Moteur Ford V8 flathead imprimé

Le vilebrequin et les équipages mobiles.

Les pistons, d'origine trop petits d'un bon millimètre, ont été re-modélisés puis imprimés.
Un outil de ponçage a été imprimé. Il est entrainé par la perceuse sans fil. Même principe que l'outil de ponçage de l'AAC, mais en plus grand.
Les pistons ont aussi été poncés, dans le tour, avec un adaptateur imprimé. Objectif : surface douce comme une peau de bébé.
J'aurais pu coudre une peau de bébé dessus mais j'ai pas trouvé de donneur...

Maintenant, les pistons coulissent comme sur un coussin d'air.

Le vilebrequin est en plusieurs parties boulonnées. Comme pour l'AAC, pas de photo avant l'assemblage. J'étais pressé...

Magnifique, quel boulot de précision, j'en suis tout esbaudi
Amicalement
Bertrand.

Oui époustouflant. Quelle est la finalité ??

jcl a écrit:Quelle est la finalité ??

A vrai dire, aucune.
C'est juste un démonstrateur. Les culasses, carter d'huile et collecteurs d'admission et d'échappement sont amovibles très facilement, grâce à des aimants, pour libérer l'accès aux pièces mobiles. Juste pour le spectacle.
Un moteur électrique doit prendre place dans le compartiment du démarreur pour mettre tout ça en marche.

C'est aussi un défi d'impression 3D.

Accessoirement, ces pièces sont suffisamment proches des formes originales pour servir de base si je décidais d'en fabriquer un vrai qui marche à l'essence.
Mais c'est de la science-fiction. Je n'ai pas les machines d'usinage assez massives pour me lancer là-dedans.

Magnifique !!!
Ca fait un beau banc de démonstration sur le fonctionnement d'un moteur.

J'aime beaucoup l'outil pour le ponçage des cylindres !

Comme les collègues superbe

Bravo pour la minutie, le travail, et l’ingéniosité !

Les culasses, maintenant.

Imprimées en PETG parce que c'est moins cassant que le PLA, sachant que les ailettes sont très fragiles. Surtout certaines, en bout de surface.
Pas de PETG rouge dans mon stock de filaments. Alors ce sera du gris, puis une fastidieuse préparation au mastic pour gommer, autant que possible, l'effet escalier. Enfin, un voile de peinture rouge foncé.

Pas de peinture en dessous. Les cavités des chambres de combustion ont une finition épouvantable. Même le mastic n'y pouvait rien. Tant pis, on laisse tel quel.

Les bougies "d'origine" sont à imprimer. C'est du tout pitipiti. Même en haute résolution, une machine FDM a du mal à créer un truc qui ressemble à une bougie.
Alors qu'un bout de tige filetée avec son écrou M3, une fois coiffée d'un embout coudé (imprimé), ça fait une honnête fausse bougie. Rapide et simple...

Avec une multitude d'écrous borgnes qui brillent comme des boules sur un sapin de Noël, la culasse devient enfin crédible.
Par en-dessous, six minuscules aimants néodymes assurent le verrouillage de la culasse sur le bloc moteur.

"Les cavités des chambres de combustion ont une finition épouvantable"

Tu n'as pas mis de supports ?
Pour une prochaine photo, si tu peux mettre une boite d'allumette ou autre à coté du moteur pour avoir une idée de l'échelle...

Sinon, j'adore

Si, j'ai mis des supports.
Mais là, on a un angle très proche de l'horizontal. Non seulement on voit les couches par l'effet d'escalier, mais en plus, les supports étant le pire des "plateaux", les extrusions se déposent un peu comme elles veulent.

OK : la prochaine fois, je mettrai auprès du V8 un objet que tout le monde possède pour se rendre compte de la taille.
Un billet de 500€ ou un lingot d'or, par exemple.

Salut Hagar...................verry good job ,mais à la base,il y a vraiment autant de vis sur les culasses d'un vrai moteur

Thank you.

Oui. Une culasse doit être maintenue par une pression homogène sur toute sa surface de contact avec son joint et le bloc moteur, juste dessous.
C'est pareil sur tous les moteurs à explosion, même les modernes.
Donc, il faut tout un tas de goujons pour peupler toute la surface. On a même un ordre précis de serrage pour être sûr de ne pas "emprisonner" une vague pendant la fixation culasse/bloc moteur.

Moteur complet, maintenant.
Sauf qu'il reste encore à lui faire un présentoir.

Donc, montage de tous les accessoires qui orbitent autour du bloc :
-Alternateur.
-Pompes à eau.
-Ventilateur.
-Collecteur d'admission avec ses deux carburateurs et sa pompe à essence.
-Collecteurs d'échappement, en PETG noir poncé et non peint.
-Courroies.
-Démarreur. En fait, sa carcasse abrite le motoréducteur qui anime les pièces mobiles.
-Tête d'allumeur avec les câbles des bougies. J'ai respecté les raccordements N° de bougie/sortie de Delco.

Les courroies ne font pas partie du pack de fichiers imprimables. Le concepteur préconise l'usage de deux élastiques piqués dans les tiroirs du bureau de la secrétaire de direction. Ca marche, mais c'est affreux et si on revient dans six mois, les courroies en élastique auront séché. Cette solution n'est pas digne du reste.

Les miennes sont imprimées en TPU en shore 82A de chez Recreus. Ce sont des courroies trapézoïdales avec une denture qui ne sert qu'à optimiser la flexibilité au passage sur les poulies.

J'ai mis un magazine (hauteur : 30cm) auprès du moteur pour qu'on se rende compte de sa taille. Un beau bébé quand même...

Maintenant, je bosse sur la conception de mon présentoir à moi. Ceux tout faits (prêts à imprimer), proposés pour ce moteur, ne me plaisent pas.
Je veux que ce moteur soit tenu des deux côtés et qu'il puisse se retourner facilement. Ces deux conditions, aucun des présentoirs trouvés ne les rassemble.

Belle bête !

est ce une répétition générale avant d'usiner un V8 miniature ?

manuz a écrit:
est ce une répétition générale avant d'usiner un V8 miniature ?

On va commencer par un monocylindre 4 temps. Si j'arrive à démarrer un tel moteur de ma fabrication, je serai déjà très fier.

Super et bien tes courroies, par rapport à un élastique beurq !

Wouahou, j'admire le travail, et je salue ton imprimante pour y avoir passé surement quelques heures !

Super idée les courroies en TPU, tu as toujours de bonnes astuces !

@+
Stéphane

Suite et fin de ce projet.

C'est le support pivotant que j'ai conçu pour tenir le V8 des deux côtés.
Il permet de retourner l'ensemble pour retirer le carter d'huile.
Une manivelle, un train épicycloïdal (rapport 1/4, donc 2 tours de manivelles pour une rotation de 180° du V8) avec butées pour ne pas entortiller le câble d'alim du moteur électrique.
Deux tubes d'acier chromé qui traînaient, un peu de quincaillerie ordinaire, quelques pièces de tournage en acier doux pour les divers axes et tout le reste est imprimé.

Le V8 doit être dépouillé de son collecteur d'admission, des collecteurs d'échappement et des culasses pour pouvoir pivoter.

Le boîtier noir abrite des piles AA pour l'alim du moteur 12V. Du simple...

Vraiment superbe !
Bravo

Un seul mot Magnifique

TOP

wouha et la qualité d'impression à l'air top