Garatelier anti-procrastination

Pour les montants coupés en trop, ce sera l’occasion d'apprendre aux ouvriers le tracé et la réalisation d'un trait de Jupiter (pour une fois qu'il est pas en new calédonie, le gonz !)
Pour le reste, c'est vrai que l'exploitation familliale a ses limites
Pour les suspentes, un laser 2 lignes, voire même une seul, et c'est plié !

@+

Coucou m'sieurs-dames

Peu d'avancées récentes pour raison d'arrêt maladie depuis plusieurs semaines. Un mal pour un bien probablement quand ton corps (et ta tête) te font comprendre à quel point il faut que tu changes de boulot.

Un gros manque d'énergie et un cerveau brumeux, pas idéal pour se motiver à bricoler en ce mois de novembre qui n'en finit pas!

En plus, le plafond et ses suspentes c'est un truc qui ne me plait pas du tout et je ne trouve pas de mode opératoire qui me permette de faire bien et vite. Bref, un peu la galère pour le débutant travaillant seul que je suis dans cet exercice... bon le fait d'avoir l'activité cérébrale d'un gastéropode neurasthénique ne doit certes pas aider.



Donc, ben je laisse ça en stand-by pour le moment et je décide de régler le problème des supports sous la faitière. Et là, ça bidouille, on tente une v1, puis une v2, puis une v3 pour finalement aboutir à un truc pas si pire à base de chutes des montants, réglées par 2 en les faisant coulisser jusqu'à être toutes alignées sur un cordeau de référence (sans oublier l'épaisseur des plaques d'OSB 9mm qui viendront s'y fixer, ben oui la v3 était bonne mais il a fallu tout démonter et retailler de 9mm, évidemment).

Bref, ça donne ça :






J'vous avais prévenu c'est pas du Ishitani  

Histoire de me justifier de tout le temps perdu à faire les vide-greniers et à scroller sur LBC au lieu de bricoler dans le garatelier, voilà quelques achats récents qui trouvent leur utilité aujourd'hui :


- une ceinture à outils -> C'est con mais du coup plus besoin de redescendre de l'échelle toutes les 30s (en pestant bien sûr) ou de grimper à 4m avec des vis dans la bouche, la visseuse à choc dans une main et l'équerre dans l'autre et des suspentes dans les poches... Je me suis dit plusieurs fois que c'était moyen niveau sécu et pas franchement optimal au niveau efficacité! Donc, petite ceinture de seconde main, made in France kipluzè (oui môssieu, ça existe encore), 10 roros + fdp sur LBC. Achat bien pratique!
- plein de vis de qualité qui m'ont été bien utiles, une dizaine de boites, des petites, des moyennes et des grandes tailles, toutes quasi pleines pour 1€ sur un vide-grenier. Quand je pense que j'ai hésité    


- un bébé échafaudage. Il n'est pas bien grand, il ne me permet pas d'aller jusqu'à la faitière mais c'est quand-même bien plus confortable et sécu que de tout faire sur l'échelle (traçage/perçage/perfo/vissage/etc...). 80 cahouètes bien investies et à 20 minutes de la maison avec des vendeurs super sympas en plus (et 25 minutes à discuter rénovation sur un parking de supermarché).

- pas sur les photos : un rabot électrique Ryobi des années 90 neuf (made in Japan sans cochonium à cette époque) dans sa boite avec accessoires et un jeu de fers de rechange pour 25 brouzoufs dans un vide-maison à 5 min. -> pratique pour raboter certains défauts de mon délignage initial. Et puis ça me servira à coup sûr pour le plateau de l'établi à rénover qui est pas plan-plan (et c'est un euphémisme).

Bon, j'ai bien brodé sans rien montrer d'intéressant donc place au roman-photo :


Démarrage tranquille.


On prend confiance et hop, bien lancé on oublie qu'on est passé sur l'autre pan de toiture -> découpe dans le mauvais sens  


Bon ben rustine et ça ne se voit même pas!  


Voilà c'est pas ouf comme avancées mais je fais avec mes moyens du moment (rappel : niveau bivalve sous Prozac) et même si c'est pas grand-chose et ben ça m'a fait un bien fou de couper, visser, taper des trucs et ça c'est cool.

Et parce-que des fois, au milieu de ce mois de novembre interminable, il fait beau en Bretagne et que tout ce qui fait du bien est bon à prendre : saucisse-frites en bord de mer sous le soleil  


P.S. : Bien sûr, ça n'a pas duré ; depuis il flotte comme vache qui pisse et il fait 20°C à peine (à l'intérieur..., dehors 17°C grand max ).

Bon, trois mois après où en est-on de ce garatelier? Fini? Pas du tout...
Mais bon, ça a un poil avancé malgré tout.

Donc, petit à petit j'ai tant bien que mal installé ces satanées suspentes. Je n'ai finalement pas trouvé mieux que de prendre un point bas périphérique de niveau, un point haut de niveau sous la faitière (matérialisé par les bidules en bois de bout), qui correspondent à chaque fois au niveau du futur plafond en OSB. Ensuite, pose d'un cordeau en périphérie de chaque section de toiture (donc 6 en tout pour ceux qui ont suivi jusque-là), pose des suspentes en bordure puis re-cordeau horizontal entre chaque binôme de suspentes latérales et tout logiquement pose du reste des suspentes en décalé.



Evidemment, rien n'est à 100% parfaitement droit ce qui occasionne de joyeuses bordées d'insultes quand les suspentes sont trop courtes... et qu'il faut rallonger pour visser    



J'imagine que ça doit être d'une simplicité désarmante pour la plupart d'entre-vous mais j'avoue avoir trouvé ça super-pénible. Et donc ça a été très long. Et chiant. Mais bon, à coup de demi-journées à gauche à droite ça se fait.


Petit test avec quelques rails pour vérifier et ça n'a pas l'air -trop- dégueu.



Bon, les suspentes c'est fait  

Bon, les suspentes sont finies et on est déjà mi-septembre    
Et l'hiver va pas tarder à arriver, officiellement hein parce que si on est breton et honnête, ça fait bien un an qu'on oscille entre un automne maussade et un hiver pluvieux... bref.

Donc ce serait pas mal que le dieu de la motivation me foudroie et que je profite de la dispo de ma chère et tendre pour poser quelques rouleaux de basalte fondu et barbapapaïfié... allez, il y a un rayon de soleil, on fonce.





C'est moins chiant que ce qu'on m'avait promis et c'est allé beaucoup plus vite que la pose des suspentes diaboliques, ça c'est cool. Bon, évidemment ça a duré bien plus longtemps que le rayon de soleil mais ça c'est une autre histoire  

On enchaîne avec la pose des rails et voilà un plafond isolé.

... de tout ce temps, etc...

1 - Ben déjà, trouver un lève-plaque capable de poser en rampant à 4m30... et ça ça n'a pas l'air de courir les rues. Recherche en cours...

2 - Ensuite, répondre à une question existentielle qui s'est posée pendant la pose de l'isolation : comment je ventile entre sous-toiture et isolation. En partie basse c'est plus que ventilé et sur toute la longueur, sur les deux pans de toiture (voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Par contre en haut il n'y a rien : les tuiles de faitage sont scellées et il n'y a aucune chatière. Il y a un film (écran de sous-toiture?)posé directement entre voliges et ardoises et environ 6 à 8 cm de lame d'air entre le dessous des voliges et l'isolant. J'ai donc bien l'impression qu'il va falloir créer des ventilations hautes    
Qu'en pensez-vous les métabricoleurs?

3- Une fois le chapitre toiture/plafond terminé -> isolation murale/pose OSB mural -> isolation sol/pose OSB sol -> paroi séparative en ossature bois avec vitrages fixes et baie vitrée coulissante (achat d'opportunité récent sur LBC à pas trop cher).



Et si ça se trouve je pourrais emménager avant la prochaine dissolution...  

... j'ai encore accumulé du merdier à retaper. Mais bon, pour ma défense, ça servira bel et bien dans l'atelier

C’est cool d’avoir des News, le moral semble bon ! Ça va le faire, bravo en tout cas !

Jcb84 a écrit:C’est cool d’avoir des News, le moral semble bon ! Ça va le faire, bravo en tout cas !

C'est vrai que c'est finalement dans ces moments de bricolage que je me sens le plus détendu en ce moment. La concentration et les tâches manuelles sont idéales pour éviter cogitation et pensées déprimantes... bon, à part la pose des suspentes bien sûr

C’est clair que les suspentes c’est une tannée 🥵
Perso, je pose ça, au laser c’est plus simple que les cordelettes