le nouvel établi de sangten. Suite... et fin ?

Ave
Ah c'est dommage.
C'est un copain de mon fils qui était parqueteur professionel qui m'a fait connaitre ces produits.
Blanchon est une vieille société  (1832 quand même).
Ils ont depuis dévellopé des produits adaptés à pas mal de cas.
Leur politique de vente est pour nous déplorable, car ils restent sur le circuit pro et diffusent une petite partie de la gamme vers les amateurs sous la marque Syntilor en GSB.
Pour avoir accés aux produits pro, il faut toujours un peu chercher, mais il y a souvent des produits avec les bonnes spécifs pour les cas tordus.
Personne n'a d'avis sur le reboucheur "gros trous", même pas les pros ????

leur catalogue mais ça ne ne te dis jamais ou tu vas pouvoir les trouver, hélas

bonjour,
personnellement je m'approvisionne en produits Blanchon auprès de mon grossiste pro. Il a un peu de produits en stock et le reste je commande.

Bonsoir à tous, bonsoir Alain
Vraiment superbes ces portes de placard! Je vais poser un autre regard sur les platanes en bord de route.
Merci!!!
Amicalement
JeanPierre

Salut,
Moi, j'utilise le produit allemand... un litre de colle, ça va longtemps !
Mon prochain achat sera du Blanchon ; ce n'est pas que je sois mécontent mais autant acheter Français si c'est bon.
++
Renaud

Salut,
J'ai également acheté le produit allemand dernièrement et l'ai utilisé sur la table de salle à manger.

Le résultat est plutôt bon, par contre j'ai rencontré des difficultés de mise en oeuvre:
1. Amasser des poussières fines n'est pas simple car j'utilise l'aspirateur pour le ponçage. J'avais pourtant lu vos astuces à ce sujet sur un autre fil, mais je n'ai pas réussi à les concrétiser. J'ai fini par poncer pour poncer une chute mais cette fois sans aspirateur.
2. Une fois la pâte constituée, ça sèche extrêmement vite (1 à 2 minutes), du coup c'est la course contre la montre. Était-ce un problème de dosage?

Désolé pour la digression...

Amicalement,

Jérôme

Salut

Je peux vous dire une chose : ça se garde un bail. J'ai acheté un pot il y a 8 ans, et le produit est toujours utilisable sans problème. C'est vrai que je suis plus flipot que rustine. Mais ça ne l'empêche pas de se conserver.

Avec le cyclone en amont de l'aspi, pour récupérer de la poussière de ponçage, j'enlève la fine couche de poussière du dessus dans le fut. Et ça fait la rue Michel.
Parce que si tu ponces une chute sans aspirer, tu uses ton disque à la vitesse V
Oui, ça sèche très vite, et il faut bien préparer l'application. Tu peux le faire plus ou moins liquide, ce qui retardera un peu le séchage, mais pas énormément, et qui le rendra plus difficile à appliquer.

D'ailleurs j'ai rechercher ce fil également concernant la récupération de poussières fines
sans le retrouver, je pense que Blaise avec son savoir faire va nous retrouver cela

bonsoir à tous

En attendant la pièce de Pierre, qui à mon avis a été saisie par la douane qui pensait que c'était de l'acier farci, j'avance sur le reste.

Les petits placards, maintenant.

J'ai donc passé 3 couches d'huile dure. 3 couches, c'est amplement suffisant. Je n'ai pas encore passé la cire dure. Je ne pense pas que je le ferai, en tout cas pour l'instant.
Et beujon je suis né, beujon j'ai grandi, et beujon je suis toujours.
J'ai oublié de réserver un endroit sans colle pour monter les poignées.
Poignée moissagaise s'il en est, racée, élégante et pas chère.

Un petit point de CA pour tenir le temps de visser par derrière.

Et montage de la poignée. Pas compliqué, à la portée de n'importe quel capitaine de bateau lavoir.





Pose des charnières invisibles. Il me restait 6 Blum, ça tombe bien.



Quelques petits réglages à effectuer, et c'est tout bon.



Alors j'explique :

il y a une plaque de CP qui vient coiffer tout ça. Elle est actuellement sous l'établi (on la voit déborder un peu). Elle vient s'encastrer dans une feuillure se trouvant sur les traverses hautes. Ce qui tombe par les trous des greppes atterrit donc sur ce panneau et non dans les tiroirs.

Il reste un endroit vide du coté de la presse que je pense fermer avec un panneau pour avoir de l'homogénéité. Un jour...



Bon, maintenant, on va attaquer les mortaises dans le plateau, pour les faux tenons. Ca va pas être facile de ne pas se gourrer, parce qu'il va falloir travailler plateau retourné, et que tout est inversé, d'une part, et doit être calé par rapport au deux traverses qui seront posées lorsque la presse sera montée (si la douane la relâche), et par rapport à la presse de face.

Donc traverses mises en position, pour faire tous les repérages sur le plateau, en mettant la face bien à l'aplomb du montant coté presse.
et positionnement idoine, comme dirait mon fils quand il veut me donner des leçons de français.



maintenant, on va repérer toutes les cotes de manière à tracer et creuser les mortaises bien en face du tenon. Sinon, le chef va pas être content.

Puisqu'on prend pour référence la presse de face, en prenant un repère derrière, en l'occurence la distance du bord du plateau au pied, si je reporte la même distance sur l'autre pied, j'aime à croire que ça devrait tomber correct... Ca va au fond ?

je prends donc la distance du bord au pied arrière,



que je reporte à l'autre pied arrière, et là, il y a un petit ajustement, pas grand chose, une roupie de sansonnet, à modifier.



On retourne le plateau, on marque, et ça donne ceci




On peut voir sur la photo du pied que le bord du plateau n'arrive pas au bord du pied, vu qu'il manque la traverse à queue d'aronde. Il faut donc compenser. Je fais donc une petite cale correspondant à l'épaisseur nécessaire, que je positionnerai sur le plateau pour faire un traçage exact. Sinon, ça risque de ne pas le faire.
Il a des questions le nouveau modo ?

Bon, c'est peut-être pas très cohérent, mais je vous avoue, maintenant que je me suis réveillé, que j'ai un peu piqué du nez en écrivant ce post. Et là, vous avez la version expurgée. J'ai viré les ronflements et les rêves érotiques.

Bon, les gars, c'est pas que je m'ennuie avec vous, mais il faut que j'aille m'échauffer pour le match. Ca va être physique avec les australiens.

Encore une belle avancée
il a vraiment de la gueule avec les portes en place, du super boulot
bon va te mettre en short et je regarde des que tu rentre sur le terrain

T'as bien fait de pas regarder Christian, j'ai été nul. A cause de ça, on a perdu. Mais pas de beaucoup.

Bonsoir Alain ,
Superbe établi , et la position centrale dans l'atelier est vraiment enviable , ça doit être
très agréable . Je débute à l'huile dure , c'est assez spécial à maitriser , ça ne donne
pas l'impression d'une imprégnation en profondeur comme le fait l'huile de lin et térébenthine.
Tes poignées me plaisent de plus en plus , je me demande si ...

bonjour Philippe

pour les poignées, pas de problème, le modèle moissagais n'est pas déposé. Une seule fraise et 3 passages à la def sous table. Je pourrai faire un pas-à-pas éventuellement.

Pour l'huile dure, je ne sais pas si ça imprègne en profondeur, mais est-ce nécessaire d'imprégner à coeur ? En passant 3 couches, la protection est très solide.
Si en plus on passe une couche de cire dure, là, c'est quasi indestructible.
Comment procèdes-tu ?

Bonjour Alain et à tous ,
merci pour les poignées , mais pas encore de déf sous table
Pour l'huile , je passe deux couches au spalter , les tiroirs , je n'ai passé qu'une couche .
Sur du bois dur , en deux couches c'est saturé , première couche je laisse sécher et la seconde
une fois prise , je passe un coup de chiffon . Par contre les tiroirs sont en résineux, ça pompe
un maximum , mais je ne sais pas si c'est une bonne idée de saturé l'intérieur des tiroirs ,
ils préconisent une seule couche pour les tiroirs . C'est de l'huile Osmo , j'ai trouvé un revendeur Biofa
près du boulot , je vais voir si ils ont la cire dure .

normalement, la première couche (et les autres aussi) tu essuies au bout de 15 à 25/30 minutes avant que ça colle aux doigts.
la couche suivante au bout de 2/3 heures.
tu peux passer une couche de cire dure quand c'est sec. Si tu veux.
Je ne fais que rarement l'intérieur des tiroirs. C'est peut-être un tort, mais ça ne m'a jamais posé de problème.

Pour la poignée, je me suis trompé, il faut 2 fraises.

Bonjour Alain
Concernant tes poignées, un pas à pas serai bien
car la version moissagaise n'est pas courante sur le marché

Bonjour à tous, bonjour Alain
Pour les poignées,dis-moi si j'ai compris:une fraise 1/4 de rond et une droite pour la feuillure?
J'ai envie de te copier pour les tiroirs de ma "table",dimensions:19x19mm,je n'ai pas encore d'idée pour la longueur.
Amicalement
JeanPierre

Salut

petit pas-à-pas s'il vous plit

Non, JeanPierre, pas de fraise droite.

Une fraise quart de rond, R=5, une fraise à poignée [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le bois fait 25 x 20mm.

voici le profil final. Il est brut de décoffrage, c'est mon modèle pour la chronologie du process. Les extrémités seront bien sûr polies et bien finies.
La longueur dépend de la quantité de poignées nécessaires, et du bois dont on dispose.


En premier, on passe la fraise à poignée.



en 2, le quart de rond

Et en dernier, le quart de rond



Voilà, c'est pas bien sorcier. Attention les mimines, on passe près de la fraise !
Je décline toute responsabilité pour les doigts en moins !

Bonsoir à tous, bonsoir Alain
MERCI!!!
Je n'ai pas cette fraise pour l'instant mais j'ai une petite idée.
Pour les dimensions je peux m'adapter car il ne fallait pas que les poignées dépassent de la table mais j'ai oublié de tenir compte de l'épaisseur de l'étau Rali, ce sera donc 25x20, pour la longueur comme les tiroirs font 360mm je pensais à 120mm soit 1/3.
Amicalement
JeanPierre

Merci Alain pour ce petit tuto vite fait
je met ca dans la boite heuuuu dans la caisse non dans la benne à idées
par contre je n'ai pas non plus cette fraise mais je pense pouvoir la faire autrement du moins j'espère

Tiens, puisque vous avez été sages, voici la suite des opés.

En attendant un hypothétique sursaut de conscience de la poste, ou des douanes franco helvétiques, je ne sais pas qui est le coupable, il nous faut avancer, pas vrai ?
Parce que j'ai besoin de l'établi pour mon prochain projet :
Un meuble télé. Avec des tiroirs, comme ceux qu'a montré Jean Pierre dans son post. Sauf que c'est du frêne et qu'ils ne sont pas peints.

Donc, pour revenir à l'établi, là, j'ai un peu la pétoche, parce qu'il faut faire les mortaises pour les faux tenons. Faire les mortaises, c'est bien, mais en plus, il faut que ça tombe juste. Et je vous avoue franchement, j'ai les jetons !

Alors, repérage, re-repérage, comme montré hier soir. J'ai tout recalculé ce matin, parce que pas envie de me gaufrer. Au cas où j'aurais été bourré hier soir.

Maintenant, il faut positionner le gabarit, sachant que je n'ai que l'emplacement du faux tenon. J'ai raboté un bois de l'épaisseur du guide de la def, et positionne icelui sur les marques du faux tenon.

Comme ceci



Une petite fixation balèze pour éviter tout dérapage



et céfé



La deuxième se passe de la même manière. Pour l'instant, on est sur les deux mortaises de face, puisque le référentiel, c'est la presse frontale.
A partir de là, se feront les autres. Les deux mortaises frontales doivent être ajustées pile poil, tout dépend de ça.

Essayage, là j'ai la tremblotte. Le plateau doit faire dans les 80kg, et l'assemblage au 1/2mm, voire moins.

Ca doit rentrer là :



Et ça rentre en force, nickel.

Je suis tellement scotché, que j'ai oublié de prendre une photo ! Pas un mm de jeu !

et là... Je me sens pousser des cornes. DULCINEEEEEE !!!

Redémontage. Il faut maintenant filer un petit coup de rabot sur le chant coté presse frontale pour le collage de l'alèse avec la queue d'aronde.

Rabotage par dessus, et comme je suis seul à l'atelier, n'ai pas envie de déranger Dulcinée qui plante ses arbres, et n'ai pas non plus envie de prendre le plateau sur mes petits petons, un petit amarrage, juste pour dire que, parce qu'à la première bourrasque, je me le prends dessus. Bon, d'un autre coté une bourrasque qui fait soulever le plateau de 80kg dans mon atelier, c'est quand même pas demain la veille. Ou alors, j'aurais d'autres choses plus urgentes à faire que raboter le chant du plateau...



Rabotage en hauteur. Ca va bien que je suis grand, je vous fais ça sans broncher, pas besoin d'échelle.

Merde, grillé



Allez, on rabote, pour virer la couche d'huile dure. Pourquoi, monsieur ? Parce que Monsieur le Nouveau Modérateur, si je rabote pas, ça va pas coller, l'alaise, tu sais, celle où il y a la queue d'aronde ?



Bon, allez, on pose le plateau, on remet les tiroirs, et le panneau entre le plateau et les tiroirs.





En attendant de finir, c'est quand même utilisable.

Alors, maintenant, je me pose question. Le plateau est bien fixé sur la face dans ses deux mortaises par les deux faux tenons.

Si je fais la même chose derrière, il faut environ 5mm de jeu, soit 2,5 de part et d'autre du tenon, qui flottera dans la mortaise.

Si à la place de ce faux tenon, qui ne sert pas à grand chose, je fixais avec les taquets qui étaient en place avant, ça revient au même, non ?
En mettant 3 ou 4 taquets de chaque coté, je pense que ça ne devrait pas vraiment bouger.
Surtout que c'est pas du taquet de jeune fille !



La suite quand je reçois la pièce pour la presse, si les douanes ou la poste font un geste.

Quoique, je vais peut-être remettre l'ancienne presse, ça mange pas de pain.

A plus, les amis.

JeanPierre, Christian, vous avez le principe, vous pouvez l'adapter.

Superpe tes mortaises et ca rentre pilpoil que demande le peuple
du beau boulot et je trouve que tu te sous-estime un peu, c'est peut-être l'age qui fait ca
merci d'avoir fait la question/réponse sur le rabotage de la partie huilé
pour ce qui est de tes taquets pourquoi ne pas mettre les deux c'est à dire tenons libres + taquets
ca devrais pas bouger

tenons pas libres devant, taquets sur les cotés, ça bougera pas. A vrai dire les tenons libres n'apporteront rien, puisque ça pourra bouger dedans. Au moins, les taquets, ils fixent le plateau contre le bâti.

non, tu ne rêves pas, et ce n'est pas fait.