Choix d'un broyeur de végétaux

sangten a écrit:
C'est mon compost de l'an prochain. Et de l'année suivante, et ainsi de suite. Quand je mourrai, on aura changé la composition de la terre du potager qui était de l'argile quasi pure, qui donnera un bon humus pour la génération suivante.
Je mélange l'herbe avec les copeaux de l'atelier, pour le carbone. Et on met consoude, orties, pissenlits pour rajouter potasse, oligo-éléments etc. Tu rajoutes le BRF, et je te dis pas le gout des légumes et des fruits. Il y a tout ce qu'il faut là dedans.

A l'occasion, si tu peux me donner ton modus operandis, ça intéressera fortement mon épouse. On a commencé à planter ( 2 tomates et 3 fraises, courge, gigerine) et il faut que je fasse un "coin" compost ... !
Merciii.

Et ta prairie, pampa, pelouse ,steppe, tu ne la nourris jamais après lui avoir sucé systématiquement la substantifique moelle ??

elle se nourrit toute seule

Un bémol....c'est propre quand c'est tondu mais si effectué trop tôt (avant la mise à graine de la végétation) ben ça nuit gravement à la biodiversité. Sur les terres que l'on cultive on a des prairies naturelles que l'on broie tard en saison. Sinon, c'est des pâtures pour nos ânesses. En ce moment c'est magnifique de diversité, il y a même deux variétés d'orchidée en fleur. Chaque fois que j'y passe je suis ébahi par cette richesse végétale incroyable. Il y a vraiment de quoi pour un parcours botanique.

J'essaye effectivement d'attendre mais l'auto-portée n'apprécie par trop la première tonte .....

Richard, tu as vu chez moi. Il y a une quinzaine d'hectares en herbe. Plus les ronciers, les sous futaies. Les futaies. En termes de biodiversité, je crois aussi participer. A tel point que les chasseurs ne sont pas super contents. Forcément, un refuge ASPAS...

sangten a écrit:Richard, tu as vu chez moi. Il y a une quinzaine d'hectares en herbe. Plus les ronciers, les sous futaies. Les futaies. En termes de biodiversité, je crois aussi participer. A tel point que les chasseurs ne sont pas super contents. Forcément, un refuge ASPAS...

Je parlais pas pour toi...c'était manière de dire que l'on ne pense pas obligatoirement à protéger des cycles végétatifs complets qui permettent aux espèces de se perpétuer. Si j'y pense je prendrai quelque photos de cette zone. A la retraite, j'aimerai qu'une partie deviennent une vigne à raisins de table gérée en collectif, et aussi quelques ruches... tout en continuant à respecter cette flore si diversifiée.

je n'ai pas la surface d'Alain mais un peu plus que la moyenne toutefois. J'ai laissé cette année des zones "monter en fleurs" histoire de laisser de quoi nourrir les différents insectes butineurs. Je vais bientôt faucher les zones en graminés montés en graines et épandre le résultat de la fauche sur les zones fraichement débroussaillées, on verra bien si ça aide à la colonisation par l'herbe.
Je dois avouer que différentes lectures sur ce forum ont "orientées ces expériences".

Si on a la chance d'avoir une parcelle qui peut être laissée au naturel, elle se remplit d'une vie qu'on est loin de pouvoir imaginer.
Dulcinée avait semé il y a quelques années quelques graines de bourrache devant la maison. En dehors du fait que c'est une plante largement invasive, et qu'il faut contenir, sous peine d'en retrouver jusque dans son lit, dès qu'elle fleurit, et pendant plusieurs mois, c'est le nirvana des abeilles. Je n'ai jamais vu une telle quantité ni variété d'abeilles. Toutes sortes, des petites, des grosses, des charpentières, des bourdons, autant de variétés que je ne savais pas que ça pouvait exister. Et tout ça, profite aux fruitiers qui sont autour pour notre plus grand plaisir. Voir la biodiversité regagner son terrain, c'est que du bonheur.

Tiens, ben puisque vous êtes très sages, cadeau du soir

Très belle cette photo.

Salut

puisqu'on parlait de biodiversité hier, et de bourrache, deux petites photos



Ce bourdon est chargé de pollen. Voyez la grosse boule jaune sur sa patte arrière.

sangten a écrit:Si on a la chance d'avoir une parcelle qui peut être laissée au naturel, elle se remplit d'une vie qu'on est loin de pouvoir imaginer.
Dulcinée avait semé il y a quelques années quelques graines de bourrache devant la maison. En dehors du fait que c'est une plante largement invasive, et qu'il faut contenir, sous peine d'en retrouver jusque dans son lit, dès qu'elle fleurit, et pendant plusieurs mois, c'est le nirvana des abeilles. Je n'ai jamais vu une telle quantité ni variété d'abeilles. Toutes sortes, des petites, des grosses, des charpentières, des bourdons, autant de variétés que je ne savais pas que ça pouvait exister. Et tout ça, profite aux fruitiers qui sont autour pour notre plus grand plaisir. Voir la biodiversité regagner son terrain, c'est que du bonheur.

Tiens, ben puisque vous êtes très sages, cadeau du soir

Salut Alain,

C'est chez toi cette photo ? depuis ton terrain? c'est magnifique

Jean-Séb.

oui, c'est chez moi. Plutôt bien, on est...

Oui avant le broyeur c'était un bois