ma méthode de fabrication d'un panneau léger en chêne massif

bonjour à tous,

  depuis le mois de juillet mon travail évolue. J'en suis à mon 5ème panneau et je vous fais part de ma méthode actuelle . Elle devrait faire gagner du temps aux autres débutants et susciter des perfections de la part des plus aguerris que j'en remercie d'avance.


  Je ferais plus tard une présentation de cette SAR. Tout un feuilleton



   Les dormants rendent de grands services et ils représentent pour mois un investissement à prioriser



Après le sciage ces planchettes ont été rabotées sur une face et dégauchies des deux côtés

No vis a écrit: Après le sciage ces planchettes ont été rabotées sur une face et dégauchies des deux côtés

Bonjour Novis,

Ce n'est pas plutôt l'inverse, dégauchies une fois et rabotées sur les deux faces ?

Bonjour No vis,

la couleur cyan étant réservée aux actions de modération, puis je te demander de ne pas l'utiliser dans tes messages ?

merci.

bonjour
donc collé à plat joint ? épaisseur genre 12mm je dirais
ca te sert a quoi ces panneaux ? pour remplir un cadre de porte par ex ?

si pas assez costaud, un sifflet en queue d'arronde (technique vue dans le bouquin de bruno meyer)  soit devant soit derriere pour renforcer

edit : quoique le sifflet sur une si faible épaisseur j'ai un doute

Footix a raison sauf que je ne rabote qu'une face pour perdre moins d'épaisseur.



  L'alignement est important car il permet de perdre moins de bois au moment de mettre aux dimensions mais il faut quand même prévoir un peu plus pour les planchettes dès le départ






les planchettes repérées et numérotées sont retirées sauf les deux d'extrémités 



l'excès de colle est toujours un problème si elle imprègne une face à traiter qui n'absorbera pas le produit comme il se doit 



de fines cales placées sous le tube supérieur autorisent les mouvements de planchettes mais permettent de limiter efficacement quand même le gondolage  



une fois terminé, un serre-joint  est placé au centre puis les cales sont retirées et leur serre-joints respectif resserré au fur et à mesure  


 
 

Je note au passage qu'il s'agit de "collage à plat-joint". J'ai déjà proposer la création d'une rubrique imagée sur les jargons à propos de la "popote".

Par ailleurs, ce qui me rassure c'est que ce collage existe. Je croyais qu'on allait me dire que c'était trop fragile

il faut vérifier à nouveau l'alignement



en fait avant la mise en pression définitive il faut maintenir un serrage léger qui permet les réglages comme ici pour les affleurements




A partir de là on peut mettre sous la pression max en serrant progressivement et alternativement longitudinalement et latéralement



J'ai encore beaucoup de travail sur la colle, sa gestion , sa technique et sa qualité





il y a quand même un inconvénient par rapport à un contre-plaqué comme on peut le voir ci-dessous, c'est la sensibilité à l'humidité




A cette heure cela doit être sec . Je vais débrider et je vous rends compte. J'ai encore tous les fonds de tiroir à faire alors allez-y de vos remarques. Une chose qui m'a parue intéressante pour ce genre d'assemblage ,c'est la fraise en zig-zag de Diomédae

Bonjour Novis,
Dommage,j'y avais pensé au vue des photos.Tu peux aussi les emballer dans du film alimentaire.
Amicalement
JeanPierre

No vis a écrit:  Je vais essayer de  cirer les tubes pour la prochaine fois.

Hello, colle une bande de scotch d'emballage dessus (le marron plastifié), tu ne sera plus embêté. La cire est à mon avis a éviter pour ne pas contaminer le bois avant finition.

@+

C'est une bonne idée le scotch

en tout cas merci pour le topo

Pour éviter les traces noires, le scotch d'emballage est ton ami !

Si le panneau se dilate au point d'ouvrir les assemblages du cadre, c'est que tu ne prévois pas suffisamment de jeu en fond de rainure.
Le bois est soumis à des variations dimensionnelles variables en fonction de l'espèce et du sens du fil.
négligeable dans le sens axial (parallèle au fil du bois), de 2 à 4 % dans le sens radial et de 4 à 8 % dans le sens tangentiel, le tout par degré d'humidité du bois.
Dans les ouvrages de dimensions courantes (portes intérieures, meubles), fabriqués avec un bois sec à 12 % d'humidité environ pour un usage intérieur dans des pièces aux conditions relativement stables (salon ou chambre d'une résidence principale par exemple), on considère que 1 à 2 mm de jeu en fond de rainure suffisent.

Les panneaux en massif assemblés sont presque toujours montés en rainure justement pour permettre leurs dilatations en largeur et aussi en hauteur. il faut donc laisser suffisamment de jeux en fond de rainure surtout dans la largeur, c'est dans ce sens que le bois bouge le plus. C'est un grand principe qu'il faut absolument respecter pour chaque ouvrage si l'on veut éviter les éclatements d'assemblages et pas seulement pour les panneaux de porte.
Pour les panneaux moulurés avec des plates bandes, se pose ensuite le problème du centrage du panneau dans le cadre. on peut utiliser quelques petites cales en mousse placées en fond de rainure dans les 4 cotés pour maintenir le centrage si le panneaux est ajusté un peu trop libre.Dans le cas de panneaux très large il peut être nécessaire de prévoir un montant ou une traverse supplémentaire en divisant le panneau. Hélas ce n'est pas seulement pour faire joli que l'on pratique comme cela.
J'espère avoir été compréhensible et aider un peu
Bon travail

Je vous remercie pour ces précisions. Donc même traité et en intérieur il faut prévoir le jeu du panneau. Il faudra juste que je peaufine la précision de mes rainurages.
A+

bonne idée et joli commode

Salut No vis,

Cet ouvrage est de toi ?



Si oui, je t'adresse mes plus vives félicitations.
Tu as déjà bien de l'expérience… ou alors, tu es surdoué !
Belle maitrise en tous cas.
(°I=)
Tu pourrais nous donner quelques informations ?

Amicalement,
Renaud

merci pour les compliments mais je suis dessus depuis le moi de mai, il faut le savoir et par ailleurs il y a plein de défauts mais ils se voient surtout de près.
C'est du chêne massif avec des tourillons et fausses languettes (si je ne me trompe pas) . J'ai mouluré à la défonceuse et j'ai sculpté à la main.
  En fait c'est par là que j'ai commencé, la sculpture à plat. Les trois premiers jours j'ai galéré, gâché, jeté et puis ça vient et en fait c'est facile (à ce niveau..) . Je ferai un topo sur ma démarche. J'avoue que le déclic est largement favorisé par l'utilisation d'outils dignes de ce nom. Il faut investir un peu.
 J'avais déjà fait des étagères et des meubles d'ordinateur. Je voulais faire un essai dans la gamme supérieure et ça me passionne;

J'ai aussi sculpté les façades de tiroir et là j'ai un problème : où mettre les poignées?

No vis a écrit:

J'ai aussi sculpté les façades de tiroir et là j'ai un problème : où mettre les poignées?

tu sculptes un entrelacs en forme de buisson/poignée, comme si le cerf s'était pris les bois dedans !

Je ne comprends pas bien. En fait ce tiroir fait face à un autre en une composition de "combat de cerf" d'après photo



J'avais fait ce montage pour me rendre compte

salut,

si je puis me permettre, lmes poignées doubles, c'est pas vraiment light.
je veux dire, ça surcharge ton meuble !

bon, tu demandes un avis ....

++

No vis a écrit:[color=#66cc33]  Je ne comprends pas bien. En fait ce tiroir fait face à un autre en une composition de "combat de cerf" d'après photo

une poignée en bois en forme de pelotte de ficelles aérée ou une double torsade aussi

un peu comme ca : http://www.bricozor.com/garnitures-fer-rustique/boutons-doubles-torsade-bouvet.html

comme tu as une sculpture différente sur chaque tiroir et que les poignées noires je le sens pas trop, faudrait sculpter pour chaque poignée un truc en lien avec l'animal

ou alors une sorte de Y un peu arrondi mais pas trop haut qui évoque les bois de cerf que tu mets sur chaque tiroir

re,
 
en design, je n'y connais rien, mais je pense qu'avec les sculptures, il faudrait des poignées "light light liht".
 
++