à toi,
Vincent.
Un travail de qualité et un reportage super détaillé.
un grand merci à toi,
Vincent.
vdu- je prends du galon
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Re: construction d'un abri en charpente
Pas de souci Vincent, il est de notoriété que les huguenots sont de bonne foi. Bel ouvrage, merci pour les explications, les photos, etc...
Rémi(de la Montagne Noire- complétement accro
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Re: construction d'un abri en charpente
Voici maintenant l'usinage du "trait de Jupiter" qui assemble les pannes bout à bout, deux bastaings de 5m constituant une panne de près de 9,5m (compte tenu du recouvrement de 55 cm environ entre les deux pièces)
Une enture , assemblage en long, s'appelle en anglais "scarf joint". Le trait de Jupiter qui en est une variété est appelé un "stopped splayed scarf joint" ce qui peut se traduire par "enture oblique arrêtée". ( On peut noter comme d'habitude la clarté et la précision du terme anglais, et l'obscurité de l'équivalent français, même si pour une fois le jargon compagnonnique a accouché d'une métaphore assez jolie).
Voila a quoi ressemble cet assemblage : deux découpes complémentaires en ligne brisée qui s'emboîtent très facilement et qu'on verrouille avec un coin ou plutôt deux coins centraux.
Je vous joins à titre d'exemple les schémas du livre de Tedd Benson relatifs à ce joint effectivement complexe net demandant de la précision. C'est un exemple de clarté et de pédagogie , qui donne au débutant confiance et envie de bien faire?. Une fois, décortiqué sur trois pages de schémas des plus simples et de conseils écrits gros, l'assemblage s'est avére très simple à exécuter.
Voila le schema des gabarits de traçage (template en anglais) en contreplaqué:
Application: voila le résultat des découpes:
Une enture , assemblage en long, s'appelle en anglais "scarf joint". Le trait de Jupiter qui en est une variété est appelé un "stopped splayed scarf joint" ce qui peut se traduire par "enture oblique arrêtée". ( On peut noter comme d'habitude la clarté et la précision du terme anglais, et l'obscurité de l'équivalent français, même si pour une fois le jargon compagnonnique a accouché d'une métaphore assez jolie).
Voila a quoi ressemble cet assemblage : deux découpes complémentaires en ligne brisée qui s'emboîtent très facilement et qu'on verrouille avec un coin ou plutôt deux coins centraux.
Je vous joins à titre d'exemple les schémas du livre de Tedd Benson relatifs à ce joint effectivement complexe net demandant de la précision. C'est un exemple de clarté et de pédagogie , qui donne au débutant confiance et envie de bien faire?. Une fois, décortiqué sur trois pages de schémas des plus simples et de conseils écrits gros, l'assemblage s'est avére très simple à exécuter.
Voila le schema des gabarits de traçage (template en anglais) en contreplaqué:
Application: voila le résultat des découpes:
vincent91- complétement accro
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Re: construction d'un abri en charpente
C'est limpide. Les anglo-saxons dispensent toujours leur savoir, contrairement à la tradition du secret français.
_________________
La perfection est atteinte lorsqu'il n'y a plus rien à retirer. Aphorisme Zen
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Re: construction d'un abri en charpente
Pour les usinages et les diverses taches qui me restent à faire sur cet abri, je vais me passer d'electricité ? je n'en dispose pas sur le terrain et finalement, après refléxion j'ai résolu de m'en passer . Ce n'est pas par gout historico-puriste, artisano-integriste ou ecolo-masochiste. Certes j'aime le travail à la main, j'aime aussi l'histoire des techniques ( je visite regulièrement Guedelon, le chantier de construction à l'ancienne d'un chateau mediéval qui est assez proche, dans l'Yonne) , mais je ne suis retraité pas bagnard , et j'utiliserai tous les outils disponibles .
Mais les matériels qui me seraient les plus utiles, et que je ne possede pas déjà, sont soit trop couteux , soit non disponibles en France, soit ne me servirainbt qu'une seule fois dans ma vie et je vais donc m'en passer.
(Exemple: je n'ai ainsi pas pu trouver en France une cloueuse pour "litonner" (clouer les liteaux de toit) . il faut pour ça une 15G (15 gauge, la taille maxi des clous utilisables, soit 3,2 mm x62 mm ). Mais je veux aussi une cloueuse de dernière genération c'est à dire autonomme sur batteries. Je ne veux pas d'une cloueuse pneumatique (la plus uyilisée par les pros, pas chère, fiable, mais assortie d' un gros "fil à la patte" (le tuyau d'air compimé) et surtout imposant d'apporter mon compresseur (à moteur électrique) et un generateur electrique. Je ne veux pas non plus d' une cloueuse à cartouche gaz ( autonome,efficace, mais chère à l'achat et à l'usage ( cartouches gaz, batteries, clous) . En plus elles sont à mon avis déjà dépassées techniquement par les nouvelles cloueuses a batterie, fonctionnant avec les nouvelles batteries Lithium-ion de forte capacité. Les anciennes batteries au Nickel-Cadmium et mêe les premieres batteries Lithium Ion n'avaine tpas la capacité suffic-santes pour ce gnere d'usage , mais les dernières generations de batteries lithium-ion vont jusqu'à 4 ou 5 Ampères-heures en 18Volts , voire en 36 volts, ce qui change tout. Aux USA, Ryobi a frappé un grand coup en allignant une serie de cloueuses à batteries deux fois moins chères que ses concurrents et dont le plus gros modele (pour clous de charpente 15G est annoncée à 269$ $ ( env.220€) chez HomeDepot . Il faut ajouter environ 80 € pour le chargeur et la batterie ( Lithium-Ion 18V, 4,5 AH). Donc en gros 300€ pour un truc qui a l'air de bien marcher d'après les avis des utilisateurs. Ca fait rêver! Elle peut tirer 400 clous d'affilée sans recharger la batterie. Pardon? Rocco peut aller se rhabiller? Ah c'est malin! Vous n'avez pas honte?
Bref cette cloueuse de Ryobi m'a un peu dégoûté de vivre dans un pays sous-développé et j'ai résolu de me passer des joujoux qui meplaisent et plus generalement du confort électrique pour le moment sur mon chantier.
Je vais travailler à la main ou avec des machines rustiques. Voici donc le trait de Jupiter à la tronçonneuse!. Bon, en fait, j'ai fait les coupes importantes , c'est à dire les limites des usinages, bien proprement à la scie égoïne, la tronçonneuse ne sert qu'à faire les entailles intermédiaires . On est des sous-developpés, mais pas des sauvages!
Une fois les entailles faites, il reste les picots qui les séparent. On peut jouer aux dominos, c'est rigolo!
Et on nettoie au ciseau , ce que vous avez vu dejà cent fois:
Une fois qu'on a fait la découpe complémentaire sur la seconde pièce, on se trouve donc au stade montré plus haut:
les pièces de bois s'empilent sans difficulté (ce qui sera indispensable quand on les assemblera sur la charpente) On met en place deux coins qui viennent d'un même carrelet de bois sciée en oblique , ce qui donne deux coins à la pente identique, qu'on enfonce simultanément à partir des deux faces de la poutre , ce qui remplit le vide rectangulaire menagé au centre, et qui bloque l'assemblage . On met en place aussi des serre-joints pas trop serrés, et je rectifie à la scie égoïne les zones où "ça touche", ça permet de compenser les petites erreurs de découpe. C'est ce que les anglophones appellent le "kerfing" ( terme dont j'ai déjà parlé, qui vient du mot kerf, trait de scie) .
Pour éviter que l'assemblage ne bouge dans le sens latéral, on met en place deux chevilles qui traversent la ligne de joint à angle droit. Dans le bouquin, il y avait quatre chevilles , mais là les pièces sont plus étroites et il n'y a la place que pour deux.
Il va falloir maintenant percer un trou de cheville de 19 mm de diametre et de près de 30 cm de long, ce qui au vilebrequin, sur du bois qui vient de prendre la pluie s'avère sportif.
Il faut contrôler qu'on perce bien horizontalement , en vérifiant par la vue le parallélisme de la mèche avec un tasseau posé sur la pièce:
Il faut bien penser à ressortir la mèche régulièrement pour dégager les copeaux, sans ça on peut se retrouver avec la mèche bloquée, sans pouvoir avancer ni reculer. Ca, c'est vraiment crevant....on regrette le confort électrique!
Mais les matériels qui me seraient les plus utiles, et que je ne possede pas déjà, sont soit trop couteux , soit non disponibles en France, soit ne me servirainbt qu'une seule fois dans ma vie et je vais donc m'en passer.
(Exemple: je n'ai ainsi pas pu trouver en France une cloueuse pour "litonner" (clouer les liteaux de toit) . il faut pour ça une 15G (15 gauge, la taille maxi des clous utilisables, soit 3,2 mm x62 mm ). Mais je veux aussi une cloueuse de dernière genération c'est à dire autonomme sur batteries. Je ne veux pas d'une cloueuse pneumatique (la plus uyilisée par les pros, pas chère, fiable, mais assortie d' un gros "fil à la patte" (le tuyau d'air compimé) et surtout imposant d'apporter mon compresseur (à moteur électrique) et un generateur electrique. Je ne veux pas non plus d' une cloueuse à cartouche gaz ( autonome,efficace, mais chère à l'achat et à l'usage ( cartouches gaz, batteries, clous) . En plus elles sont à mon avis déjà dépassées techniquement par les nouvelles cloueuses a batterie, fonctionnant avec les nouvelles batteries Lithium-ion de forte capacité. Les anciennes batteries au Nickel-Cadmium et mêe les premieres batteries Lithium Ion n'avaine tpas la capacité suffic-santes pour ce gnere d'usage , mais les dernières generations de batteries lithium-ion vont jusqu'à 4 ou 5 Ampères-heures en 18Volts , voire en 36 volts, ce qui change tout. Aux USA, Ryobi a frappé un grand coup en allignant une serie de cloueuses à batteries deux fois moins chères que ses concurrents et dont le plus gros modele (pour clous de charpente 15G est annoncée à 269$ $ ( env.220€) chez HomeDepot . Il faut ajouter environ 80 € pour le chargeur et la batterie ( Lithium-Ion 18V, 4,5 AH). Donc en gros 300€ pour un truc qui a l'air de bien marcher d'après les avis des utilisateurs. Ca fait rêver! Elle peut tirer 400 clous d'affilée sans recharger la batterie. Pardon? Rocco peut aller se rhabiller? Ah c'est malin! Vous n'avez pas honte?
Bref cette cloueuse de Ryobi m'a un peu dégoûté de vivre dans un pays sous-développé et j'ai résolu de me passer des joujoux qui meplaisent et plus generalement du confort électrique pour le moment sur mon chantier.
Je vais travailler à la main ou avec des machines rustiques. Voici donc le trait de Jupiter à la tronçonneuse!. Bon, en fait, j'ai fait les coupes importantes , c'est à dire les limites des usinages, bien proprement à la scie égoïne, la tronçonneuse ne sert qu'à faire les entailles intermédiaires . On est des sous-developpés, mais pas des sauvages!
Une fois les entailles faites, il reste les picots qui les séparent. On peut jouer aux dominos, c'est rigolo!
Et on nettoie au ciseau , ce que vous avez vu dejà cent fois:
Une fois qu'on a fait la découpe complémentaire sur la seconde pièce, on se trouve donc au stade montré plus haut:
les pièces de bois s'empilent sans difficulté (ce qui sera indispensable quand on les assemblera sur la charpente) On met en place deux coins qui viennent d'un même carrelet de bois sciée en oblique , ce qui donne deux coins à la pente identique, qu'on enfonce simultanément à partir des deux faces de la poutre , ce qui remplit le vide rectangulaire menagé au centre, et qui bloque l'assemblage . On met en place aussi des serre-joints pas trop serrés, et je rectifie à la scie égoïne les zones où "ça touche", ça permet de compenser les petites erreurs de découpe. C'est ce que les anglophones appellent le "kerfing" ( terme dont j'ai déjà parlé, qui vient du mot kerf, trait de scie) .
Pour éviter que l'assemblage ne bouge dans le sens latéral, on met en place deux chevilles qui traversent la ligne de joint à angle droit. Dans le bouquin, il y avait quatre chevilles , mais là les pièces sont plus étroites et il n'y a la place que pour deux.
Il va falloir maintenant percer un trou de cheville de 19 mm de diametre et de près de 30 cm de long, ce qui au vilebrequin, sur du bois qui vient de prendre la pluie s'avère sportif.
Il faut contrôler qu'on perce bien horizontalement , en vérifiant par la vue le parallélisme de la mèche avec un tasseau posé sur la pièce:
Il faut bien penser à ressortir la mèche régulièrement pour dégager les copeaux, sans ça on peut se retrouver avec la mèche bloquée, sans pouvoir avancer ni reculer. Ca, c'est vraiment crevant....on regrette le confort électrique!
Dernière édition par vincent91 le Dim 20 Mar 2016 - 0:02, édité 11 fois (Raison : rtage ton point de vu)
vincent91- complétement accro
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Re: construction d'un abri en charpente
Vincent, tu me surlecultes. C'est la première fois que je vois un trait de Jupiter. Et en plus si bien expliqué. Je regrette juste l'affectation "sous-développé". Ce n'est pas que je sois chauvin, tu le sais, mais bon...
_________________
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Re: construction d'un abri en charpente
Salut à vous Tous,
C'est sans doute Vincent qui est surdéveloppé pour la France, ce qui est complètement différent.
Le travail manuel est bien beau dans les livres mais, en direct live, c'est autre chose.
Ceci étant, Vincent, cet exercice t'a plutôt bien conservé.
Me vient quand même une question : nos charpentiers doivent quand même avoir des outils qui envoient, eux aussi, non ?
En tous cas, le trait de Jupiter expliqué par Vincent est limpide ; Merci.
++
Renaud
C'est sans doute Vincent qui est surdéveloppé pour la France, ce qui est complètement différent.
Le travail manuel est bien beau dans les livres mais, en direct live, c'est autre chose.
Ceci étant, Vincent, cet exercice t'a plutôt bien conservé.
Me vient quand même une question : nos charpentiers doivent quand même avoir des outils qui envoient, eux aussi, non ?
En tous cas, le trait de Jupiter expliqué par Vincent est limpide ; Merci.
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Re: construction d'un abri en charpente
Voila une derniere photo de l'assemblage( ça ne doit pas être le même assemblage en fait la photo n'est pas de la même série) avec les chevilles provisoires en place
Alain,quand je dis qu'on est sous-développé , évidemment c'est de l'humour.
Il est évident qu'un pays qui produit 400 sortes de fromages, dont au moins la moitié puent comme les pieds du Bon Dieu, ne peut pas être complètement mauvais.
Par contre à certains points de vue, le qualificatif de sous-développé pourrait s'appliquer aux États-Unis, un pays où les armes à feu sont en vente libre et où, à chaque tuerie provoquée par un cinglé dans une école, le lobby des marchands d'armes dit avec sérieux que la solution c'est d'armer les profs.
C'est marrant d'ailleurs, mais puisqu'on parle de cloueuses et des Etats-Unis on ne peut qu'être frappé par les publicités étonnamment identiques pour les cloueuses de charpente, les armes à feu, et les longs capots d'automobiles: rhétorique étonnante conjuguant la vulgarité commerciale et la métaphore phallique à peine voilée par l'hypocrisie puritaine.
Mais je l'avoue, la cloueuse électrique Ryobi me plaisait bien...Il faut peut-être faut que j'aille voir un psy... qu'est-ce que vous en pensez?
Alain,quand je dis qu'on est sous-développé , évidemment c'est de l'humour.
Il est évident qu'un pays qui produit 400 sortes de fromages, dont au moins la moitié puent comme les pieds du Bon Dieu, ne peut pas être complètement mauvais.
Par contre à certains points de vue, le qualificatif de sous-développé pourrait s'appliquer aux États-Unis, un pays où les armes à feu sont en vente libre et où, à chaque tuerie provoquée par un cinglé dans une école, le lobby des marchands d'armes dit avec sérieux que la solution c'est d'armer les profs.
C'est marrant d'ailleurs, mais puisqu'on parle de cloueuses et des Etats-Unis on ne peut qu'être frappé par les publicités étonnamment identiques pour les cloueuses de charpente, les armes à feu, et les longs capots d'automobiles: rhétorique étonnante conjuguant la vulgarité commerciale et la métaphore phallique à peine voilée par l'hypocrisie puritaine.
Mais je l'avoue, la cloueuse électrique Ryobi me plaisait bien...Il faut peut-être faut que j'aille voir un psy... qu'est-ce que vous en pensez?
Dernière édition par vincent91 le Dim 22 Nov 2015 - 19:24, édité 1 fois
vincent91- complétement accro
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Re: construction d'un abri en charpente
Je te faisais marcher Vincent.
C'est pas du sous-développement, c'est business à n'importe quel prix. Si tu interdis les armes, les armureries perdent du business, si tu armes les profs, elles doublent ou triplent leur business. CQFD. Et les fabricants d'armes, qui sont du même lobby que les cigarettiers, les pétroliers et les pharmaciens, se frottent les mains.
Tu ne seras pas tout seul, dans ce cas. On est quelques uns à avoir des cloueuses, electriques ou pneumatiques...
Par contre à certains points de vue, le qualificatif de sous-développé pourrait s'appliquer aux États-Unis, un pays où les armes à feu sont en vente libre et où, à chaque tuerie provoquée par un cinglé dans une école, le lobby des marchands d'armes dit avec sérieux que la solution c'est d'armer les profs.
C'est pas du sous-développement, c'est business à n'importe quel prix. Si tu interdis les armes, les armureries perdent du business, si tu armes les profs, elles doublent ou triplent leur business. CQFD. Et les fabricants d'armes, qui sont du même lobby que les cigarettiers, les pétroliers et les pharmaciens, se frottent les mains.
Mais je l'avoue, la cloueuse électrique Ryobi me plaisait bien...Il faut peut-être faut que j'aille voir un psy... qu'est-ce que vous en pensez
Tu ne seras pas tout seul, dans ce cas. On est quelques uns à avoir des cloueuses, electriques ou pneumatiques...
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Re: construction d'un abri en charpente
Voila de quoi alimenter vos phantasmes : http://www.monechelle.fr/cloueur/cloueur-de-charpente-dewalt-18v-4ah-li-ion-dcn691m2-211213
C'est pas aux states ! mais c'est plus cher !
@+
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