l'établi de Samuel - conception, plateau et presse allemande (1ere partie)

Desmo, le plateau fini fera 70*250

Brice, tu as raison de nuancer ton "que" quand je vois ce qui reste à faire je me dis que je vais devoir glisser un ou deux projet entre temps!



Alain, tu choisis, mais le mieux c'est que tu viennes... c'est marrant que tu dises ça, cette après midi je "donnais des cours" de tournage et de défonceuse à un copain de passage et je me disais que je me verrais bien organiser des stages gastronomie, bricolage découverte de la réunion...

cette après midi je "donnais des cours" de tournage et de défonceuse à un copain de passage et je me disais que je me verrais bien organiser des stages gastronomie, bricolage découverte de la réunion...

... Ouais ! Tous en short...

Tu as déjà passé une finition ou c'est simplement ton coup de rabot qui donne ce "luisant" ?
Pour nous, c'est une vision féérique !!! Surlecutante, quoi...
++
Renaud

Absolument rien ... vive la finition au rabot !

Bonjour Samuel

+1 avec surculeter, trop beau et je me posais la même question que renaud au sujet du brillant
en tout cas c'est une superbe essence le tamarin je connaissais pas
et au niveau dureté tu le comparerai à quel bois de chez nous
pour les cours de gastronomie et de bricolage c'est une idée mais bon
c'est pas la porte à coté, on prend pas la voiture et hop deux heures d'autoroute on y est

Ben... va me falloir quelques heures de pratique pour en arriver là !

Peut-être aussi quelques essais d'affutage. J'ai tendance à laisser des traces (fines, mais quand même...)
Pour les pièces étroites ça baigne mais dès qu'il faut y aller en plein panneau comme toi, je ne suis pas satisfait.

pompom37 a écrit:Bonjour Samuel

+1 avec surculeter, trop beau et je me posais la même question que renaud au sujet du brillant
en tout cas c'est une superbe essence le tamarin je connaissais pas
et au niveau dureté tu le comparerai à quel bois de chez nous
pour les cours de gastronomie et de bricolage c'est une idée mais bon
c'est pas la porte à coté, on prend pas la voiture et hop deux heures d'autoroute on y est

Ave
Pour le tamarin c'est la famille des acacias

J'ai aussi retrouvé ça qui vient de l'ONF qui en principe gére la quasi totalité du tamarin produit.

L'avancement est toujours aussi passionnant. Il est vrai que le veinage du tamarin est impressionnant.
Que peut on trouver de similaire en métropole ?

@+
Eric

Bonjour

Que dire sur le tamarin??? question dureté, je suis un peu dessus, j’espérai mieux. Pour ce qui est de le comparé avec un bois de métropole, parfois il me fait penser au veinage du noyé... mais lorsque je vivais en métropole je n'était pas encore boiseux... alors mes propos sont à nuancer

Je devais vous parler de mon flipot...
J'ai simplement mais bêtement couper la planche du fond du fourzitout sans compter les deux languette aux extrémités ( heureusement pas sur toute la longueur)

heureusement j'avais la chute, j'ai décidé de faire un assemblage en sifflet,  sauf que la dite chute était trop courte pour passer dans mon gabarit ( cf vidéo poutre en lamellé collé), je l'ai donc collé sur la planche mais en intercalant une feuille de papier, une fois sec je découpe à la louche... non à la scie à ruban



puis finition au rabot pour que la surface soit rigoureusement plate et je cglisse un ciseau à bois dans le papier pour séparer les combatant.



Je les colle avec un peu de sel pour limiter le glissement, mais ça glisse quand même un peu! Re coup de rabot pour affleurer



et le guillaume pour la rainure car j'ai pas envie de rerégler la toupie





avec des dominos et une coupe droite mon raccord aurait été plus net care mopins consomateur de bois ce qui fait que la continuité des fibre aurais été meilleur, mais j'ai pas envie de mettre des dominos dans cet établi

le reste vous l'avez déjà vu

Bonjour Samuel

Pourquoi ne pas avoir fait une rainure/languette (comme pour du parquet) en bout ? Tu aurais enlevé moins de matière et du coup ta continuité des fibres aurait été meilleure.
Cela dit, ça t'entraîne aux raccords en sifflet.

Pour ton collage qui a glissé malgré le sel, tu aurais pu utiliser la technique des luthiers pour le collage des têtes de guitare : un clou peu enfoncé là où tu as fait ta feuillure (celle au guillaume), la marque du clou serait partie au feuillurage, et le clou aurai évité que ça glisse.

Pour les luthiers, c'est plus facile, parce qu'ils enlèvent pas mal de matière en détourant la tête, mais dans ton cas, tu avais peu de marge, ce qui ne rend pas la technique impossible pour autant.


Ca reste une sacré belle réalisation (j'ai négocié pour avoir du frêne pour me faire un établi mais je le ferai plus dans le style de celui de JoV, et avec une presse rapide en façade, c'est d'un confort inégalable à mon sens), je suis régulièrement et c'est beau !

Ave
la technique du sel fonctionne généralement bien, sauf avec les colles solvant aqueux comme les PVA.
Les anciens dont ont loue le travail utilisaient aussi du sable et en plus cela comblait les assemblages pas top
Ce qui fait que quand on démonte un collage et que l'on cure la mortaise il vaut mieux avoir de vieux ciseaux dédiés à ce travail. Le travail à l'ancienne, j'ai donné, c'est parfois une porcherie
Le sel avec des PU c'est nickel.
Je suis, je suis, et je trouve de bonnes idées.
A+

niaproun a écrit:Ave
Les anciens dont ont loue le travail utilisaient aussi du sable et en plus cela comblait les assemblages pas top
Ce qui fait que quand on démonte un collage et que l'on cure la mortaise il vaut mieux avoir de vieux ciseaux dédiés à ce travail. Le travail à l'ancienne, j'ai donné, c'est parfois une porcherie
Le sel avec des PU c'est nickel.
Je suis, je suis, et je trouve de bonnes idées.
A+

Heu moi je ( j'essaye ) travaille à l'ancienne, ( outils à main ) et je ne crois pas que ce soit de la porcherie, j'ai aussi vu des choses faites avec des belles machines modernes qui auraient bien fait de regarder le travail des anciens.
Bon ben je sors
Amitiés
Cyrille

silmarils94 a écrit:

niaproun a écrit:Ave
Les anciens dont ont loue le travail utilisaient aussi du sable et en plus cela comblait les assemblages pas top
Ce qui fait que quand on démonte un collage et que l'on cure la mortaise il vaut mieux avoir de vieux ciseaux dédiés à ce travail. Le travail à l'ancienne, j'ai donné, c'est parfois une porcherie
Le sel avec des PU c'est nickel.
Je suis, je suis, et je trouve de bonnes idées.
A+

Heu moi je  ( j'essaye ) travaille à l'ancienne, ( outils à main ) et je ne crois pas que ce soit de la porcherie, j'ai aussi vu des choses faites avec des belles machines modernes qui auraient bien fait de regarder le travail des anciens.
Bon ben je sors
Amitiés
Cyrille

Ave
Ben oui j'ai écris Parfois

Il ne faut pas croire, il y a quelques décennies ou quelques siècles les gougniafiers les bras cassés et les truands existaient déjà .
Un autre exemple assez récent.
Je récupére un petit meuble en placage qui avait subit pas mal d'avaries dont l'humidité
Placage décollé et éclats.
Donc à reprendre, je démonte et surprise le bois lamellé qui formait l'ossature, qui dans les meubles de luxe était en tulipier, était en fait un infâme collage de lattes qui ressemblaient plus à des chutes qu'a du bois. Farci de noeuds qui avaient joués dans tous les sens entrainant l'éclatement et l'humidité avait achevé le travail.
Ancien, mais mal fait.

Désolé pour la pollution du post

bonsoir,

d’accord avec toi niaproum j'ai rencontré les même surprises que toi
et plus souvent de mauvaises constructions que de bonnes
je trouve ton analyse pertinente, j'arrête de polluer le post.

Petite journée aujourd'hui !

J'ai fait la finition à l'intérieur du fourzitout car elle ne serra pas simple à faire ensuite... vraiment génial ce rabot !



J'ai assemblé toujours pas chevillage à la tire les alèse du plateau arrière



puis j'ai préparé les planchettes qui forment le plan incliné permettant de facilement vider les copeaux du fourzitout



Encore quelque coup de rabot et je vais pouvoir attaquer la structure



Notez au passage que j'ai fait un boulette, l'alèse de gauche se retrouve avec un défaut sur le dessus... on verra plus tard ce que je ferais pour masquer ou pas ce petit pb

Bonjour Sam, bonjour à tous,
Si il est si génial ce rabot, peut-tu en parler un peu plus?
Amitiés
Cyrille

salut

C'est marrant, Sam, tu ne rabotes pas ta planche des deux cotés avant de la refendre ?

C'est ce que je fais, ce qui permet de repartir avec les deux morceaux déjà dégauchis, quand le bois n'est pas trop nerveux. Sinon, effectivement, ce n'est pas la peine, il faut refaire le travail.

Encore du joli travail.

Une question que je me pose, les planchettes pour vider le fourzitou, elles sont juste posées ? Elles vont rester comme ça ou tu va juste les mettre pour faire le ménage (à moins que j'ai raté une quelconque fixation) ?

Bonjour Samuel et tous !

Magnifique travail, cet établi va etre fantastique !

@Granju : pour la fixation de la planchette du fourzitou je dirai que celle ci vient s'encastrer dans le partie biseautée que l'on voit dans la derniere photo en bas a droite !

Reprends moi Samuel si je me plante !

Amicalement LIonel

Bonsoir Samuel et à tous ,
c'est juste somptueux , le bois est superbe et le travail au moins autant

Bonne continuation

Alors,

Le rabot c'est un lie n°164 à angle faible, j'en parlais il y a peu avec Vincent, pour un rabot à angle faible il à la particularité d'avoir le réglage de la lame qui ne se fait pas en direct  mais avec une petite pièce ( Vincent j'ai oublié le nom ) qui fait levier. J'y vois un avantage c'est que la vise est facilement accessible mais du coup il y a plus des jeu dans le mécanisme.
Je possède deux lames pour ce rabot, une avec un angle d’affûtage de 25° et un autre, celle monté aujourd'hui, avec un angle de 45° ce qui en cumulant l'angle du berceau porte l'angle de coupe à  plus de 50°. Un tel angle est intéressant dès que le fil du bois est un peu torturé, c'est souvent le cas du tamarin, car il permet de limiter l’arrachement dans le contre fil.
Après, un bon état de surface est obtenu avec une lame très peu sortie et une lumière la plus fine possible permettant d'évacué le copeau, ça avec les bon maître que nous avons ici, nous l'avions compris depuis longtemps. Sauf que au risque d'enfoncer une porte ouverte, ce réglage ne fonctionne que si la surface de travail est rigoureusement plate, sinon la lame elle ne mord pas! Jusqu'à présent je parvenais à avoir un bel état de surface sur une petite surface, maintenant avec un peu plus d'habitude, je suis plus rigoureux, je ne cherche plus à supprimer un défaut de surface en travaillant sur une petite zone. Si le rabot est bien réglé et qu'il ne mord pas c'est que la zone de travail et concave, il faut donc agrandir la zone de travail...

Je ne sais pas si je me fait comprendre??? je compte un peu sur Vincent ou Alain pour préciser ce que je commence à comprendre.


Alain, pour les planchettes, j'ai fait comme cela car mon bois était plutôt bien droit et que les planchette sont suffisamlent courte pour ne pas nécessiter un passage sur la dégo

Granju, elles sont simplement posées, calé d'un coté sur l'entaille faite au guillaume et de l'autre en appuis sur l'alèse. C'est largement assez car il me faut glisser une lame si je veux les sortir

Beau travail !! et belles photos !! Bravo Samuel.

Bonsoir Sam,
Donc tu l'utilises exactement comme un racloir.
Merci d'avoir répondu
Amitiés
Cyrille

Bonjour

Cet établi va être magnifique sans nul doute, je ne sais même pas pour ma part si j'oserais risquer d'y mettre un coup de scie ou si je le placerais sous cloche en exposition.

TOUTENBOIS a écrit: je suis plus rigoureuse

, c'est l'esprit matheux qui ressort alors que nous réfléchissons à la suite de notre texte?

Bonne journée

Stéphane

silmarils94 a écrit:Donc tu l'utilises exactement comme un racloir.

Bonsoir,
J'ai un équivalent et je ne le compare pas à un racloir.
Les copeaux sont quand même bien différents.
Je comparerais ceci à un racloir... en mieux.
++
Renaud

Je possède deux lames pour ce rabot, une avec un angle d’affûtage de 25° et un autre, celle monté aujourd'hui, avec un angle de 45° ce qui en cumulant l'angle du berceau porte l'angle de coupe à plus de 50°. Un tel angle est intéressant dès que le fil du bois est un peu torturé, c'est souvent le cas du tamarin, car il permet de limiter l’arrachement dans le contre fil.
Après, un bon état de surface est obtenu avec une lame très peu sortie et une lumière la plus fine possible permettant d'évacué le copeau, ça avec les bon maître que nous avons ici, nous l'avions compris depuis longtemps. Sauf que au risque d'enfoncer une porte ouverte, ce réglage ne fonctionne que si la surface de travail est rigoureusement plate, sinon la lame elle ne mord pas! Jusqu'à présent je parvenais à avoir un bel état de surface sur une petite surface, maintenant avec un peu plus d'habitude, je suis plus rigoureuse, je ne cherche plus à supprimer un défaut de surface en travaillant sur une petite zone. Si le rabot est bien réglé et qu'il ne mord pas c'est que la zone de travail et concave, il faut donc agrandir la zone de travail...

C'est parfaitement limpide. Vincent ajoutera sans doute à ton explication une vingtaine de pages très instructives, mais pour ce qui me concerne, je ne vois pas quoi ajouter à cette explication magistrale.

silmarils94 a écrit:Donc tu l'utilises exactement comme un racloir.

je crois que Sam l'utilise comme un rabot.

Renaud, tu m'as grillé sur le fil.