L'établi selon Vincent

pompom37 a écrit: je ne comprend pas pourquoi limité les risques d'incendie

salut Christian,
casser les arêtes , on apprend ça en charpente.. Outre l'indéniable coté esthétique (qui se vérifie sur le bel objet de Vincent est en train de concocter, is'nt it ?), ça limiterait les risques de depart de feu. Car le feu prendrait plus facilement par une arete vive que par une arête cassée (pour la meme raison qu'il est plus facile d'allumer une brindille qu'une grosse buche).

Après, je n'ai jamais vérifié en tentant de faire prendre une charpente que je venais de lever...  Mais ça semble logique...

Amicalement,
Fred

Il va etre super ton établi! Et avec plein d'opération manuel, ça lui donne un peu plus d'âme je trouve!

Les chevilles, elles sont traversante?

A+

Bonjour à tous,
et merci pour vos commentaires.
Christian, les tenons de mes traverses courtes font 60x50x45 (pour la profondeur), ceux de mes traverses longues font 80x50x50.
les dimensions sont faites "au feeling", sur les traverses courtes, comme il y a moins de forces exercées , ça m'a semblé suffisant.
les chevilles ne sont pas vraiment à la tire, mais un peu quand même, je t'explique.
au collage, outre les bessey pour maintenir l'assemblage, j'ai serré fort avec des serres joints costaud, percé, mis mes chevilles, puis enlevé les serres joints (pour ne laisser que les bessey ).
ce qui fait que quand j'ai relâcher la pression, le bois à repris sa place et les chevilles ont "tiré"
ce n'est pas très orthodoxe comme technique, mais je pense que ça fonctionne, enfin j’espère.

Ricoud, oui elles sont traversantes, sur la photo je montre juste la mise en place, et comme je suis fainéant je ne les ai pas façonné sur toute la longueur, mais elles traversent les 110 mm des pieds, puis sont arrasées de chaque coté.

Pour le coté fait main, j'y tiens, comme ça je me l’approprie vraiment.
C'est un meuble qui devrait me suivre pendant pas mal d'années, et je l’espère me survivre, donc je veux qu'il soit bien fait pour ne pas passer pour une brelle auprès des générations futures !

amicalement,


Vincent

bonjour Christian,

là, tu pars d'un postulat, que je sache lire un plan...
c'est flatteur pour moi, mais je n'ai pas ta maitrise de Sketchup ( tu te souviens tu devais me montrer )
je ne me sers du plan que comme inspiration, et mon établi va être très "librement" inspiré !
j'avais anticipé ce problème pour les traverses basses en ne les positionnant pas au même niveau, j'ai "zappé" celle du haut, tant pis , je trouverai bien une solution.

merci de ton intérêt pour mon projet,

amicalement,

Vincent

j’attends avec impatience de voir ça.

Comme tu es en train de prendre de l'avance, je vais pouvoir m'inspirer de ta réalisation, donc éviter pas mal d'erreur, et c'est tant mieux !

Amicalement,

Vincent

bonjour,

ça faisait un petit moment que je n’étais pas passé ici, c'est vrai, j'ai commencé un établi ...
Bien sur, Toma lui, il a déjà fini le sien, bien sur Pompom il a les chevilles qui enflent tellement avec le sien qu'il à du se faire une plaque pour les calibrer !
Et oui, nous ne sommes pas tous égaux, moi je traine en route.
Mais il fallait ce weekend que je déligne un plateau de noyer, pour un nouveau projet à venir, j'en ai donc profité pour déligner également le bois destiné au futur plateau de mon futur établi .

j'ai sélectionné quelque morceaux de chêne,



je les coupe à 1600 mm



puis je déligne en bande de 90 mm



pourquoi 90 ?
j'ai prévu un plateau de 80 mm, mais je dois encore corroyer, donc je préfère garder un peu de gras.



c'est pour cette même raison que j'ai préparé 23 bandes, elles font 34 mm d'épaisseur, j'ai donc potentiellement un plateau de 78 cm !

mais là aussi, après le corroyage je vais laisser en tas sur le sol de mon atelier au moins 4 mm de copeaux  par morceau et si j'ai une ou deux mauvaise surprises, je ne veux pas  avoir à tout ressortir pour couper un  bout de bois.

Voilà, rien de plus aujourd'hui, mais c’était juste pour faire taire les médisances Tourangelles...

Amicalement,

Vincent

Ave
Les beaux jours
Le beau boulot.
Ca reprend.

On voit le prochain chantier, si, si
Les chutes de la photo 2 pour faire des caches pots de la photo 1
Allz bonne semaine, je rentre aussi

Tu as déjà fini la console de bout de canapé ?

Enfin, content que tu t'y remettes, j'ai des finitions à faire sur le miens, ça va me motiver.

@+

Bonjour à tous,

Christian, concernant le nombre de plateaux utilisé je ne sais pas, j'ai surtout essayé de sélectionner des plateaux de quartier (pas de cœur) ou ceux qui s’étaient déjà fendus,  estimant qu'ainsi les tensions du bois avaient disparu.
je ne sais pas si j'ai eu raison, l'avenir me le dira.

je me suis d'ailleurs inspiré de propos de Niaproun me conseillant de garder précieusement les chutes autours des fentes car elles sont quasi indéformables ( dixit) .
j'ai conservé les plus fines pour réaliser le caisson à tiroirs .

Blaise, la console n'est pas même ébauché, j'ai juste déligné un plateau de noyer



et fais quelque copeaux...



amicalement,

Vincent

Ave
Ah oui, quand même !
Je ne sais pas si elle la 636 avait beaucoup servi mais là elle se rattrappe
je t'avais dit, pas prétentieuse, mais solide et vaillante.
Sur ton noyer garde bien les chutes de départ de branches ( en bas à droite sur la photo) à l'occase je te montre comme l'utiliser.

Bon je m'y remets.

Tu as raison pour la 636, une "bonne travailleuse sans parlote" , ça change la vie ces outils là !

je t'ai écouté, je ne jette aucune chute du noyer, j'ai gardé le moindre bout , en attendant tes conseils d'utilisation,

amicalement,

Vincent

Bonjour Vincent & a tous

 ça chôme pas ici  .... c'est du lourd le débit du plateau d'établi  , et cette scie plongeante me fait de plus en plus de l’œil ,
ravi que la 636 ne faille pas à la tâche , a tu trouvé le petit bloc de pierre a rafraîchir les fers sur la bécane car à la vue du boulot qui l'attend cela lui fera  très certainement du bien  si non passe chercher le mien à la maison

 J-Luc

bonjour à tous,

de retour de deux jours sous le soleil Normand, je peux vous faire part des avancées du weekend dernier.
Comme j'ai une pose entre deux commandes, j'en ai profité pour reprendre un peu ce vaste chantier.

j'avais prévu d'attaquer le plateau (simple ou double ? ) mais vos échanges à ce sujet me font hésiter, donc en attendant la fin des cogitations je reprend le piètement.

il me reste à fixer les trois traverses longues, donc à tailler 6 mortaises;

je commence par les tracer



suite à de nombreuses remarques judicieuses lu ça et là, je laisse 8 cm sous les traverses basses pour passer le pied

une fois tracé, je triche un peu,



puis j'attaque aux ciseaux



comme vous pouvez le remarquer, je passe vraiment à raz de la cheville, et je tombe pile sur le tenon de la traverse latérale.

je ne pense pas que ce sois un problème, mais il faut faire attention.
Bon, comme les pieds et les traverses ont une section de 110 x 110, ça ne devrait pas bouger .



je m’efforce de les faire le plus serrés possible, j'ai du mal à les entrer lors de mes montages à blanc, et je dois les ressortir au pied de biche !





une fois que les 6 mortaises sont faites ( je vous passe les détails ) je prépare les tenons, en y passant un petit coup de râpe, pour y faire tenir la colle.

vu que mon piétement n'est pas très grand j'ai prévu de le coller totalement, il ne sera pas démontable.



Après un dernier montage à blanc complet, j'attaque le collage









c'est un moment un peu stressant, il faut réussir à positionner correctement les trois traverses, à les présenter simultanément, à ne rien faire tomber, à tout rentrer d'équerre, et serrer l'ensemble !



bilan de l'opération, sur les 6 assemblages, j'en ai un qui ne jointe pas !
Et ce n'est pas faute de lui avoir tapé dessus, j'ai même sorti la masse, dans le style bourrin, mais rien n'y fait !
quant à tout ressortir pour nettoyer la mortaise, c'est mission impossible, il n'y a plus rien qui bouge...

c'est d'autant plus rageant que lors du montage à blanc je n'avais aucun jour, et que j'ai tout soufflé avant le collage pour éviter ce type de désagrément.

tant pis, je vais devoir flipoter...







au passage, je ne vois pas comment j'aurai pu réaliser cet assemblage sans mes 4 Bessey de 150 cm je les trouve souvent encombrant, mais là, c'est le top !



une fois mes flipots secs, j’arase,



voilà, il est temps de redresser la bête,



ça pèse son poids !

je cheville tous mes assemblages, chevilles non traversantes, de 12 mm par 70 de long





ensuite je rabote le désaffleur de mon flipot



un peu de losung et je ponce, d’abord grain 80, puis 180

le voilà près pour une première couche d'huile dur







bon, ça m'a bien occupé, mais je suis content du résultat.



mon loupé n'est pas trop voyant,



les autres assemblages sont nickels ( ce n'est pas de la colle, c'est de la cire )



Maintenant je n'ai plus qu'à attendre que Christian passe dans le secteur pour m'aider à le descendre de son piédestal,

la suite .... je ne sais pas quand,

amicalement,

Vincent

Voilà donc un piètement qui a sa place dans une habitation !
Super soigné,
Félicitations
++
Renaud

petite intervention qui n'a rien a voir avec le sujet
( je vois au fond le casier a tiroirs en plastique
ils ont tous la meme maladie de plier avec le temps )
parenthèse refermer

Superbe, Vincent !

Ton souci d'assemblage est vraiment surprenant. Pourquoi n'as tu pas pu constater ce souci lors du montage à blanc ?
Est ce lié à un problème d'équerrage ? car tu dois pouvoir retrouver cette difference de quelques mm quelque part dans les cotes de ton pietement.
Qui a tres bonne mine, soit dit en passant.
Je viendrais bien t'aider à le descendre de son piedestal, mais je n'ai plus de bagnole...

Vivement le plateau, donc !!

Amicalement,
fred

Bonjour,

Je suivais silencieusement ce fil

Vincent, c'est un assemblage robuste qui ne craindra pas le rabot, bravo !
J'ai une question : pourquoi privilégier l'assemblage collé sur le piétement, d'autant plus que tu as aussi chevillé ?
Pour les gros assemblages comme ça où on a de la matière, j'utilise uniquement les chevilles à la tire.
En effet, pas de stress au montage, on a tout son temps et si, comme toi,
on a un tenon qui refuse de rentrer, on peut toujours démonter et ajuster.
En cas de déménagement, pas besoin de se casser le dos : on démonte.
Par ailleurs, j'ai noté une meilleure stabilité des assemblages chevillés qui ne se relâchent quasi jamais.
Et si ça arrive, on peut toujours changer la cheville.

Encore bravo, je continue de suivre tes avancées

++JM

Salut,
Une hypothèse... ?
Ton assemblage à blanc est très serré.
Tu encolles et ça prend du temps... le bois gonfle un peu, juste ce qu'il faut pour gêner la manoeuvre finale.
Le temps passe encore, tu serres et tu tapes tant et plus.
La colle commence à prendre et c'est trop tard.
Bref, c'est un scénario... est-il crédible ?
++
Renaud

6°sens a écrit:Salut,
Une hypothèse... ?
Ton assemblage à blanc est très serré.
Tu encolles et ça prend du temps... le bois gonfle un peu, juste ce qu'il faut pour gêner la manoeuvre finale.
Le temps passe encore, tu serres et tu tapes tant et plus.
La colle commence à prendre et c'est trop tard.
Bref, c'est un scénario... est-il crédible ?
++
Renaud

C'est un scénario tout à fait envisageable. Ou tout simplement le volume pris par la colle... qui n'arrive pas à partir