[Réalisation] Un tabouret en pin
+9
niaproun
plang
Jerem
vincent91
vincele
bricoleux
quentin91800
dia
florentp
13 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
[Réalisation] Un tabouret en pin
Bonjour à tous,
C'est avec un certain plaisir que je vous livre les photos de mon premier "ouvrage" depuis mon arrivée sur le forum et depuis le début de mon apprentissage de la menuiserie. J'avais déjà un bon fond de bricoleur du dimanche et réalisé quelques "meubles" en MDF assemblé avec des grosses vis à agglo mais j'avais envie d'aller vers du "vrai" bois et avec des techniques plus règlementaire
Bref, je me suis installé un petit atelier et il me fallait un tabouret pour l'établi. Sujet impeccable pour une première réalisation. Je l'ai réalisé en sapin parce que c'est ce qu'on trouve facilement n'importe où et je ne regrette pas vu le nombre de conneries que j'ai faites Des chutes, des coups de ciseaux à bois, des arrachements etc. C'est loin d'être parfait mais ça m'a appris beaucoup.
Voici une idée de ce à quoi je compte aboutir:
J'ai commencé par mettre les différentes pièces aux dimensions. A noter que je n'ai pas de dégau/rabo donc tout à été fait au rabot à main, équerre et pied à coulisse! Pour les pieds du tabouret, je suis quand même parti de tasseaux de 44x44mm à peu près droit. Ca m'a pris quasiment un weekend. C'était la première fois que j'utilisais un rabot à bois pour autre chose que raboter le bas d'une porte ou faire un chainfrein donc il a fallut que j'apprenne à le régler et à l'utiliser. Ca m'a causé pas mal d'arrachement et de recommencement. Au final, je suis assez content du résultat. Les faces sont assez planes et parralèles et les pièces ont des épaisseurs très proches. Tout se joue à un millimètre maxi.
Ensuite j'ai usiné les tenons des pièces des ceintures à la défonceuse sous table. J'ai une table FLIP de Lurem, pas très précise mais ça m'a quand même permis d'avoir un résultat correct. Un morceau de scotch collé sur la table dans l'axe de la tangente de la fraise m'a permis de positionner précisément chaque pièce.
Tétonnage dans un sens...
... et dans l'autre
Je vais ensuite m'attaquer aux mortaises. Évidemment, quand on fait un tabouret comme celui-ci ou comme celui là (très bon topic de Fred M qui a récemment réalisé 2 superbes tabourets: Un tabouret en mélèze), les tenons des différentes pièces formant la ceinture risquent de rentrer en collision... Il y a plusieurs techniques possible. Fred est parti sur une coupe à 45°, ce que j'aurai aimé faire mais je n'avais pas la précision nécessaire. Ensuite on peut décaler les pièces les unes de manière à ce qu'elle soit les unes au-dessus/en-dessous des autres mais je trouve ça moins esthétique. Personnellement, j'ai opté pour une solution qui consiste à croiser les tenons.
Je commence à réaliser 2 bâtis indépendant sans me préoccuper du problèmes de collision des tenons. J'utilise les tenons que je viens de réaliser pour tracer les mortaises sur les pieds du tabouret. Je réalise les mortaises à la défonceuses, j’équarris au ciseau à bois.
Montage à blanc et ajustements
Avant de coller, j'ai tout poncé et réalisé des chanfreins à 45° sur la plupart des arrêtes (pas de photo, désolé).
Je me retrouve donc avec 2 bâtis indépendants. Je m'attaque alors à les relier ensemble avec les pièces latérales des ceintures.
Je trace les mortaises avec les tenons comme précédemment. De nouveau j'utilise la défonceuse pour réaliser ces mortaises. Le problème c'est qu'en descendant, je vais tomber sur le tenon des pièces déjà collées. Je vais donc arrêtée la profondeur de la mortaise au moment où je rencontre le tenon sur la moitié de la longueur et je vais continuer à descendre sur l'autre moitié. Cela va donc "manger" une partie du tenon de la pièce déjà en place. Je ne sais pas si c'est très clair mais voilà ce que ça donne.
Les tenons des pièces latérales des ceintures doivent être mis à la forme adéquate.
Et voilà! Assemblage à blanc, ajustements puis re-ponçage et collage.
J'en suis là. La prochaine fois j'attaque l'assise.
Ca m'a pris quasiment 3 weekends complets pour en arriver là (en incluant le weekend de rabotage). Ca peut paraître long mais c'était une première. Je pense que s'il fallait le refaire ça irait peut-être 2 fois plus vite
J'ai maintenant quelques questions:
- Sur la dernière photo, on voit, au niveau du pied supérieur droit, que la mortaise est plus large que le tenon. Je me suis complètement raté sur ce coup là et j'ai peur que ce ne soit pas très solide. Est-ce qu'il y a une solution simple pour renforcer ça maintenant que c'est collé? J'aurai du m'en occuper avant de coller mais j'ai eu la flemme...
- Concernant la réalisation des mortaises à la défonceuse, j'essayais de faire des passes pas trop profondes (3-4 mm) avec une fraise de 8mm et en 2 fois pour atteindre la largeur totale de la mortaise (13-14mm). J'ai fais des trous à la perceuse à colonne pour préparer le travail et éviter à la fraise de trop travailler. Pendant l'usinage, j'avais souvent un bruit particulièrement fort et aigu. Des utilisations précédentes que j'ai fait de la défonceuse, j'ai eu l'habitude que l'usinage fasse plus de bruit que la défonceuse tournant dans le vide mais là ça devenait vraiment très fort. Quasi insupportable sans casque. Le bruit avait l'air de venir d'une vibration quelque part au point que ça faisait sauter les réglage de la défonceuse si c'était pas serré très fort. Je n'ai quasiment aucune trace de brulure du bois donc je suppose que la fraise était bien affutée... J'ai une défonceuse pas trop naze normalement (une Triton 1400W qu'on aperçoit sur certaines photos). J'ai l'impression que ça faisait + de bruit au fond des mortaises (avec la défonceuse en plongée donc). Enfin, je me demande si je n'aurai pas du utiliser un lubrifiant ou quelque chose pour usiner dans un bois résineux. Voilà, si ça vous dit quelque chose, je suis preneur. Bon, je vais m'acheter un casque anti-bruit, là c'est sûr, ça m'a trop péter les oreilles mais j'ai un peu peur que le matériel souffre de ces séances d'usinage!
La suite à suivre prochainement!
A bientôt
Florent
C'est avec un certain plaisir que je vous livre les photos de mon premier "ouvrage" depuis mon arrivée sur le forum et depuis le début de mon apprentissage de la menuiserie. J'avais déjà un bon fond de bricoleur du dimanche et réalisé quelques "meubles" en MDF assemblé avec des grosses vis à agglo mais j'avais envie d'aller vers du "vrai" bois et avec des techniques plus règlementaire
Bref, je me suis installé un petit atelier et il me fallait un tabouret pour l'établi. Sujet impeccable pour une première réalisation. Je l'ai réalisé en sapin parce que c'est ce qu'on trouve facilement n'importe où et je ne regrette pas vu le nombre de conneries que j'ai faites Des chutes, des coups de ciseaux à bois, des arrachements etc. C'est loin d'être parfait mais ça m'a appris beaucoup.
Voici une idée de ce à quoi je compte aboutir:
J'ai commencé par mettre les différentes pièces aux dimensions. A noter que je n'ai pas de dégau/rabo donc tout à été fait au rabot à main, équerre et pied à coulisse! Pour les pieds du tabouret, je suis quand même parti de tasseaux de 44x44mm à peu près droit. Ca m'a pris quasiment un weekend. C'était la première fois que j'utilisais un rabot à bois pour autre chose que raboter le bas d'une porte ou faire un chainfrein donc il a fallut que j'apprenne à le régler et à l'utiliser. Ca m'a causé pas mal d'arrachement et de recommencement. Au final, je suis assez content du résultat. Les faces sont assez planes et parralèles et les pièces ont des épaisseurs très proches. Tout se joue à un millimètre maxi.
Ensuite j'ai usiné les tenons des pièces des ceintures à la défonceuse sous table. J'ai une table FLIP de Lurem, pas très précise mais ça m'a quand même permis d'avoir un résultat correct. Un morceau de scotch collé sur la table dans l'axe de la tangente de la fraise m'a permis de positionner précisément chaque pièce.
Tétonnage dans un sens...
... et dans l'autre
Je vais ensuite m'attaquer aux mortaises. Évidemment, quand on fait un tabouret comme celui-ci ou comme celui là (très bon topic de Fred M qui a récemment réalisé 2 superbes tabourets: Un tabouret en mélèze), les tenons des différentes pièces formant la ceinture risquent de rentrer en collision... Il y a plusieurs techniques possible. Fred est parti sur une coupe à 45°, ce que j'aurai aimé faire mais je n'avais pas la précision nécessaire. Ensuite on peut décaler les pièces les unes de manière à ce qu'elle soit les unes au-dessus/en-dessous des autres mais je trouve ça moins esthétique. Personnellement, j'ai opté pour une solution qui consiste à croiser les tenons.
Je commence à réaliser 2 bâtis indépendant sans me préoccuper du problèmes de collision des tenons. J'utilise les tenons que je viens de réaliser pour tracer les mortaises sur les pieds du tabouret. Je réalise les mortaises à la défonceuses, j’équarris au ciseau à bois.
Montage à blanc et ajustements
Avant de coller, j'ai tout poncé et réalisé des chanfreins à 45° sur la plupart des arrêtes (pas de photo, désolé).
Je me retrouve donc avec 2 bâtis indépendants. Je m'attaque alors à les relier ensemble avec les pièces latérales des ceintures.
Je trace les mortaises avec les tenons comme précédemment. De nouveau j'utilise la défonceuse pour réaliser ces mortaises. Le problème c'est qu'en descendant, je vais tomber sur le tenon des pièces déjà collées. Je vais donc arrêtée la profondeur de la mortaise au moment où je rencontre le tenon sur la moitié de la longueur et je vais continuer à descendre sur l'autre moitié. Cela va donc "manger" une partie du tenon de la pièce déjà en place. Je ne sais pas si c'est très clair mais voilà ce que ça donne.
Les tenons des pièces latérales des ceintures doivent être mis à la forme adéquate.
Et voilà! Assemblage à blanc, ajustements puis re-ponçage et collage.
J'en suis là. La prochaine fois j'attaque l'assise.
Ca m'a pris quasiment 3 weekends complets pour en arriver là (en incluant le weekend de rabotage). Ca peut paraître long mais c'était une première. Je pense que s'il fallait le refaire ça irait peut-être 2 fois plus vite
J'ai maintenant quelques questions:
- Sur la dernière photo, on voit, au niveau du pied supérieur droit, que la mortaise est plus large que le tenon. Je me suis complètement raté sur ce coup là et j'ai peur que ce ne soit pas très solide. Est-ce qu'il y a une solution simple pour renforcer ça maintenant que c'est collé? J'aurai du m'en occuper avant de coller mais j'ai eu la flemme...
- Concernant la réalisation des mortaises à la défonceuse, j'essayais de faire des passes pas trop profondes (3-4 mm) avec une fraise de 8mm et en 2 fois pour atteindre la largeur totale de la mortaise (13-14mm). J'ai fais des trous à la perceuse à colonne pour préparer le travail et éviter à la fraise de trop travailler. Pendant l'usinage, j'avais souvent un bruit particulièrement fort et aigu. Des utilisations précédentes que j'ai fait de la défonceuse, j'ai eu l'habitude que l'usinage fasse plus de bruit que la défonceuse tournant dans le vide mais là ça devenait vraiment très fort. Quasi insupportable sans casque. Le bruit avait l'air de venir d'une vibration quelque part au point que ça faisait sauter les réglage de la défonceuse si c'était pas serré très fort. Je n'ai quasiment aucune trace de brulure du bois donc je suppose que la fraise était bien affutée... J'ai une défonceuse pas trop naze normalement (une Triton 1400W qu'on aperçoit sur certaines photos). J'ai l'impression que ça faisait + de bruit au fond des mortaises (avec la défonceuse en plongée donc). Enfin, je me demande si je n'aurai pas du utiliser un lubrifiant ou quelque chose pour usiner dans un bois résineux. Voilà, si ça vous dit quelque chose, je suis preneur. Bon, je vais m'acheter un casque anti-bruit, là c'est sûr, ça m'a trop péter les oreilles mais j'ai un peu peur que le matériel souffre de ces séances d'usinage!
La suite à suivre prochainement!
A bientôt
Florent
florentp- très actif
- Messages : 235
Points : 593
Date d'inscription : 16/08/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Salut Florent,
J'aime bien ton plan de départ et j'aime beaucoup le résultat. Pour tes mortaises trop larges je ne pourrais pas t'aider, peut-être en bourrant de colle, ou d'un mélange colle/sciure, mais après est-ce vraiment handicapant sur la solidité ?
Attends d'autres avis plus éclairés et nous on attends la suite
++
J'aime bien ton plan de départ et j'aime beaucoup le résultat. Pour tes mortaises trop larges je ne pourrais pas t'aider, peut-être en bourrant de colle, ou d'un mélange colle/sciure, mais après est-ce vraiment handicapant sur la solidité ?
Attends d'autres avis plus éclairés et nous on attends la suite
++
dia- Modérateur
- Messages : 2065
Points : 4068
Date d'inscription : 01/04/2011
Age : 39
Localisation : Indre et Loire
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Pour le jeu des mortaises trop lâche colle polyuréthane comme elle gonfle elle va combler le jeu.
quentin91800- complétement accro
- Messages : 1264
Points : 3226
Date d'inscription : 02/01/2011
Age : 31
Localisation : Annecy
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Bonjour à tous,
Et voilà la suite!
L'assise est composée de deux morceaux assemblés chant-à-chant avec une fausse languette.
Pour la fixation de l'assise au piètement, je prévois de la visser par le dessous. Pour cela, je colle 4 petits morceaux de tasseau à la ceinture supérieure du piètement:
Et hop, vissage par en dessous. Les trous des vis dans les tasseaux ont été élargis pour permettre au bois de l'assise de se dilater/contracter.
Et voilà le résultat
Il ne reste plus que la finition. Je pense passer le tabouret à l'huile de lin.
A+
Florent
Et voilà la suite!
L'assise est composée de deux morceaux assemblés chant-à-chant avec une fausse languette.
Pour la fixation de l'assise au piètement, je prévois de la visser par le dessous. Pour cela, je colle 4 petits morceaux de tasseau à la ceinture supérieure du piètement:
Et hop, vissage par en dessous. Les trous des vis dans les tasseaux ont été élargis pour permettre au bois de l'assise de se dilater/contracter.
Et voilà le résultat
Il ne reste plus que la finition. Je pense passer le tabouret à l'huile de lin.
A+
Florent
florentp- très actif
- Messages : 235
Points : 593
Date d'inscription : 16/08/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Bonsoir Florent,
je viens de lire ton post et j'ai envie de dire : quand on a fait, comme toi, un tabouret de A à Z, on ne voit plus, jamais, les réalisations des autres du même oeil.
++
je viens de lire ton post et j'ai envie de dire : quand on a fait, comme toi, un tabouret de A à Z, on ne voit plus, jamais, les réalisations des autres du même oeil.
++
Dernière édition par bricoleux le Lun 29 Avr 2013 - 10:47, édité 2 fois
bricoleux- complétement accro
- Messages : 3700
Points : 7449
Date d'inscription : 25/03/2012
Age : 74
Localisation : belgique
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
salut
pour tes mortaises trop larges, une petite languette collee dedans pour reboucher, eventuellement avec de la colle polyurethane et ca devrait aller...
pour tes mortaises trop larges, une petite languette collee dedans pour reboucher, eventuellement avec de la colle polyurethane et ca devrait aller...
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Félicitations pour cette première réalisation en bois massif. C'est beau c'est costaud, ça durera longtemps . Travailler en massif c'est faire de la vraie menuiserie , pas comme visser trois bout de contreplaqué!
Concernant les vibrations que tu as observées lors du perçage des mortaises avec la defonceuse, je vois deux explications possibles:
1-des passes trop importantes.
4 mm ce n'est pas enorme mais peut-être que pour une mèche longue et étroite, même en bois tendre, c'est déjà un peu excessif. Des passes excessives causent des efforts de torsion laterale sur la mèche ainsi que des phenomènes d interpositions brusques de copeaux qui sont une cause de vibrations et de soubresauts de la defonceuse.
2- l'idée de percer des avant-trous pour faciliter le passage de la defonceuse me paraît une precaution inutile et peut-être nuisible. Ca aboutit au fait que la defonceuse passe dans un materiau non homogène avec des variations brusques de direction des efforts de coupe, et peut-être aussi avec production d'éclats et de copeaux qui se bloquent. Rares sont les cas où des passes suffisamment progressives ne parviennent pas à éviter toute vibrations et surcharge de la defonceuse, et où un "degrossissage" prealable du travail est necessaire ( à mon sens seul l'usage d'une mèche à queues d'aronde le justifie).
Sur le plan du design, les traverses et entretoises sont très généreusement dilmensionnées, c'est du solide!
Attention au fait au fait que ce tabouret est assez haut et a des pieds verticaux, donc un polygone de sustentation étroit: il faudrait s'interdire de monter debout dessus car le risque de se casser la g... n'est pas negligeable ( j'ai eu des tabourets comme ça, et j' ai encore parfois un peu mal aux changements de temps!).
Attention aussi au fait que le dessus-assise en bois massif doit pouvoir bouger en largeur avec les variations hygrometriques . S'il est fixé de tous les cotés par le biais de vis et de quatre tasseaux, on doit s'attendre à ce qu'il se fende au milieu. Pour éviter ça, j'utiliserais pas les quatre tasseaux mis en place mais seulement deux, à savoir les tasseaux perpendiculaires au fil de bois de l'assise. Et je mettrais trois vis par tasseau : j'ajouterais une vis médiane traversant le tasseaux par un trou " normal" (un trou rond de diamètre très legèrement superieur à celui de la vis). Et je garderais les deux vis des extrémités ,mais en modifiant le trous où elles passent affin que ces vis puissent "bouger" : j'allongerais leur trou dans le sens des fibres du bois du tasseau, il suffit pour ça d'incliner la mêche de la perceuse, un coup à droite un coup à gauche).
Edit: annule ce que je viens de dire: j'avais lu tes explications en diagonale: tu as dejà fait des trous allongés. cela dit je pense quand même que deux tasseaux suffisent et permettent de mieux contrôler le mouvement du bois)
Concernant le "conflit " entre les tenons qui se croisent, il se règle d'habitude plus simplement que par le recours à des tenons chevauchés à mi-bois. Ce n'est pas une mauvaise idée de se faire plaisir et de tester des assemblages inhabituels, mais il faut avoir en tête les moyens simples de répondre aux questions techniques courantes, à savoir ici, les moyens d'eviter que les tenons se rencontrent: l'un, que tu as utilisé, est d'exentrer les mortaises . Le second que tu aurais pu egalement employer est d'excentrer les tenons (c-à-d les reporter sur la partie exterieure de la traverse, ce fait gagner quelques mm supplémentaires). Le troisième est de faire des tenons plus courts. La solidité n'est pas seulement affaire de longueur de tenon. Dans ton cas tu aurais d'ailleurs pu faire les tenons non seulement un peu plus courts, mais aussi moins épais et moins hauts (en gardant ainsi un "toit" à la mortaise) sans perte de solidité de l'assemblage. Dans un assemblage, les pièces doivent être en harmonie: si tu fais un tenon plus volumineux , il est plus solide, mais ipso facto la mortaise correspondante est moins solide. Comme tes pièces sont largement echantillonnées, tu as ici de la marge et le resultat reste solide.
Sortir des conventions est une demarche d'où sort le progrès et la création et je j'aime beaucoup. Pour autant il n'est pas interdit d'avoir en tête les regles qu'on transgresse. Par exemple la regle du tiers qui donne la proportion approximative entre tenons et mortaises : la largeur d'un tenon ou d'une mortaise doit être environ le tiers de la largeur de la pièce (on voit immediatement que cette règle ne peut être respectée, puisque la pièce tenon et la pièce mortaise n'ont pas la même épaisseur: il faut donc faire un compromis, mais la règle indique néanmoins dzns quel sens trouver le compromis: tenon plus epais que le tiers, mortaise moins épaisse que le tiers).
Vincent
Concernant les vibrations que tu as observées lors du perçage des mortaises avec la defonceuse, je vois deux explications possibles:
1-des passes trop importantes.
4 mm ce n'est pas enorme mais peut-être que pour une mèche longue et étroite, même en bois tendre, c'est déjà un peu excessif. Des passes excessives causent des efforts de torsion laterale sur la mèche ainsi que des phenomènes d interpositions brusques de copeaux qui sont une cause de vibrations et de soubresauts de la defonceuse.
2- l'idée de percer des avant-trous pour faciliter le passage de la defonceuse me paraît une precaution inutile et peut-être nuisible. Ca aboutit au fait que la defonceuse passe dans un materiau non homogène avec des variations brusques de direction des efforts de coupe, et peut-être aussi avec production d'éclats et de copeaux qui se bloquent. Rares sont les cas où des passes suffisamment progressives ne parviennent pas à éviter toute vibrations et surcharge de la defonceuse, et où un "degrossissage" prealable du travail est necessaire ( à mon sens seul l'usage d'une mèche à queues d'aronde le justifie).
Sur le plan du design, les traverses et entretoises sont très généreusement dilmensionnées, c'est du solide!
Attention au fait au fait que ce tabouret est assez haut et a des pieds verticaux, donc un polygone de sustentation étroit: il faudrait s'interdire de monter debout dessus car le risque de se casser la g... n'est pas negligeable ( j'ai eu des tabourets comme ça, et j' ai encore parfois un peu mal aux changements de temps!).
Attention aussi au fait que le dessus-assise en bois massif doit pouvoir bouger en largeur avec les variations hygrometriques . S'il est fixé de tous les cotés par le biais de vis et de quatre tasseaux, on doit s'attendre à ce qu'il se fende au milieu. Pour éviter ça, j'utiliserais pas les quatre tasseaux mis en place mais seulement deux, à savoir les tasseaux perpendiculaires au fil de bois de l'assise. Et je mettrais trois vis par tasseau : j'ajouterais une vis médiane traversant le tasseaux par un trou " normal" (un trou rond de diamètre très legèrement superieur à celui de la vis). Et je garderais les deux vis des extrémités ,mais en modifiant le trous où elles passent affin que ces vis puissent "bouger" : j'allongerais leur trou dans le sens des fibres du bois du tasseau, il suffit pour ça d'incliner la mêche de la perceuse, un coup à droite un coup à gauche).
Edit: annule ce que je viens de dire: j'avais lu tes explications en diagonale: tu as dejà fait des trous allongés. cela dit je pense quand même que deux tasseaux suffisent et permettent de mieux contrôler le mouvement du bois)
Concernant le "conflit " entre les tenons qui se croisent, il se règle d'habitude plus simplement que par le recours à des tenons chevauchés à mi-bois. Ce n'est pas une mauvaise idée de se faire plaisir et de tester des assemblages inhabituels, mais il faut avoir en tête les moyens simples de répondre aux questions techniques courantes, à savoir ici, les moyens d'eviter que les tenons se rencontrent: l'un, que tu as utilisé, est d'exentrer les mortaises . Le second que tu aurais pu egalement employer est d'excentrer les tenons (c-à-d les reporter sur la partie exterieure de la traverse, ce fait gagner quelques mm supplémentaires). Le troisième est de faire des tenons plus courts. La solidité n'est pas seulement affaire de longueur de tenon. Dans ton cas tu aurais d'ailleurs pu faire les tenons non seulement un peu plus courts, mais aussi moins épais et moins hauts (en gardant ainsi un "toit" à la mortaise) sans perte de solidité de l'assemblage. Dans un assemblage, les pièces doivent être en harmonie: si tu fais un tenon plus volumineux , il est plus solide, mais ipso facto la mortaise correspondante est moins solide. Comme tes pièces sont largement echantillonnées, tu as ici de la marge et le resultat reste solide.
Sortir des conventions est une demarche d'où sort le progrès et la création et je j'aime beaucoup. Pour autant il n'est pas interdit d'avoir en tête les regles qu'on transgresse. Par exemple la regle du tiers qui donne la proportion approximative entre tenons et mortaises : la largeur d'un tenon ou d'une mortaise doit être environ le tiers de la largeur de la pièce (on voit immediatement que cette règle ne peut être respectée, puisque la pièce tenon et la pièce mortaise n'ont pas la même épaisseur: il faut donc faire un compromis, mais la règle indique néanmoins dzns quel sens trouver le compromis: tenon plus epais que le tiers, mortaise moins épaisse que le tiers).
Vincent
Dernière édition par vincent91 le Mar 30 Avr 2013 - 7:55, édité 3 fois
vincent91- complétement accro
- Messages : 1320
Points : 2571
Date d'inscription : 01/11/2012
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Bravo ! Super travail ! Je le trouve très réussi. Merci aussi pour les nombreuses photos :-)
Jerem- petit nouveau
- Messages : 49
Points : 161
Date d'inscription : 17/10/2011
Localisation : Suisse
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Salut,
Beau travail, j'aime beaucoup
++
Beau travail, j'aime beaucoup
++
dia- Modérateur
- Messages : 2065
Points : 4068
Date d'inscription : 01/04/2011
Age : 39
Localisation : Indre et Loire
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Vindiou, tes tenons qui se croisent, c'est presque une technique d'assemblage japonaise! Bravo, joli coup, et merci d'avoir partagé ça avec nous!
plang- acharné du forum
- Messages : 563
Points : 1562
Date d'inscription : 10/03/2012
Age : 52
Localisation : Fribourg, Suisse
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Ave
Beau boulot et belle finition.
Pour les tenons qui se croisent, perso je les coupe à 45°, je ne sais pas si c'est très orthodoxe, mais bon ça va.
Beau boulot et belle finition.
Pour les tenons qui se croisent, perso je les coupe à 45°, je ne sais pas si c'est très orthodoxe, mais bon ça va.
niaproun- complétement accro
- Messages : 4694
Points : 8596
Date d'inscription : 15/01/2012
Age : 74
Localisation : région Lyon
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Salut à tous,
Merci beaucoup pour vos commentaires, ça fait plaisir, c'est super encouragent et ça donne envie de continuer
@vincent91, merci pour ta réponse super complète! Je suis d'accord sur tout ce que tu as dis
Mes passes étaient certainement trop importantes. Je crois en plus que les bois résineux ne sont pas ce qu'il y a de mieux pour les fraises de défonceuse donc au bout d'un moment ça ne devait jouer aussi. Pour les avants-trous, effectivement, ça n'a pas été beaucoup mieux donc la prochaine fois, j'attaquerai directement à la fraise!
Pour les variations hygrométriques, j'ai déjà "oblonisé" les trous dans les tasseaux à la perceuse comme tu le suggère, perpendiculairement aux fibres mais dans les 4 tasseaux du coup. C'était la technique employée par Fred M dans ce post.
Pour mes prochains projet, j'ai bien noté ta remarque sur le rapport solidité du tenon / solidité de la mortaise.
Et enfin, j'éviterai de faire l'équilibriste sur ce tabouret, promis
A+
Florent
Merci beaucoup pour vos commentaires, ça fait plaisir, c'est super encouragent et ça donne envie de continuer
@vincent91, merci pour ta réponse super complète! Je suis d'accord sur tout ce que tu as dis
Mes passes étaient certainement trop importantes. Je crois en plus que les bois résineux ne sont pas ce qu'il y a de mieux pour les fraises de défonceuse donc au bout d'un moment ça ne devait jouer aussi. Pour les avants-trous, effectivement, ça n'a pas été beaucoup mieux donc la prochaine fois, j'attaquerai directement à la fraise!
Pour les variations hygrométriques, j'ai déjà "oblonisé" les trous dans les tasseaux à la perceuse comme tu le suggère, perpendiculairement aux fibres mais dans les 4 tasseaux du coup. C'était la technique employée par Fred M dans ce post.
Pour mes prochains projet, j'ai bien noté ta remarque sur le rapport solidité du tenon / solidité de la mortaise.
Et enfin, j'éviterai de faire l'équilibriste sur ce tabouret, promis
A+
Florent
florentp- très actif
- Messages : 235
Points : 593
Date d'inscription : 16/08/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Florent
Merci de prendre bien mes remarques, qui ne visaient en rien à être desagréables et dont je me rend compte que certaines sont hors de propos et dues à ma mauvaise lecture (tes tenons étaient de fait déjà "oblonisés"), d'autres à ma tendance à théoriser et à donner des règles , alors qu'au fond je suis moi-même en permanence en train de balayer les theories et les conventions!
Disons que c'est precisément parce que ton tabouret me plait , de même que ta capacité à tirer profit de tout ce que tu vois, que j'ai envie de dire des trucs que personne ne m'a dits lorsque, il n'y a pas si longtemps , j'ai fait mon premier meuble, une petite table que j'ai toujours, dont je vois les petits defauts bien sûr, mais qui m'a fait progresser et dont je reste fier.
Merci de prendre bien mes remarques, qui ne visaient en rien à être desagréables et dont je me rend compte que certaines sont hors de propos et dues à ma mauvaise lecture (tes tenons étaient de fait déjà "oblonisés"), d'autres à ma tendance à théoriser et à donner des règles , alors qu'au fond je suis moi-même en permanence en train de balayer les theories et les conventions!
Disons que c'est precisément parce que ton tabouret me plait , de même que ta capacité à tirer profit de tout ce que tu vois, que j'ai envie de dire des trucs que personne ne m'a dits lorsque, il n'y a pas si longtemps , j'ai fait mon premier meuble, une petite table que j'ai toujours, dont je vois les petits defauts bien sûr, mais qui m'a fait progresser et dont je reste fier.
vincent91- complétement accro
- Messages : 1320
Points : 2571
Date d'inscription : 01/11/2012
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Bonjour
Je suis de l'avis de Vincent, concernant le bruit lors du défonçage.
Je ne penses pas que les passes soient trop profondes, car théoriquement on ne doit pas dépasser le Ø de la fraise.
Tes passes étant de la moitié, je crois plutôt que ta vitesse de progression était trop rapide. Ton bois n'étant pas brulé, confirme peut être cela.
Aspirais-tu les copeaux?
C'est indispensable lors du mortaisage. Et en plus on voit mieux ce que l'on fait.
Pour une première en menuiserie et avec les outils que tu as, tu t'en es "plus que bien" tirés.
Continu comme ça. Tu en apprendras 10 fois plus de tes erreurs que de tes réussites.
Sauf quand tu les réussira toutes ============> j'en suis pas encore là.
Amicalement
chado
Je suis de l'avis de Vincent, concernant le bruit lors du défonçage.
Je ne penses pas que les passes soient trop profondes, car théoriquement on ne doit pas dépasser le Ø de la fraise.
Tes passes étant de la moitié, je crois plutôt que ta vitesse de progression était trop rapide. Ton bois n'étant pas brulé, confirme peut être cela.
Aspirais-tu les copeaux?
C'est indispensable lors du mortaisage. Et en plus on voit mieux ce que l'on fait.
Pour une première en menuiserie et avec les outils que tu as, tu t'en es "plus que bien" tirés.
Continu comme ça. Tu en apprendras 10 fois plus de tes erreurs que de tes réussites.
Sauf quand tu les réussira toutes ============> j'en suis pas encore là.
Amicalement
chado
chado- complétement accro
- Messages : 2039
Points : 3709
Date d'inscription : 21/09/2010
Age : 77
Localisation : F-44140
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Bonjour,
Bon début!
Attention au choix du bois !Car si le sapin est le plus disponible,il est aussi fragile et il n'est pas le plus facile à travailler ,contrairement à ce qu'on pourrait croire.
On voit des traces de raboteuse sur les pieds.Si tu es équipé,essayes de travailler une essence comme le hêtre,par exemple.Et ponces les pièces(quand c'est possible) avant le montage définitif,c'est plus facile ensuite lors de la finition.
J'éviterais des assemblages à enfourchement avec du sapin à l'avenir,si j'étais toi.Trop fragiles à mon avis.
Les trous oblongs sont insuffisants pour garantir une bonne dilatation dans cette situation.Encore une fois ce n'est que mon avis.
Enfin,quand on travaille du massif ,il faut au moins s'équiper d'un humidimètre pour savoir si on peut travailler ce bois.10% d'hygrométrie ,c'est le maximum que je m'autorise.
Merci pour cette présentation !
Amicalement .
Marty
Bon début!
Attention au choix du bois !Car si le sapin est le plus disponible,il est aussi fragile et il n'est pas le plus facile à travailler ,contrairement à ce qu'on pourrait croire.
On voit des traces de raboteuse sur les pieds.Si tu es équipé,essayes de travailler une essence comme le hêtre,par exemple.Et ponces les pièces(quand c'est possible) avant le montage définitif,c'est plus facile ensuite lors de la finition.
J'éviterais des assemblages à enfourchement avec du sapin à l'avenir,si j'étais toi.Trop fragiles à mon avis.
Les trous oblongs sont insuffisants pour garantir une bonne dilatation dans cette situation.Encore une fois ce n'est que mon avis.
Enfin,quand on travaille du massif ,il faut au moins s'équiper d'un humidimètre pour savoir si on peut travailler ce bois.10% d'hygrométrie ,c'est le maximum que je m'autorise.
Merci pour cette présentation !
Amicalement .
Marty
marty- complétement accro
- Messages : 1447
Points : 3279
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 53
Localisation : val de marne
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Salut à tous,
Mes réponses à vos réponses ci-dessous:
Je ne suis pas équipé en raboteuse (pas la place), j'hésite à acheter un rabot électrique mais je sens que ça ne va pas vraiment me satisfaire. En revanche je suis en contact avec 2 menuisiers qui devraient pouvoir m'avoir du bois et me le dégauchir/raboter. C'est juste un peu compliqué parce que j'ai pas non plus la place pour stocker du bois donc faut que je leur demande pile poil ce que je veux et qu'ils aient le temps de le faire avant que je sois passé à autre chose
Merci encore pour vos retours, et à bientôt!
Florent
Mes réponses à vos réponses ci-dessous:
Par vitesse de progression, tu parles bien de la vitesse à laquelle je déplaçais la défonceuse? Peut-être que c'est ça effectivement mais je n'allais vraiment pas très vite... C'était d'ailleurs assez difficile de faire avancer la défonceuse. C'est aussi pour ça que je pense que la fraise (une fraise assez bas de gamme sans doute, je ne sais pas d'où elle vient) ne coupait plus comme il se doit...chado a écrit:Je ne penses pas que les passes soient trop profondes, car théoriquement on ne doit pas dépasser le Ø de la fraise.
Tes passes étant de la moitié, je crois plutôt que ta vitesse de progression était trop rapide. Ton bois n'étant pas brulé, confirme peut être cela.
Yip, avec un aspi branché sur le système d'aspiration de la défonceuse, c'était bien propre.chado a écrit:
Aspirais-tu les copeaux?
C'est indispensable lors du mortaisage. Et en plus on voit mieux ce que l'on fait.
Effectivement... J'ai l'impression d'en avoir un peu fait les frais (du sapin)... Mais bon c'est pas grave, ça forme la jeunesse comme on ditmarty a écrit:
Attention au choix du bois !Car si le sapin est le plus disponible,il est aussi fragile et il n'est pas le plus facile à travailler ,contrairement à ce qu'on pourrait croire.
On voit des traces de raboteuse sur les pieds.Si tu es équipé,essayes de travailler une essence comme le hêtre,par exemple.Et ponces les pièces(quand c'est possible) avant le montage définitif,c'est plus facile ensuite lors de la finition.
Je ne suis pas équipé en raboteuse (pas la place), j'hésite à acheter un rabot électrique mais je sens que ça ne va pas vraiment me satisfaire. En revanche je suis en contact avec 2 menuisiers qui devraient pouvoir m'avoir du bois et me le dégauchir/raboter. C'est juste un peu compliqué parce que j'ai pas non plus la place pour stocker du bois donc faut que je leur demande pile poil ce que je veux et qu'ils aient le temps de le faire avant que je sois passé à autre chose
Merci encore pour vos retours, et à bientôt!
Florent
florentp- très actif
- Messages : 235
Points : 593
Date d'inscription : 16/08/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Le corroyage (degauchissage et rabotage) mecanique du bois est un problème auquel on se heurte rapidement quand on commence à travailler le bois. Il est crucial dès qu'on veut disposer d' essences, de provenance , de dimensions, et de prix autres que ce qui est proposé en GSB ( Grande Surface de Bricolage) et qui se limite habituellement des panneaux bas de gamme et des "avivés" de résineux.
La solution ideale est d'avoir une degau-rabot. Mais c'est une machine couteuse, encombrante, bruyante, qui produit des monceaux de copeaux. Elle necessite un budget, un local adapté (comme atelier et lieu de stockage du bois). Pas évident quand on est jeune et qu'on habite en ville!...
Une autre solution que je recommande est d'être membre d'une Association disposant d'un atelier, qui vous fournira les machines et les conseils de securité.
Une autre encoreque tu évoques, Florent ,et qui est deplus en plus courante, est de s'entendre avec un professionnel (ou un ami équipé) et qui accepte de faire pour toi le travail de degauchissage et de rabotage. (Les menuisiers ébénistes ont changé! ils sont bien plus ouverts et sympas qu'il ya vingt ans, et les amateurs equipés sont également plus nombreux)
On peut aussi raboter à la main , mais il faut savoir régler, affûter et utiliser un rabot : on peut (on devrait!) acquérir cette compétence par un stage dans une école de bois ou dans une Association, mais il reste que le rabotage manuel c'est comme la marche à pied : indispensable, fatigant, jouissif, et trop peu pratiqué.( on peut remplacer "marche à pied" par lecture, yachting à voile, amour , ou pêche à la mouche dans les Cevennes selon ses goûts)
Mais il ya une autre solution , un materiel tout à fait commun dans les revues américaines et qui apparait seulement en France: les raboteuses d'établi (benchtop planers). Ce sont des machines relativement légères qu'on installe sur une table, un établi ou un suport leger et qui peuvent faire un travail de rabotage très correct, du moins sur les pièces pas trop lourdes mais incluant par exemple les meubles de cuisine.
Il faut bien comprendre qu'il ya deux étapes dans le corroyage du bois
1-Le degauchissage: il s'agit de créer sur le bois brut de sciage deux faces planes, lisses, perpendiciulaires l'une à l'autre , qui serviront de surfaces de reference pour tous les tracés et usinages ulérieurs.
2-le rabotage ou plutôt le "tirage d'épaisseur" qui consiste à les amenuiser les pieces et les rendres parallèles aux surfaces de reference jusqu'à avoir quatre faces planes, parallèles deux à deux, et aux dimensions voulues.
Ces deux phases sont des opérations differentes et qui sont faites soit par deux machines differentes , soit par la même machine configurée differemment. Il faut les deux et pas une seule puisque la degauchiseuse fait des faces planes mais pas parallèles, et la raboteuse fait des faces parallèles mais pas planes.
Mais la raboteuse isolée est une machine plus interessante qu'il n'y paraît: : d'abord c'est une machine moins lourde et moins couteuse à fabriquer que la degauchisseuse, elle peut de plus être miniaturisée en gardant des capacités interessantes ( 260 à 300 mm de largeur). Cette raboteuse legère peut être installée sur un établi, une table stable, ou un support leger. Et surtout il existe un truc pour lui faire faire le travail de degauchissage qu'elle est normalement incapable d'accomplir. .
Je reprends mon explication: une raboteuse rabote la surface d'une pièce pour la rendre parallèle à l'autre surface, qu'on suppose être déjà dégauchie, c-à-d plane. Si l'autre surface n'est pas plane , la raboteuse va la copier bêtement telle quelle est , avec ses courbures et ses defauts. Le truc consiste à caler et fixer la pièce sur un chariot (ou chassis) . Ce chariot est d'une taille qui passe dans la machine, il est plan et il va constituer la surface de reference que la machine va copier. La pièce est donc calée et fixée approximativement parallèle à la face de reference du chariot. Et la raboteuse va raboter, c'est à dire enlèver tout ce qui depasse de façon que la surface de la pièce devienne parallèle à la surface du chariot, et donc plane. une fois qu'on a établi sur la pièce une première surface plane, on sort la piece du chariot, on la retourne et on la repasse dans la raboteuse qui fait cette fois son boulot habituel, rendre la deuxième face parallèle à la première.
Ces petites raboteuses sont des machines beaucoup plus abordables que les grosses degau-rabots ( je releve dans le catalogue Axminster des prix de 300 à 600 € , et l'éventail de modèles et de prix est plus vaste aux USA, donc ça devrait bientôt être pareil en Europe) . Pour la plupart il ne s'agit pas de gadgets mais d' outillages robustes et très utilisables , du moins d'après ce que je lis dans des revues serieuses comme Fine Woodworking, Popular Woodworking etc. article. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'en utiliser , mais je suis convaincu quue ces petites machines sont l'avenir.
Oh flûte, j'ai comme l'impression d'avoir été un peu long et un peu hors sujet ...
Promis je ne le ferai plus ... Hein? comment ? serment d'ivrogne ? ouh les vilains!
Vincent
La solution ideale est d'avoir une degau-rabot. Mais c'est une machine couteuse, encombrante, bruyante, qui produit des monceaux de copeaux. Elle necessite un budget, un local adapté (comme atelier et lieu de stockage du bois). Pas évident quand on est jeune et qu'on habite en ville!...
Une autre solution que je recommande est d'être membre d'une Association disposant d'un atelier, qui vous fournira les machines et les conseils de securité.
Une autre encoreque tu évoques, Florent ,et qui est deplus en plus courante, est de s'entendre avec un professionnel (ou un ami équipé) et qui accepte de faire pour toi le travail de degauchissage et de rabotage. (Les menuisiers ébénistes ont changé! ils sont bien plus ouverts et sympas qu'il ya vingt ans, et les amateurs equipés sont également plus nombreux)
On peut aussi raboter à la main , mais il faut savoir régler, affûter et utiliser un rabot : on peut (on devrait!) acquérir cette compétence par un stage dans une école de bois ou dans une Association, mais il reste que le rabotage manuel c'est comme la marche à pied : indispensable, fatigant, jouissif, et trop peu pratiqué.( on peut remplacer "marche à pied" par lecture, yachting à voile, amour , ou pêche à la mouche dans les Cevennes selon ses goûts)
Mais il ya une autre solution , un materiel tout à fait commun dans les revues américaines et qui apparait seulement en France: les raboteuses d'établi (benchtop planers). Ce sont des machines relativement légères qu'on installe sur une table, un établi ou un suport leger et qui peuvent faire un travail de rabotage très correct, du moins sur les pièces pas trop lourdes mais incluant par exemple les meubles de cuisine.
Il faut bien comprendre qu'il ya deux étapes dans le corroyage du bois
1-Le degauchissage: il s'agit de créer sur le bois brut de sciage deux faces planes, lisses, perpendiciulaires l'une à l'autre , qui serviront de surfaces de reference pour tous les tracés et usinages ulérieurs.
2-le rabotage ou plutôt le "tirage d'épaisseur" qui consiste à les amenuiser les pieces et les rendres parallèles aux surfaces de reference jusqu'à avoir quatre faces planes, parallèles deux à deux, et aux dimensions voulues.
Ces deux phases sont des opérations differentes et qui sont faites soit par deux machines differentes , soit par la même machine configurée differemment. Il faut les deux et pas une seule puisque la degauchiseuse fait des faces planes mais pas parallèles, et la raboteuse fait des faces parallèles mais pas planes.
Mais la raboteuse isolée est une machine plus interessante qu'il n'y paraît: : d'abord c'est une machine moins lourde et moins couteuse à fabriquer que la degauchisseuse, elle peut de plus être miniaturisée en gardant des capacités interessantes ( 260 à 300 mm de largeur). Cette raboteuse legère peut être installée sur un établi, une table stable, ou un support leger. Et surtout il existe un truc pour lui faire faire le travail de degauchissage qu'elle est normalement incapable d'accomplir. .
Je reprends mon explication: une raboteuse rabote la surface d'une pièce pour la rendre parallèle à l'autre surface, qu'on suppose être déjà dégauchie, c-à-d plane. Si l'autre surface n'est pas plane , la raboteuse va la copier bêtement telle quelle est , avec ses courbures et ses defauts. Le truc consiste à caler et fixer la pièce sur un chariot (ou chassis) . Ce chariot est d'une taille qui passe dans la machine, il est plan et il va constituer la surface de reference que la machine va copier. La pièce est donc calée et fixée approximativement parallèle à la face de reference du chariot. Et la raboteuse va raboter, c'est à dire enlèver tout ce qui depasse de façon que la surface de la pièce devienne parallèle à la surface du chariot, et donc plane. une fois qu'on a établi sur la pièce une première surface plane, on sort la piece du chariot, on la retourne et on la repasse dans la raboteuse qui fait cette fois son boulot habituel, rendre la deuxième face parallèle à la première.
Ces petites raboteuses sont des machines beaucoup plus abordables que les grosses degau-rabots ( je releve dans le catalogue Axminster des prix de 300 à 600 € , et l'éventail de modèles et de prix est plus vaste aux USA, donc ça devrait bientôt être pareil en Europe) . Pour la plupart il ne s'agit pas de gadgets mais d' outillages robustes et très utilisables , du moins d'après ce que je lis dans des revues serieuses comme Fine Woodworking, Popular Woodworking etc. article. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'en utiliser , mais je suis convaincu quue ces petites machines sont l'avenir.
Oh flûte, j'ai comme l'impression d'avoir été un peu long et un peu hors sujet ...
Promis je ne le ferai plus ... Hein? comment ? serment d'ivrogne ? ouh les vilains!
Vincent
vincent91- complétement accro
- Messages : 1320
Points : 2571
Date d'inscription : 01/11/2012
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Bonjour Vincent,
tout à fait d'accord avec toi en ce qui concerne ces petites raboteuses, elles ont vraiment leur place dans un petit atelier.
elle dégauchissent quand même partiellement, en tous cas en largeur, puisque le bois n'a pas une flexibilité totale
on peut obtenir 2 faces de références planes et perpendiculaires à la scie circulaire ou à ruban : les faces ne sont pas lisses, mais bien planes, il faut alors les raboter 4 faces.
la technique pour dégauchir que tu décris, dont j'avais déjà lu le principe ailleurs, parait séduisante et "maligne".
mais je ne vois pas bien comment on "cale" la planche à dégauchir sur son support ?
il faut se dire aussi que l'on perd beaucoup en hauteur utile de rabotage, mais on ne rabote pas des madriers tous les jours.
++
tout à fait d'accord avec toi en ce qui concerne ces petites raboteuses, elles ont vraiment leur place dans un petit atelier.
elle dégauchissent quand même partiellement, en tous cas en largeur, puisque le bois n'a pas une flexibilité totale
on peut obtenir 2 faces de références planes et perpendiculaires à la scie circulaire ou à ruban : les faces ne sont pas lisses, mais bien planes, il faut alors les raboter 4 faces.
la technique pour dégauchir que tu décris, dont j'avais déjà lu le principe ailleurs, parait séduisante et "maligne".
mais je ne vois pas bien comment on "cale" la planche à dégauchir sur son support ?
il faut se dire aussi que l'on perd beaucoup en hauteur utile de rabotage, mais on ne rabote pas des madriers tous les jours.
++
bricoleux- complétement accro
- Messages : 3700
Points : 7449
Date d'inscription : 25/03/2012
Age : 74
Localisation : belgique
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Bernard
le chariot est une simple panneau de CP ou melaminé de 18-20mm avec un tasseau en long vissé de chaque côté . Il ne fait pas perdre beaucoup de hauteur de rabotage, disons 20 25 mm soit l'épaisseur du panneau plus celle du gauche à rattraper sur la pièce.
pour fixer la pièce dans le chariot on la cale en épaisseur pour quelle soit stable et on la bloque avec des coins latéraux ou en la vissant par les cotés à travers les tasseaux , en veillant que les vis testent à distance de la face à raboter bien sûr.
J'ai été voir sur internet les catalogues de Highland Hardware, et de Woodcraft Supplies , j'ai tapé aussi "Benchtop Planer" sur Google et j'ai lu deux tests recents sur Fine Woodworking et Wood magazine. Ca m'apprend que le marché s'est stabilisé mais reste actif avec au moins une douzaine de marques (dont de Walt, Porter and Cable, Rigid, Delta, SteelCity , Jet, Grizzly etc) à des prix dans la fourchette 400-650 $ (à la louche: 300 à 550 €) pour une raboteuse 13 pouces (320 mm) et 1,5-2 KW. es lames helicoïdales à plaquettes carbures sont maintenant majoritaires. Je pense que la technologie est assez au point.
le chariot est une simple panneau de CP ou melaminé de 18-20mm avec un tasseau en long vissé de chaque côté . Il ne fait pas perdre beaucoup de hauteur de rabotage, disons 20 25 mm soit l'épaisseur du panneau plus celle du gauche à rattraper sur la pièce.
pour fixer la pièce dans le chariot on la cale en épaisseur pour quelle soit stable et on la bloque avec des coins latéraux ou en la vissant par les cotés à travers les tasseaux , en veillant que les vis testent à distance de la face à raboter bien sûr.
J'ai été voir sur internet les catalogues de Highland Hardware, et de Woodcraft Supplies , j'ai tapé aussi "Benchtop Planer" sur Google et j'ai lu deux tests recents sur Fine Woodworking et Wood magazine. Ca m'apprend que le marché s'est stabilisé mais reste actif avec au moins une douzaine de marques (dont de Walt, Porter and Cable, Rigid, Delta, SteelCity , Jet, Grizzly etc) à des prix dans la fourchette 400-650 $ (à la louche: 300 à 550 €) pour une raboteuse 13 pouces (320 mm) et 1,5-2 KW. es lames helicoïdales à plaquettes carbures sont maintenant majoritaires. Je pense que la technologie est assez au point.
vincent91- complétement accro
- Messages : 1320
Points : 2571
Date d'inscription : 01/11/2012
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
RE, Vincent,
je pense que, pour dégauchir en longueur avec précsion, le chariot doit avoir une bonne rigidté, et que 2,5 cm ne suffisent pas.
il me semble logique de construire une "boite", 2 CP et des tasseaux entre les 2 par exemple.
cette vidéo illustre bien mon propos, et la méthode de blocage des bois est pour le moins intéressante.
je vois un vrai avantage à cette méthode, le gain en énergie (le dégauchissage avec entraineur, en somme), et la précision sans doute.
++
je pense que, pour dégauchir en longueur avec précsion, le chariot doit avoir une bonne rigidté, et que 2,5 cm ne suffisent pas.
il me semble logique de construire une "boite", 2 CP et des tasseaux entre les 2 par exemple.
cette vidéo illustre bien mon propos, et la méthode de blocage des bois est pour le moins intéressante.
je vois un vrai avantage à cette méthode, le gain en énergie (le dégauchissage avec entraineur, en somme), et la précision sans doute.
++
bricoleux- complétement accro
- Messages : 3700
Points : 7449
Date d'inscription : 25/03/2012
Age : 74
Localisation : belgique
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Pour le prix des raboteuses de chantier , on a aussi les petite raboteuse/dégauchisseuse Kity / Woodstar / Shepach / Titan ...
Il existe aussi des "benchtop jointer". Encore moins courant en France. J'en ai vu une fois dans un Bricorama.
Il existe aussi des "benchtop jointer". Encore moins courant en France. J'en ai vu une fois dans un Bricorama.
Antoine- complétement accro
- Messages : 2191
Points : 5302
Date d'inscription : 28/06/2011
Age : 29
Localisation : Ille et Vilaine
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Bonjour à tous,
Merci pour ce hors-sujet total sur mon topic! Non mais je ne plaisante pas! Je suis vraiment super intéressé par l'idée de dégauchir à la raboteuse de chantier Vu que je n'aime pas trop mélanger tous les sujets j'ai quand même créer un nouveau topic ici (je suis comme ça, des fois, pour poser 2 questions à la même personne, j'envoie 2 mails, histoire que le destinataire puisse traiter indépendamment ou qu'il évite d'oublier de répondre à une des deux questions )
Pour en revenir à mon tabouret initial, merci Vincent pour ta longue explication et tes précieuses recommandations en terme de sécurité. J'avais déjà lu pas mal de choses sur les dégau/rabots donc j'avais de toute façon prévu de ne pas m'y mettre tout seul mais c'est toujours bon de se le faire rappeler parce qu'à force de regarder des vidéos de pro, on a l'impression que c'est simple et qu'on sait déjà faire avant d'avoir commencé
A+
Florent
EDIT: 100è message! Youhouuu \o/
Merci pour ce hors-sujet total sur mon topic! Non mais je ne plaisante pas! Je suis vraiment super intéressé par l'idée de dégauchir à la raboteuse de chantier Vu que je n'aime pas trop mélanger tous les sujets j'ai quand même créer un nouveau topic ici (je suis comme ça, des fois, pour poser 2 questions à la même personne, j'envoie 2 mails, histoire que le destinataire puisse traiter indépendamment ou qu'il évite d'oublier de répondre à une des deux questions )
Pour en revenir à mon tabouret initial, merci Vincent pour ta longue explication et tes précieuses recommandations en terme de sécurité. J'avais déjà lu pas mal de choses sur les dégau/rabots donc j'avais de toute façon prévu de ne pas m'y mettre tout seul mais c'est toujours bon de se le faire rappeler parce qu'à force de regarder des vidéos de pro, on a l'impression que c'est simple et qu'on sait déjà faire avant d'avoir commencé
A+
Florent
EDIT: 100è message! Youhouuu \o/
florentp- très actif
- Messages : 235
Points : 593
Date d'inscription : 16/08/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Bonjour à tous,
Cdlt
JP
L'"Américanisation" de nos atelier est en marche (avec le bon et le moins bon)... l'avenir n'est clairement plus dans la combinée!vincent91 a écrit:... mais je suis convaincu quue ces petites machines sont l'avenir.
Cdlt
JP
diomedea- complétement accro
- Messages : 12658
Points : 23470
Date d'inscription : 14/01/2009
Age : 64
Localisation : Bretagne (29)
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
diomedea a écrit:Bonjour à tous,L'"Américanisation" de nos atelier est en marche (avec le bon et le moins bon)... l'avenir n'est clairement plus dans la combinée!vincent91 a écrit:... mais je suis convaincu quue ces petites machines sont l'avenir.
Cdlt
JP
Tendance d'autant plus forte qu'elle va dans le sens marketing, il sera toujours plus facile de vendre dix machines en tôle aux capacités réduites et à l' obsolescence programmée qu'une grosse "bouse" en fonte qui risque de tourner dans 30 ans (la mienne) et même pire.
La lutte est (décidée par d'autres) perdue.
niaproun- complétement accro
- Messages : 4694
Points : 8596
Date d'inscription : 15/01/2012
Age : 74
Localisation : région Lyon
Re: [Réalisation] Un tabouret en pin
Bonjour,
Je m'excuse auprès de Florent pour ce hors sujet.
"Américanisation".. ???
Quand je vois FESTOOL s'imposer(leur système) ,de plus en plus ,dans les ateliers US et que les R/D commencent timidement à s'immiscer chez eux.....j'aurais plutôt tendance à croire l'inverse.
Amicalement.
Marty
Je m'excuse auprès de Florent pour ce hors sujet.
"Américanisation".. ???
Quand je vois FESTOOL s'imposer(leur système) ,de plus en plus ,dans les ateliers US et que les R/D commencent timidement à s'immiscer chez eux.....j'aurais plutôt tendance à croire l'inverse.
Amicalement.
Marty
marty- complétement accro
- Messages : 1447
Points : 3279
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 53
Localisation : val de marne
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» [Réalisation] Zeloko + Toutenbois = Tabouret Chado
» Un petit tabouret.
» Relookage d'un tabouret de bar
» [Fabrication] Un tabouret
» Un autre tabouret...
» Un petit tabouret.
» Relookage d'un tabouret de bar
» [Fabrication] Un tabouret
» Un autre tabouret...
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum