Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Salut Michmich, je supposes que tu connais mais au cas ou :
https://www.youtube.com/user/EngelsCoachShop/videos
C'est pas la même echelle
https://www.youtube.com/user/EngelsCoachShop/videos
C'est pas la même echelle
meles- Admin
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Bonjour,
Effectivement je connais, je suis abonné depuis plus d'un an. C'est excellent! Si après avoir tout visionné on ne sait toujours pas comment c'est fabriqué, inutile d'aller plus loin… Merci de l'avoir mentionné, cela permettra aux autres spectateurs d'en apprendre davantage. Ce W-E les petits enfants sont là… l'atelier restera fermé à double tour, car les petites mains d'enfants curieux, c'est fragiles….
Effectivement je connais, je suis abonné depuis plus d'un an. C'est excellent! Si après avoir tout visionné on ne sait toujours pas comment c'est fabriqué, inutile d'aller plus loin… Merci de l'avoir mentionné, cela permettra aux autres spectateurs d'en apprendre davantage. Ce W-E les petits enfants sont là… l'atelier restera fermé à double tour, car les petites mains d'enfants curieux, c'est fragiles….
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Avemeles a écrit:Salut Michmich, je supposes que tu connais mais au cas ou :
https://www.youtube.com/user/EngelsCoachShop/videos
C'est pas la même echelle
très intéressant
Habitant une maison ancienne qui était un atelier de charron (jusqu'après-guerre) ces videos sont très parlantes.
Par contre une chose m'étonne ces roues de chariot traditionnels US semblent être droites et ne pas avoir d'angle de carossage ni d'écuanteur.
Ce qui necessite donc des roues plus fortes et partant bien plus lourdes, mais plus simples à réaliser.
Ils avaient du opter pour une solution basique mais simple à maintenir où que l'on soit.
Dans la cour, j'ai encore la roue de pierre qui servait à brider la roue au moment du cerclage et à faire rentrer les rais dans le moyeu en conservant l'angle d'écuanteur voulu. comme cette roue de pierre fait 2,5 m et 30/40 cm d'épais doit peser, à visto de nas, dans les 3,5 à 4 tonnes, j'ai donc construit le revétement de pavés, autour sans la déplacer
niaproun- complétement accro
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Salut
Niaproum serais t'il possible d'avoir une photo de la roue en pierre
Niaproum serais t'il possible d'avoir une photo de la roue en pierre
fazer- complétement accro
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niaproun- complétement accro
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
@ niaproun,
Et les autres…
J'ai profité du W-E pour regarder à nouveau certaines des vidéos de fabrication des roues proposées par "EngelCoachShop". Puis, cherché dans ma documentation des références de valeur d'angle de carrossage et d'écuanteur.
Voici une partie du texte exact définissant ces angles (avec leur nomination d'époque) copié sur le livre "L'art pratique du CHARRON-FORGERON", chapitre démonstration de la roue.
Extrait:
"dans la planche 3, nous avons un essieu de 56mm à la fusée qui correspond généralement à la grosseur du corps; le carrossage de cette fusée est de 65 mm par mètre, la roue a donc par conséquent 65 mm par mètre de devers; le rais portant à terre doit être vertical c'est à dire que la roue ayant 1 m 500 de hauteur, le devers est de 1,500 x 65 divisé par 100, ce qui donne 97 mm,50, soit 48 mm, 75 que l'on devra donner d'écuanteur aux rais lorsque la roue est ferrée…
Avec les dimensions données par ce texte il est facile de calculer l'angle de carrossage:
En partant d'un triangle rectangle, on a tangente de l'angle aigu = 65mm (côté opposé) divisé par 1000 mm (côté adjacent) = 0,065 ce qui donne un angle de 3°,71.
Puis celle de l'écuanteur:
Commençons par déterminer les valeurs de calcul: 1500 mm divisé par 2= 750 mm pour un devers de 48mm, 75 annoncé dans le texte.
En partant d'un triangle rectangle, on a tangente de l'angle aigu = 48 mm, 75 divisé par 750 mm= 0,065 ce qui donne un angle identique de 3° 71
Je crains fort que ces valeurs d'angle ne soient pas réellement perceptible à l'œil nu. Il est possible que les machines servant à réaliser les roue soient directement réglées sur ces angles de base et que l'écuanteur se fasse sans même que nous nous en rendions compte. Le biseau (destiné à assurer un contact sur toute la largeur de la jante) étant ensuite donné lors du ponçage final de l'extérieur de la jante.
J'ai ensuite vérifié la valeur de ces angles sur les différents graphiques explicatifs dont je dispose. Leur valeur est largement exagérée, sans aucun doute dans le but didactique de les rendre davantage visibles ce qui donne une impression trompeuse vis à vis de la réalité.
J'espère que cela répond à ton interrogation.
Et les autres…
J'ai profité du W-E pour regarder à nouveau certaines des vidéos de fabrication des roues proposées par "EngelCoachShop". Puis, cherché dans ma documentation des références de valeur d'angle de carrossage et d'écuanteur.
Voici une partie du texte exact définissant ces angles (avec leur nomination d'époque) copié sur le livre "L'art pratique du CHARRON-FORGERON", chapitre démonstration de la roue.
Extrait:
"dans la planche 3, nous avons un essieu de 56mm à la fusée qui correspond généralement à la grosseur du corps; le carrossage de cette fusée est de 65 mm par mètre, la roue a donc par conséquent 65 mm par mètre de devers; le rais portant à terre doit être vertical c'est à dire que la roue ayant 1 m 500 de hauteur, le devers est de 1,500 x 65 divisé par 100, ce qui donne 97 mm,50, soit 48 mm, 75 que l'on devra donner d'écuanteur aux rais lorsque la roue est ferrée…
Avec les dimensions données par ce texte il est facile de calculer l'angle de carrossage:
En partant d'un triangle rectangle, on a tangente de l'angle aigu = 65mm (côté opposé) divisé par 1000 mm (côté adjacent) = 0,065 ce qui donne un angle de 3°,71.
Puis celle de l'écuanteur:
Commençons par déterminer les valeurs de calcul: 1500 mm divisé par 2= 750 mm pour un devers de 48mm, 75 annoncé dans le texte.
En partant d'un triangle rectangle, on a tangente de l'angle aigu = 48 mm, 75 divisé par 750 mm= 0,065 ce qui donne un angle identique de 3° 71
Je crains fort que ces valeurs d'angle ne soient pas réellement perceptible à l'œil nu. Il est possible que les machines servant à réaliser les roue soient directement réglées sur ces angles de base et que l'écuanteur se fasse sans même que nous nous en rendions compte. Le biseau (destiné à assurer un contact sur toute la largeur de la jante) étant ensuite donné lors du ponçage final de l'extérieur de la jante.
J'ai ensuite vérifié la valeur de ces angles sur les différents graphiques explicatifs dont je dispose. Leur valeur est largement exagérée, sans aucun doute dans le but didactique de les rendre davantage visibles ce qui donne une impression trompeuse vis à vis de la réalité.
J'espère que cela répond à ton interrogation.
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Ave
Oui, bien sur.
j'ai eu une videao copiée depuis un film 8mm trourné chez moi en 1960, derniere année ou le charronà exercé.
Sur ce site Le travail du charron et sur la derniere image (assez mauvaise) on voit
La roue en bois était posée sur des petits trétaux (sellettes) et on devine une tige qui traverse le moyeu avec un écrou au dessus.
L'angle d'écuanteur, même léger fait que le moyeu est un peu au dessus du plan du bandage.
Lorsque le bandage se rétracte il enfonce les rais et a tendance à faire monter le moyeu, cette tige, réglable par l'écrou est fixée à la pierre (sur la photo de la mienne c'est l'anneau qui est au milieu) il est donc possible de limiter la "montée" du moyeu et donc l'écuanteur en obligeant les rais à s'enfoncer plutôt que de soulever le moyeu.
Il fallait donc une pierre solide, très lourde et parfaitement plane, d'ailleurs je m'en sers comme d'un marbre (même si c'est du calcaire ) quand j'ai besoin d'un grand plan de référence.
Ce que je ne vois pas dans ces roues actuelles c'est cet ajustement de l'angle par la lilmitation du déplacement du moyeu.
Ceci était utilisé pour faire des roues légéres très solides, typiques des voitures et caléches, pour les roues dites de charge on privilegiait des rais plus forts et droits. Les charges et les conditions de roulage de l'ouest américain ont du pousser à ces roues droites.
Dans une roue en bois le rais qui travaille doit être vertical au point d'appui au sol, alors par exemple que pour une roue de vélo le moyeu est supendu au rayon vertical, dailleurs on régle les rayons en les vissant par l'intérieur. Un rayon unique ne tient sur la jante que si il est pendu vertical.
Bon, je cesse cette digression et excuse moi de polluer ton fil.
Oui, bien sur.
j'ai eu une videao copiée depuis un film 8mm trourné chez moi en 1960, derniere année ou le charronà exercé.
Sur ce site Le travail du charron et sur la derniere image (assez mauvaise) on voit
La roue en bois était posée sur des petits trétaux (sellettes) et on devine une tige qui traverse le moyeu avec un écrou au dessus.
L'angle d'écuanteur, même léger fait que le moyeu est un peu au dessus du plan du bandage.
Lorsque le bandage se rétracte il enfonce les rais et a tendance à faire monter le moyeu, cette tige, réglable par l'écrou est fixée à la pierre (sur la photo de la mienne c'est l'anneau qui est au milieu) il est donc possible de limiter la "montée" du moyeu et donc l'écuanteur en obligeant les rais à s'enfoncer plutôt que de soulever le moyeu.
Il fallait donc une pierre solide, très lourde et parfaitement plane, d'ailleurs je m'en sers comme d'un marbre (même si c'est du calcaire ) quand j'ai besoin d'un grand plan de référence.
Ce que je ne vois pas dans ces roues actuelles c'est cet ajustement de l'angle par la lilmitation du déplacement du moyeu.
Ceci était utilisé pour faire des roues légéres très solides, typiques des voitures et caléches, pour les roues dites de charge on privilegiait des rais plus forts et droits. Les charges et les conditions de roulage de l'ouest américain ont du pousser à ces roues droites.
Dans une roue en bois le rais qui travaille doit être vertical au point d'appui au sol, alors par exemple que pour une roue de vélo le moyeu est supendu au rayon vertical, dailleurs on régle les rayons en les vissant par l'intérieur. Un rayon unique ne tient sur la jante que si il est pendu vertical.
Bon, je cesse cette digression et excuse moi de polluer ton fil.
niaproun- complétement accro
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Cela n'a rien pollué du tout. je suis loin de tout savoir sur le sujet et tout apport ou question est le bienvenu.
Il faut savoir que de la théorie à la pratique il y a tout un monde et sans doute bien des Charrons de village travaillaient d'une manière empirique en bénéficiant de l'expérience de ceux qui l'avaient précédé. D'où des angles d'écuantages qui peuvent paraître exagérés mais étaient néanmoins efficace dans le type de routes et chemins rencontrés localement, alors qu'en ville il y avait déjà une recherche du beau et allégé.
Il faut savoir que de la théorie à la pratique il y a tout un monde et sans doute bien des Charrons de village travaillaient d'une manière empirique en bénéficiant de l'expérience de ceux qui l'avaient précédé. D'où des angles d'écuantages qui peuvent paraître exagérés mais étaient néanmoins efficace dans le type de routes et chemins rencontrés localement, alors qu'en ville il y avait déjà une recherche du beau et allégé.
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Bonjour à tous,
Après avoir terminé de monter les ranchers avants, arrières et centraux sur les Epars et le sommier, la prochaine étape était de les rendre solidaire par l’intermédiaire des longerons de ridelles… remarquez sur le montage supérieur, en haut à gauche la mortaise dans le rancher est mal taillé, puisqu'il devrait être à 2 mm du bord extérieur.
C’est un montage assez compliqué puisque si les 2 ranchers arrières strictement verticaux ne présente qu’une inclinaison verticale, les deux autres séries (centrales et avants) sont elles, inclinée vers l’extérieur et vers l’avant (et pas du même angle vers l’avant tant qu’à faire). Travail délicat, d’autant que la lime à épaissir n’existe toujours pas. Il faut donc avancer prudemment dans l’usinage.
Après bien des pauses, histoire de se désénerver un peu, voici le résultat. Il n’est pas entièrement satisfaisant puisque certains assemblages ne sont pas assez serrés à mon goût. Toutefois, les ranchers une fois chevillés à force (perçage en deux fois, légèrement décentré pour le tenon) sur Epars et sommier, plus rien n’y paraîtra. Les longerons de ridelles seront eux Boulonné sur l’extrémité supérieure des Ranchers.
Voici l’occasion de parler du ferraillage de ce tombereau. Les boulons seront usinés et filetés par moi-même. Je fabriquerai aussi, les pattes d’attache et les écrous carrés…
Comme je ne dispose pas de l’outillage nécessaire pour usiner correctement de l’acier, le métal sera du laiton que je peindrai afin de simuler le fer de forge normalement usité.
A bientôt...
Après avoir terminé de monter les ranchers avants, arrières et centraux sur les Epars et le sommier, la prochaine étape était de les rendre solidaire par l’intermédiaire des longerons de ridelles… remarquez sur le montage supérieur, en haut à gauche la mortaise dans le rancher est mal taillé, puisqu'il devrait être à 2 mm du bord extérieur.
C’est un montage assez compliqué puisque si les 2 ranchers arrières strictement verticaux ne présente qu’une inclinaison verticale, les deux autres séries (centrales et avants) sont elles, inclinée vers l’extérieur et vers l’avant (et pas du même angle vers l’avant tant qu’à faire). Travail délicat, d’autant que la lime à épaissir n’existe toujours pas. Il faut donc avancer prudemment dans l’usinage.
Après bien des pauses, histoire de se désénerver un peu, voici le résultat. Il n’est pas entièrement satisfaisant puisque certains assemblages ne sont pas assez serrés à mon goût. Toutefois, les ranchers une fois chevillés à force (perçage en deux fois, légèrement décentré pour le tenon) sur Epars et sommier, plus rien n’y paraîtra. Les longerons de ridelles seront eux Boulonné sur l’extrémité supérieure des Ranchers.
Voici l’occasion de parler du ferraillage de ce tombereau. Les boulons seront usinés et filetés par moi-même. Je fabriquerai aussi, les pattes d’attache et les écrous carrés…
Comme je ne dispose pas de l’outillage nécessaire pour usiner correctement de l’acier, le métal sera du laiton que je peindrai afin de simuler le fer de forge normalement usité.
A bientôt...
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
voila une saine occupation par les temps qui coure!!
bravo pour le travail de précision, j'ai aussi une chaise pour suivre l'avancement des travaux.
bravo pour le travail de précision, j'ai aussi une chaise pour suivre l'avancement des travaux.
Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Bonjour,
Voilà bien longtemps que je n'ai posté ici. Il faut dire qu'en dehors de mon bulletin de santé, je n'aurai pas eu grand chose à dire. Mais les temps orageux sont passé et je reprend doucement goût au bricolage. Pour l'instant je prépare quelques dispositifs pour réaliser les différentes pièces composant les roues en bois traditionnelles. Je n'en suis qu'aux esquisses mais cela progresse vite. Le challenge est simple, pour réaliser une roue en bois presque comme un charron il faut:
1) Un dispositif qui permette de réaliser la forme particulière des rayon presque à la chaîne, puisqu'une seule roue peut compter jusqu'à 14 rayons.
2) Un dispositif qui permette de percer le moyeu (fabriqué au tour à bois) en biais afin de respecter l'angle écuanteur.
3) Un dispositif qui permette de tourner les jantes en partant de pièce de bois assemblée (une section de jante pour 2 rayons). je prévois de réaliser des roues de 12 et 14 rayons avec des diamètres allant de 80 à 220mm.
4) Un dispositif permettant de monter les rayons sur le moyeu avec l'angle écuanteur, puis d'usiner l'extrémité des rayons afin qu'ils reçoivent intimement la jante.
5) Un dispositif permettant d'usiner le biseau de la jante, puis de recevoir le cerclage.
Voilà le challenge à partir de ce jour. Comme d'habitude, je compte transmettre mes schémas de dispositif puis les photos des premières réalisations pas à pas...
Voilà bien longtemps que je n'ai posté ici. Il faut dire qu'en dehors de mon bulletin de santé, je n'aurai pas eu grand chose à dire. Mais les temps orageux sont passé et je reprend doucement goût au bricolage. Pour l'instant je prépare quelques dispositifs pour réaliser les différentes pièces composant les roues en bois traditionnelles. Je n'en suis qu'aux esquisses mais cela progresse vite. Le challenge est simple, pour réaliser une roue en bois presque comme un charron il faut:
1) Un dispositif qui permette de réaliser la forme particulière des rayon presque à la chaîne, puisqu'une seule roue peut compter jusqu'à 14 rayons.
2) Un dispositif qui permette de percer le moyeu (fabriqué au tour à bois) en biais afin de respecter l'angle écuanteur.
3) Un dispositif qui permette de tourner les jantes en partant de pièce de bois assemblée (une section de jante pour 2 rayons). je prévois de réaliser des roues de 12 et 14 rayons avec des diamètres allant de 80 à 220mm.
4) Un dispositif permettant de monter les rayons sur le moyeu avec l'angle écuanteur, puis d'usiner l'extrémité des rayons afin qu'ils reçoivent intimement la jante.
5) Un dispositif permettant d'usiner le biseau de la jante, puis de recevoir le cerclage.
Voilà le challenge à partir de ce jour. Comme d'habitude, je compte transmettre mes schémas de dispositif puis les photos des premières réalisations pas à pas...
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Salut Michmich et tous................bon retour parmi nous alors ,on a hâte de voir la suite
KOKO 57- complétement accro
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Bonjour,
Etant donné le nombre assez important de rayons à fabriquer je me suis intéressé d'abord à la procédure de fabrication en recherchant la simplification et l'uniformisation éventuelle de celle-ci. En effet, aussi distrayant que la maquettisme puisse être, la réalisation de 56 rayons identiques pour un chariot de 4 roues peut finir par être rébarbatif à la longue.
La forme spécifique se révèle essentiellement dans la section du rayon et j'ai commencé par penser la réaliser à l'aide de la petite toupie de table dont je dispose. Mais un simple croquis m'a permis de constater à quel point cela serait scabreux et dangereux pour mes doigts. Qui plus est, le rayon de courbure que l'outil imprimera sur le rayon serait trop court.
La déduction logique est qu'il sera plus sécuritaire et pratique d'usage de réaliser un outil qui peut se monter sur un arbre (un peu comme une scie circulaire). Deux palier montés de part et d'autre de l'outil stabiliseront l'ensemble. Il ne reste plus qu'à prendre une extrémité de l'arbre dans le mandrin d'un tour et maintenir l'autre côté à l'aide de la contre-pointe. Un capotage adapté pour protéger les doigts supportera une table à bonne hauteur. Une butée de début et une de fin pour faire un usinage arrêté et le tour est joué. L'avantage de ce montage est que si j'usine des forme assez longue pour les grandes roues, en les coupant en deux j'ai deux rayons pour les plus petites roues par pièce.
Il ne me reste plus qu'à réaliser le schéma de ce montage complet sur le tour...
P/S: Sur ce dernier dessin, l'outil est dessiné trop loin, comme si la butée de fin n'était pas en place.
Etant donné le nombre assez important de rayons à fabriquer je me suis intéressé d'abord à la procédure de fabrication en recherchant la simplification et l'uniformisation éventuelle de celle-ci. En effet, aussi distrayant que la maquettisme puisse être, la réalisation de 56 rayons identiques pour un chariot de 4 roues peut finir par être rébarbatif à la longue.
La forme spécifique se révèle essentiellement dans la section du rayon et j'ai commencé par penser la réaliser à l'aide de la petite toupie de table dont je dispose. Mais un simple croquis m'a permis de constater à quel point cela serait scabreux et dangereux pour mes doigts. Qui plus est, le rayon de courbure que l'outil imprimera sur le rayon serait trop court.
La déduction logique est qu'il sera plus sécuritaire et pratique d'usage de réaliser un outil qui peut se monter sur un arbre (un peu comme une scie circulaire). Deux palier montés de part et d'autre de l'outil stabiliseront l'ensemble. Il ne reste plus qu'à prendre une extrémité de l'arbre dans le mandrin d'un tour et maintenir l'autre côté à l'aide de la contre-pointe. Un capotage adapté pour protéger les doigts supportera une table à bonne hauteur. Une butée de début et une de fin pour faire un usinage arrêté et le tour est joué. L'avantage de ce montage est que si j'usine des forme assez longue pour les grandes roues, en les coupant en deux j'ai deux rayons pour les plus petites roues par pièce.
Il ne me reste plus qu'à réaliser le schéma de ce montage complet sur le tour...
P/S: Sur ce dernier dessin, l'outil est dessiné trop loin, comme si la butée de fin n'était pas en place.
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Bonjour,
Pour ma reprise, j’ai commis une petite erreur en mettant la charrue avant les bœufs. Lorsque j’avais cessé d’alimenter ce post pour des raisons déjà évoquées plus haut, la maquette était arrivée à un point important. En effet, avant de fixer les différentes pièces réalisées, il allait falloir mettre en place les essieux et pour cela fabriquer les roues et décider des différentes options qui se présenteront à cette occasion.
Mon post précédent présente donc mes gabarits d’usinage des rayons d’une façon anticipé. Car avant de présenter quoique ce soit, il serait bon de présenter l’ensemble à réaliser :
La roue en bois
Cf : il en existe aussi des métalliques mais ce sera pour une autre période.
Voici une petite vue en coupe qui permet de se donner une idée des pièces à fabrique.
La roue en bois présente aussi comme spécificité quelques angles particuliers :
Chacune des fusées des essieux sont inclinées vers le bas, cela à pour effet de pousser la roue vers l’intérieur, c’est ce que les charrons appelle le « devers »
L’autre caractéristique induite par ce premier angle est l’angle « d’écuanteur », la roue est légèrement conique, le creux tourné vers l’extérieur. Cela compense le dévers de manière que le rai qui travaille (qui à un moment donné supporte le poids du chariot) soit le plus vertical possible.
L’angle éventuel formé par le rai et la perpendiculaire au sol est « l’écart ».
Autre subtilité, le bandage métallique n’est pas perpendiculaire aux rais. S’il l’était, il ne roulerait que sur on bord intérieur. Ce bandage est en fait conçu de manière à former un cône suffisamment précis pour qu’il puisse être en contact avec le sol sur toute sa largeur. Ce cône est présenté sous la forme d’un angle appelé « le biseau »
Chaque angle d’une roue doit être exact et surtout être le même pour toute les roues du train. Ce qui nécessite l’usage de gabarits…
Le moyeu, les raies ou rayons, la jante en bois et son cerclage métallique chacune de ces pièces présente une ou plusieurs difficultés de fabrication, dont les rais ou rayons traités précédemment ne sont pas les moindres.
Voici pour conclure, la figure illustrant le livre "L'art pratique du Charron-Forgeron" des éditions G. Mathière...
Pour ma reprise, j’ai commis une petite erreur en mettant la charrue avant les bœufs. Lorsque j’avais cessé d’alimenter ce post pour des raisons déjà évoquées plus haut, la maquette était arrivée à un point important. En effet, avant de fixer les différentes pièces réalisées, il allait falloir mettre en place les essieux et pour cela fabriquer les roues et décider des différentes options qui se présenteront à cette occasion.
Mon post précédent présente donc mes gabarits d’usinage des rayons d’une façon anticipé. Car avant de présenter quoique ce soit, il serait bon de présenter l’ensemble à réaliser :
La roue en bois
Cf : il en existe aussi des métalliques mais ce sera pour une autre période.
Voici une petite vue en coupe qui permet de se donner une idée des pièces à fabrique.
La roue en bois présente aussi comme spécificité quelques angles particuliers :
Chacune des fusées des essieux sont inclinées vers le bas, cela à pour effet de pousser la roue vers l’intérieur, c’est ce que les charrons appelle le « devers »
L’autre caractéristique induite par ce premier angle est l’angle « d’écuanteur », la roue est légèrement conique, le creux tourné vers l’extérieur. Cela compense le dévers de manière que le rai qui travaille (qui à un moment donné supporte le poids du chariot) soit le plus vertical possible.
L’angle éventuel formé par le rai et la perpendiculaire au sol est « l’écart ».
Autre subtilité, le bandage métallique n’est pas perpendiculaire aux rais. S’il l’était, il ne roulerait que sur on bord intérieur. Ce bandage est en fait conçu de manière à former un cône suffisamment précis pour qu’il puisse être en contact avec le sol sur toute sa largeur. Ce cône est présenté sous la forme d’un angle appelé « le biseau »
Chaque angle d’une roue doit être exact et surtout être le même pour toute les roues du train. Ce qui nécessite l’usage de gabarits…
Le moyeu, les raies ou rayons, la jante en bois et son cerclage métallique chacune de ces pièces présente une ou plusieurs difficultés de fabrication, dont les rais ou rayons traités précédemment ne sont pas les moindres.
Voici pour conclure, la figure illustrant le livre "L'art pratique du Charron-Forgeron" des éditions G. Mathière...
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
« L’essieu est après la roue l’organe le plus important de la voiture ; il doit résister suffisamment aux efforts (conjugué) de son poids et (de celui) de la charge du véhicule ainsi qu’aux chocs provenant de la réaction des roues contre les obstacles. Il doit en outre posséder une élasticité suffisante pour que ces efforts combinés et les chocs accidentels n’entraînent pas sa déformation »… extrait de L’art Pratique du Charron-Forgeron…
Il existe différents modèles d’essieux certains sont d’un seul tenant, d’autres ne concernent qu’une seule roue et sont reliés entre eux par une pièce de bois afin de constituer un train complet.
Voici une page du catalogue d’époque :
A l’extrémité d’un essieu se trouve les fusées. Elles portent les roues qui tournent autour d’elles. Ces fusées sont légèrement coniques et de section circulaire. Leur extrémité est percée d’une mortaise ou garnie d’un filetage pour recevoir la pièce destinée à retenir la roue en place (écrou ou esse). Ces essieux étaient manufacturée et vendu ensuite aux charrons suivant leur demande. Ils étaient livré complet avec la « boîte de moyeu ».
Boîte de moyeu :
On appelle boîte de moyeu la pièce métallique qui s’encastre dans le moyeu en bois de la roue. Deux oreilles extérieures sur le gros bout de la boite l’empêchent de tourner dans le moyeu en bois. Elle est évidée en son milieu pour s’adapter avec un certain jeu sur la fusée.
Nous arrivons donc naturellement au moyeu de la roue, ce cylindre de bois formant le centre de la roue. Travaillé au tour il présente une partie centrale, appelée « fusée de moyeu », dont le diamètre plus fort reçoit les mortaises creusées destinées à recevoir les tenons des rais. Pour s’emboîter sur l’essieu un trou conique ou cylindrique est creusé en son centre suivant la forme de boîte qu’il doit recevoir.
Pour éviter que ce moyeu ne se fende, outre le choix de l’essence de bois, le moyeu est renforcé par un cerclage métallique qui suivant leur implantation porte le nom de cordon et de frette.
1) Moyeu
2) mortaise entrelacée
3) Frette
4) Cordon
5) Devers
6) Rai
7) Jante
8 ) Broche
Maintenant que vous en savez autant que moi, voici la problématique de construction. Sachant que cela ne se verra pas une fois les roues montées. Dois-je réaliser ces fusées comme d’origine, c’est à dire conique ou plus simplement droite.
Dans le premier cas, cela m’impose d’acheter un foret conique (environ 3°) et de réaliser un cône sensiblement identique et avoir la satisfaction personnelle d’une réalisation la plus proche du réel. De l’autre, cela me simplifie singulièrement le travail sans que cela soit visible.
En attendant, le prochain sujet traitera de la fabrication du moyeu qui nécessite le tournage de la pièce, son perçage central (conique ou droit). Après le perçage central du moyeu interviendra l’usinage de la boîte adéquate. Puis il faudra équiper chacun de ces moyeux de ses cordons et sa frette.
Enfin interviendra le perçage de l’implantation des rais des roues. Celles-ci pouvant être à 8, 10, 12 ou 14 rayons suivant le modèle. Je dispose d’un support de perceuse inclinable qui me permettra de créer l’angle d’écuanteur. Cependant, mon tour à bois n’ayant qu’une indexation de 10, il m’est nécessaire de fabriquer un gabarit avec des disques d’indexations interchangeables. Mais c’est une autre histoire…
Il existe différents modèles d’essieux certains sont d’un seul tenant, d’autres ne concernent qu’une seule roue et sont reliés entre eux par une pièce de bois afin de constituer un train complet.
Voici une page du catalogue d’époque :
A l’extrémité d’un essieu se trouve les fusées. Elles portent les roues qui tournent autour d’elles. Ces fusées sont légèrement coniques et de section circulaire. Leur extrémité est percée d’une mortaise ou garnie d’un filetage pour recevoir la pièce destinée à retenir la roue en place (écrou ou esse). Ces essieux étaient manufacturée et vendu ensuite aux charrons suivant leur demande. Ils étaient livré complet avec la « boîte de moyeu ».
Boîte de moyeu :
On appelle boîte de moyeu la pièce métallique qui s’encastre dans le moyeu en bois de la roue. Deux oreilles extérieures sur le gros bout de la boite l’empêchent de tourner dans le moyeu en bois. Elle est évidée en son milieu pour s’adapter avec un certain jeu sur la fusée.
Nous arrivons donc naturellement au moyeu de la roue, ce cylindre de bois formant le centre de la roue. Travaillé au tour il présente une partie centrale, appelée « fusée de moyeu », dont le diamètre plus fort reçoit les mortaises creusées destinées à recevoir les tenons des rais. Pour s’emboîter sur l’essieu un trou conique ou cylindrique est creusé en son centre suivant la forme de boîte qu’il doit recevoir.
Pour éviter que ce moyeu ne se fende, outre le choix de l’essence de bois, le moyeu est renforcé par un cerclage métallique qui suivant leur implantation porte le nom de cordon et de frette.
1) Moyeu
2) mortaise entrelacée
3) Frette
4) Cordon
5) Devers
6) Rai
7) Jante
8 ) Broche
Maintenant que vous en savez autant que moi, voici la problématique de construction. Sachant que cela ne se verra pas une fois les roues montées. Dois-je réaliser ces fusées comme d’origine, c’est à dire conique ou plus simplement droite.
Dans le premier cas, cela m’impose d’acheter un foret conique (environ 3°) et de réaliser un cône sensiblement identique et avoir la satisfaction personnelle d’une réalisation la plus proche du réel. De l’autre, cela me simplifie singulièrement le travail sans que cela soit visible.
En attendant, le prochain sujet traitera de la fabrication du moyeu qui nécessite le tournage de la pièce, son perçage central (conique ou droit). Après le perçage central du moyeu interviendra l’usinage de la boîte adéquate. Puis il faudra équiper chacun de ces moyeux de ses cordons et sa frette.
Enfin interviendra le perçage de l’implantation des rais des roues. Celles-ci pouvant être à 8, 10, 12 ou 14 rayons suivant le modèle. Je dispose d’un support de perceuse inclinable qui me permettra de créer l’angle d’écuanteur. Cependant, mon tour à bois n’ayant qu’une indexation de 10, il m’est nécessaire de fabriquer un gabarit avec des disques d’indexations interchangeables. Mais c’est une autre histoire…
Dernière édition par Michmich70 le Lun 6 Sep - 13:25, édité 1 fois
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Bonjour
C'est du beau travail, mais j'ai une question sur les roues : pourquoi les rayons sont-il inclinés vers l’extérieur de la roue, logiquement (?) s'ils étaient parfaitement d'équerre avec l'essieu la roue résisterait plus au poids supporté ou me "trompe-je ?"
C'est du beau travail, mais j'ai une question sur les roues : pourquoi les rayons sont-il inclinés vers l’extérieur de la roue, logiquement (?) s'ils étaient parfaitement d'équerre avec l'essieu la roue résisterait plus au poids supporté ou me "trompe-je ?"
Vénète56- complétement accro
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
N'oublions pas que dans les débuts, l'acier n'existait pas et que c'est le forgeron qui fabriquait les essieux avec du fer de plus ou moins bonne qualité. Le fusée est inclinée vers le bas (angle de devers) pour que la roue ne tende pas à s'écarter sous l'effet de la charge et des obstacles car il y avait le risque d'une flexion naturelle de l'essieu sous la charge. Il s'agissait de contrer cet affaissement, sinon la fusée s'inclinait vers le haut et il y avait grave danger que la roue s'écarte et finisse par se séparer de l'essieu.
De ce fait, une roue plate serait inclinée suivant l'angle de la fusée et les rayons ne travailleraient pas qu'en compression et risqueraient de casser sous la charge.
L'angle d'écuanteur qui forme ce cône si caractéristique permet justement d'avoir la demi jante du bas perpendiculaire à la route et que chaque rais à son tour supporte la charge totale sans casser... C'est bien visible sur l'une des images montrant la roue de l'art du charron...
De ce fait, une roue plate serait inclinée suivant l'angle de la fusée et les rayons ne travailleraient pas qu'en compression et risqueraient de casser sous la charge.
L'angle d'écuanteur qui forme ce cône si caractéristique permet justement d'avoir la demi jante du bas perpendiculaire à la route et que chaque rais à son tour supporte la charge totale sans casser... C'est bien visible sur l'une des images montrant la roue de l'art du charron...
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
OK d'accord je n'avais pas remarqué que la fusée était inclinée, ça répond donc a ma question, Merci
Vénète56- complétement accro
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Informations super intéressantes sur la roue et son attache, je ne suis pas sûr d'avoir tout compris mais le schéma principal est acquis, je ne m'imaginais pas ça aussi complexe. Merci beaucoup pour ce partage fort instructif.
Amicalement
Bertrand.
Amicalement
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BertrandG- complétement accro
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Bonjour
On n’en apprend tous les jours ce soir je me coucherai moins bête
Cordialement sy
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yves 26- très actif
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Bonjour,
Je vais passer sur le tournage de forme et le perçage conique ou droit de ce moyeu qui ne nécessitent pas de gabarit particulier et dont la démonstration photographique sera facilitée lorsque je l’exécuterai…
Une fois cette pièce usinée, il conviendra de la percer suivant le nombre de rai de la roue et selon son angle d’écuanteur. Voici le gabarit que je pense réaliser pour cette opération.
Cette pièce ne sera terminée qu’une fois équipée de ses frette et cordon, cerclage destinés à éviter l’éclatement de cette pièce sous l’effort.
Dès lors, il faudra fabriquer les rais. Du fait du nombre important de pièce par roue et de l’obligation de réaliser des rayons parfaitement identique, cette fabrication nécessite une certaine automatisation. Voici le gabarit envisagé pour cette réalisation. Il se présente sous la forme une caisse contenant un arbre sur palier qui porte une roue avec un petit outil de forme. L’axe pris dans le mandrin du tour à bois sera maintenu à l’autre extrémité par la contre-pointe. Un autre gabarit portera une section de bois fonction de la taille du rayon. Un moulurage arrêté sera effectué, la forme définitive assurée par un deuxième passage après retournement de la pièce.
J’ai choisi arbitrairement d’effectuer des rayons en partant d’un carré de 150mm de long. Cette longueur suffira pour fabriquer des roues allant jusqu’à 220mm de diamètre. Pour les roues plus petites, une seule pièce usinée me fournira 2 rayons.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. La prochaine fois nous parlerons de la dernière partie de la roue, la jante… Mais ça c’est une autre histoire…
Je vais passer sur le tournage de forme et le perçage conique ou droit de ce moyeu qui ne nécessitent pas de gabarit particulier et dont la démonstration photographique sera facilitée lorsque je l’exécuterai…
Une fois cette pièce usinée, il conviendra de la percer suivant le nombre de rai de la roue et selon son angle d’écuanteur. Voici le gabarit que je pense réaliser pour cette opération.
Cette pièce ne sera terminée qu’une fois équipée de ses frette et cordon, cerclage destinés à éviter l’éclatement de cette pièce sous l’effort.
Dès lors, il faudra fabriquer les rais. Du fait du nombre important de pièce par roue et de l’obligation de réaliser des rayons parfaitement identique, cette fabrication nécessite une certaine automatisation. Voici le gabarit envisagé pour cette réalisation. Il se présente sous la forme une caisse contenant un arbre sur palier qui porte une roue avec un petit outil de forme. L’axe pris dans le mandrin du tour à bois sera maintenu à l’autre extrémité par la contre-pointe. Un autre gabarit portera une section de bois fonction de la taille du rayon. Un moulurage arrêté sera effectué, la forme définitive assurée par un deuxième passage après retournement de la pièce.
J’ai choisi arbitrairement d’effectuer des rayons en partant d’un carré de 150mm de long. Cette longueur suffira pour fabriquer des roues allant jusqu’à 220mm de diamètre. Pour les roues plus petites, une seule pièce usinée me fournira 2 rayons.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. La prochaine fois nous parlerons de la dernière partie de la roue, la jante… Mais ça c’est une autre histoire…
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
La recherche archéologique permet à l’heure actuelle de fixer l’usage de la roue vers 3000 avant JC. Par contre il est difficile de connaître les raisons et par quelles personnes, celle-ci est passée la forme pleine jusqu’à celle élaborée, constituée de sections de jante munie de 2 rayons chacune que nous connaissons.
Voici donc le moment de parler de la jante. Même si dans les derniers temps flamboyant de la voiture hippomobile, certains fabricants de voiture de luxe proposaient des roues plus légères munies de jante en deux parties voir d’un seul tenant. La majorité des véhicules de travail restaient équipés de roues en bois classiques. La jante était divisée en section équipée chacune de 2 rayons. Les jantes pouvant être équipées de 10, 12, 14 rayons, il faut d’abord pouvoir diviser celle si en segment de 5, 6 et 7 section. Le charron disposait de gabarit et découpait ces sections à la scie. Moi je vais devoir faire preuve d’inventivité et diviser un cercle d’un diamètre donné en 5, 10 ou 7 parts égales…
Ce traçage est largement mieux décrit que je ne saurais le faire, ici :
Cela se concrétisera pour moi par le sciage de triangle qu’il suffira de coller bord à bord pour constituer la base de travail, comme présenté sur ce schéma en bas à droite. La figure principale montre où seront placés les 12 rayons (numéroté et dessiné en vert).
Cet assemblage sera ensuite percé en son centre puis monté entre deux joues pour être tourné au bon diamètre. Travail délicat s’il en est puisque qu’un trop gros effort sur l’outil pourrai faire éclater l’ensemble …
Une fois ceci effectué, il conviendra de disposer d’un dispositif de montage des rayons et de la jante sur le moyeu.
Mais ça, c’est une autre histoire…
Voici donc le moment de parler de la jante. Même si dans les derniers temps flamboyant de la voiture hippomobile, certains fabricants de voiture de luxe proposaient des roues plus légères munies de jante en deux parties voir d’un seul tenant. La majorité des véhicules de travail restaient équipés de roues en bois classiques. La jante était divisée en section équipée chacune de 2 rayons. Les jantes pouvant être équipées de 10, 12, 14 rayons, il faut d’abord pouvoir diviser celle si en segment de 5, 6 et 7 section. Le charron disposait de gabarit et découpait ces sections à la scie. Moi je vais devoir faire preuve d’inventivité et diviser un cercle d’un diamètre donné en 5, 10 ou 7 parts égales…
Ce traçage est largement mieux décrit que je ne saurais le faire, ici :
Cela se concrétisera pour moi par le sciage de triangle qu’il suffira de coller bord à bord pour constituer la base de travail, comme présenté sur ce schéma en bas à droite. La figure principale montre où seront placés les 12 rayons (numéroté et dessiné en vert).
Cet assemblage sera ensuite percé en son centre puis monté entre deux joues pour être tourné au bon diamètre. Travail délicat s’il en est puisque qu’un trop gros effort sur l’outil pourrai faire éclater l’ensemble …
Une fois ceci effectué, il conviendra de disposer d’un dispositif de montage des rayons et de la jante sur le moyeu.
Mais ça, c’est une autre histoire…
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Salut,
Ça ne doit pas être simple à réaliser, surtout en si petit Ø ! ... il y a quelque temps je suis tombé sur une émission à propos des chars de gladiateurs ... c'est surprenant, apparemment, sur les roues, tout s'emboite sans collage ni clous, c'est la frette en acier (bandage) qui maintient tout en place lorsqu'elle se rétracte en refroidissant ... doit pas falloir se rater dans les cotes !
++
David
Ça ne doit pas être simple à réaliser, surtout en si petit Ø ! ... il y a quelque temps je suis tombé sur une émission à propos des chars de gladiateurs ... c'est surprenant, apparemment, sur les roues, tout s'emboite sans collage ni clous, c'est la frette en acier (bandage) qui maintient tout en place lorsqu'elle se rétracte en refroidissant ... doit pas falloir se rater dans les cotes !
++
David
_________________
Traduction Française de CamBam et de sa documentation.
Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Merci pour ta participation.
C'est aussi le cas pour les roue de charrette, des voitures privées et des carrosses. A l'époque aucune colle n'aurait été assez résistante aux intempéries. L'invention du cerclage a permis de créer une bande de roulement résistante d'abord sur des roues pleines, puis de plus en plus allégée puisque cette bande de métal permettait un assemblage résistant sans collage...
C'est aussi le cas pour les roue de charrette, des voitures privées et des carrosses. A l'époque aucune colle n'aurait été assez résistante aux intempéries. L'invention du cerclage a permis de créer une bande de roulement résistante d'abord sur des roues pleines, puis de plus en plus allégée puisque cette bande de métal permettait un assemblage résistant sans collage...
Michmich70- posteur Régulier
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Re: Des Maquettes de véhicules hippomobiles anciens
Les croquis sont maintenant bien avancés et il va bientôt falloir commencer à concrétiser tout cela par des actes, et ce d’autant plus que le matériel nécessaire à la réalisation des différents gabarits et montages commence à arriver. Paliers, butées, mandrin, outil de forme sont déjà présent à l'appel.
Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer en gros plan la forme de l’outil de dressage du demi-profil d’un rayon. La forme complète sera réalisée par retournement de la pièce.
Maintenant que j’ai presque tout le matériel, il n’y a plus qu’à s’y mettre, tout en n’oubliant pas de réfléchir à la manière de poncer la jante pour obtenir le fameux angle de biseau. Biseau qui aura une influence sur la forme de la jante métallique qui ne sera plus circulaire, mais tronconique….
Mais ça, c’est une autre histoire….
Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer en gros plan la forme de l’outil de dressage du demi-profil d’un rayon. La forme complète sera réalisée par retournement de la pièce.
Maintenant que j’ai presque tout le matériel, il n’y a plus qu’à s’y mettre, tout en n’oubliant pas de réfléchir à la manière de poncer la jante pour obtenir le fameux angle de biseau. Biseau qui aura une influence sur la forme de la jante métallique qui ne sera plus circulaire, mais tronconique….
Mais ça, c’est une autre histoire….
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