[REALISATION] Surfaçage et rénovation de mon établi

Salut Damien,

très beau ton mordache, je pensais que l'huile de chine l'aurai teinté d'avantage mais au final ça reste clair, mon meuble de scie à onglet et teinté avec le même type d'huile et les patins de ma scie à onglet laissent des traces noir qui ne partent plus sauf peut être si je ponce.

Il ne te reste plus qu'a l'installer

Amicalement guillaume.

guillaume22 a écrit:Il ne te reste plus qu'a l'installer

Bonjour à tous,

Salut Guillaume, comme tu y vas... il me reste encore deux couches d'huile + une couche de cire avant de pouvoir l'installer !
Je vais donc devoir prendre mon mal en patience avec de l'essayer. Dés que c'est fait, je me lance dans l'usinage des trous de 19mm sur le plateau.

Avec toutes les choses que j'ai de côté (j'ai une liste qui ne cesse de s'allonger), j'ai de quoi m'occuper en attendant... et puis il faut que j'aille un peu au boulot aussi


Amicalement, Damien.

Bonjour à tous,

damien58 a écrit:
(j'ai une liste qui ne cesse de s'allonger),

Salut Damien,
T'es pas le seul dans ce cas là !!

Sympa ta mordache et bien épaisse, Bon montage.

Amicalement, Cyril

Très belle renovation et ce établi est de qualité en vallait la peine
La technique à la defonceuse guidée par deux rails est précise, efficace et vraiment à connaître. mais la finition au rabot est hautement recommandable et même à renouveler de temps en temps.

Pour la finition, évidemment on a envie que ça brille mais je crois qu'il ne faut pas trop en faire une ou deux couches d'huiles, pas de cire, éventuellement même un petit ponçage, sinon les objets glissent, même mainrtenus avec un valet ou avec un tapis anti derapant.

Pour les trous de valet, je prefère ne pas en faire trop. En fait je me demandais pourquoi Roubo (l'art du Menuisier, 1769) recommandait d'en faire le moins possible. Evidemment, je me suis dit que c'était un vieux schnocke et j'ai transformé mon établi en gruyère. C'est Roubo qui avait raison. D'une part on travaille toujours aux mêmes endroits de l'établi et deux ou trois trous suffisent. D'autre part les trous sont très attractifs pour les à vis, rondelles et petits objets. Quand j'en ai eu marre de les rechercher à quatre pattes, j'ai rebouché les trous inutiles.

Pour la mordache, il ne me parait pas utile de faire un trop grand chanfrein ou arrondi sur le dessus, ça diminue la prise sur les objets minces qu'on veut maintenir dans la presse. Celà dit, les angles vifs s'abîment vite, ou peuvent marquer les pièces en bois tendre. Je suis donc plutôt partisan de munir les mordaches d'une couche martyre, en contre plaqué mince ou en isorel: c'est anti-dérapant, ça ne craint rien, on peut même y tenir des ferrailles.

Felicitation pour ce beau travail. S'il est vrai qu'un nouvel établi est la carte de visite d'un menuisier, on peut dire, Damien, que tu touches ta bille!

Bonsoir à tous,

vincent91 a écrit:Pour les trous de valet, je prefère ne pas en faire trop. En fait je me demandais pourquoi Roubo (l'art du Menuisier, 1769) recommandait d'en faire le moins possible. Evidemment, je me suis dit que c'était un vieux schnocke et j'ai transformé mon établi en gruyère. C'est Roubo qui avait raison. D'une part on travaille toujours aux mêmes endroits de l'établi et deux ou trois trous suffisent. D'autre part les trous sont très attractifs pour les à vis, rondelles et petits objets. Quand j'en ai eu marre de les rechercher à quatre pattes, j'ai rebouché les trous inutiles.

Bonsoir Vincent,

Après réflexion, je pensais faire pas mal de trous... je dois dire que ton commentaire m'interpelle. Je pensais à des trous non débouchants pour éviter de passer mon temps à 4 pattes.

Pour la mordache, il ne me parait pas utile de faire un trop grand chanfrein ou arrondi sur le dessus, ça diminue la prise sur les objets minces qu'on veut maintenir dans la presse. Celà dit, les angles vifs s'abîment vite, ou peuvent marquer les pièces en bois tendre. Je suis donc plutôt partisan de munir les mordaches d'une couche martyre, en contre plaqué mince ou en isorel: c'est anti-dérapant, ça ne craint rien, on peut même y tenir des ferrailles.

Le quart de rond assez prononcé que l'on voit sur les photos se trouvera à l'arrière. Je l'ai usiné pour éviter de me cogner trop durement dans l'établi...
Côté presse, j'ai juste fait un léger chanfrein pour éviter que le bord ne s'abime mais pour que les pièces minces soient néanmoins bien serrées comme tu le conseilles.

Merci de tes commentaires positifs,
Amicalement, Damien.

Bonjour à tous,

Après une seconde couche d'huile et un bon séchage au chaud à la maison pendant deux jours, j'ai monté ma mordache sur l'établi.
Cette nouvelle presse est d’excellente qualité et présente l'avantage de ne dépasser en dessous de l'établi que de 3cm, idéal sur un établi déjà construit.




Aussitôt posé, aussitôt utilisé !




Avec ces deux moyens de serrage complémentaires, le confort d'utilisation de mon établi augmente sensiblement.




Pourquoi avoir placé les deux presses sur le côté gauche de l'établi ? Premièrement parce que je suis gaucher et deuxièmement pour une question de place, mon établi étant très près du mur à droite.

Il faut maintenant que je bouche le trou laissé par l'ancienne griffe dont je n'ai plus l'utilité et que je me décide à choisir l'emplacement des trous non-débouchant que je vais usiner sur mon établi...

Amicalement, Damien.

Salut Damien,

beau travail cette presse supplémentaire ça complète vraiment bien ton établi, plus que les trous et ça sera tip top

Amicalement guillaume.

Bonsoir à tous,

C'est chose faite, il me restait quelques minutes pour faire la pièce pour boucher l'ancienne griffe d'établi.

c'est l'occasion d'utiliser les outils à main :




J'ai usiné cette pièce dans une vieille façade de tiroirs, Et voilà le résultat :




La pièce, usiné en coin, est légèrement entré en force au maillet puis rabotée pour affleurer le niveau du plateau




La pièce sera huilée comme le reste du plateau à l'occasion d'un ponçage lorsqu’il fera assez chaud à l'atelier pour permettre à l'huile de sécher.
Une bonne chose de faite !
Amicalement, Damien.

Bonsoir à tous,

bonsoir Damien,

belle presse, bien montée !
et effectivement, son point fort, c'est la faible épaisseur en dessous de l'établi.
mieux que cette presse à chaine dont nous avons déjà parlé.

pour tes trous, je pense qu'il ne faut pas en faire de trop rapprochés, et construire de quoi les boucher, en un système tel que celui du vieil établi que j'ai posté il y a peu, ou équvalent.
trous si nécessaire, pas trous autrement.

bonne suite

amicalement
Bernard

bricoleux a écrit:tu parlais de rehausser ton établi.

voici une solution simple et efficace, quoique amovible, pour passer de la hauteur "ébénisterie" à la hauteur "sculpture" :
un peu des bottes pour établi ...

Bonjour à tous,

Bernard me proposait cette excellente idée il y a peu.

Je l'ai donc appliqué à mon établi. Je n'avais pas de contreplaqué épais dans les dimensions voulues, j'ai donc utilisé des chutes d'OSB dont je me suis servi pour appliquer sur les murs de mon atelier. Moins rigide et résistant que le contreplaqué, l'OSB doit néanmoins faire l'affaire.

J'ai simplement vissé l'OSB dans les cales faites en chêne, chutes des pieds de ma table de salle à manger !




Les cales




Sur le pied où se trouve la presse, j'ai dû faire une découpe pour la laisser passer




De l'autre côté, j'ai pu laisser toute la hauteur




Pour que l'OSB ne touche pas parterre, j'ai placé de petites cales en carton en-dessous au moment du vissage. De cette manière, ce sont les cales de chêne qui portent l'établi et cela me permet d'ajouter éventuellement des cales, mon sol en tommette n'étant malheureusement pas plat...




Je suis bien heureux de ce petit aménagement, cela faisait presque un an que mon établi était monté sur des cales de brique et de broque... Pas idéale pour le rabotage !
Il me reste à faire un léger chanfrein pour affleurer les têtes de vis.

Amicalement, Damien.

Bonjour à tous,

bonjour Damien,

une "transposition" efficace des bottes d'établi !

aussitôt dit, aussitôt fait.

j'espère que la stabilité sera au rendez vous, aussi.

amicalement.

Bernard

PS : ta presse, par de torsion quand tu serres ?

bricoleux a écrit:une "transposition" efficace des bottes d'établi !

aussitôt dit, aussitôt fait.

j'espère que la stabilité sera au rendez vous, aussi.

PS : ta presse, par de torsion quand tu serres ?

Bonjour Bernard,

La stabilité est au rendez-vous ! Il faudra confirmer à l'usage.

Concernant la presse, il n'y a quasiment pas de jeu donc pas de torsion. Pareil, il faudra confirmer à l'usage mais pour l'instant je suis vraiment très satisfait !

Amicalement, Damien.

Bonjour à tous,

Pas tout à fait satisfait de mon bricolage de bottes pour établi, je me suis remis à l'ouvrage.

Voilà donc la nouvelle collection avec des bottes plus montantes et faite dans des matériaux plus nobles et résistants !




J'ai de nouveau pas mal regardé les photos présentées par Bernard pour essayer de coller à l'idée de départ




Les façades sont en chêne de 30mm d'épaisseur chutes des plateaux de chêne dont je me suis servi pour ma table de salle à manger. J'ai profité d'une commande de contreplaqué pour une réalisation future pour réaliser les côtés en ctplq de 18mm. Avec ça, je pense être tranquille pour un moment !




Niveau stabilité, c'est encore mieux !!! Il faudra que je fasse la découpe pour laisser libre la presse verticale et que je passe un coup de vernis...
Avec 8cm supplémentaires, le confort d'utilisation est transformé !


Amicalement, Damien.

Bonjour Damien,

la stabilité est transformée

et le look, donc !
des bottes montantes en chêne massif, ton établi va devenir un établi de luxe lui aussi.

c'est un valet, que l'on aperçoit sur le pied, près du mur ?

amicalement

Bernard

Bonjour Bernard,

C'est sûr qu'esthétiquement parlant, l'OSB n'est pas génial. C'est plus joli et plus solide en chêne

Oui, Bernard, c'est bien un valet à "l'ancienne". Je m'en sers assez souvent, la force de serrage est très importante.


Amicalement, Damien.

Re,

plus pour toi, Damien, mais cela pourrait intéresser quelqu'un d'autre, voici une photo des bottes d'établi de Raillon :
un madrier (sur lequel posent les pieds) vissé dans 2 voliges, 2 ctp pour solidarisé le tout.
ici, les pieds ne posent pas sur un bloc posé au sol, le contact se fait par les voliges et ctp.

la différence de niveau ainsi obtenue est importante.

amicalement

Bernard

Bonjour à vous deux,
Effectivement l'idée est bonne et la réalisation aussi.
Personnellement, ce principe m'ouvre des perspectives... je suis tellement bas de plafond !
Une table de montage, assez basse, pourrait se transformer en établi haut, à la demande... à creuser !!!
Bonne soirée,
Renaud

Bonsoir à tous,

très joli collection 2013 ces bottes, commandé chez zalando avec le livreur qui cri et tout sans rire ça t'apporte plus de confort alors ça n'est que mieux et c'est clair que l’esthétique rend bien mieux que l'OSB d'origine, combien de haut mesurait ton établi à la base avant les rajouts.

Amicalement guillaume.

Bonsoir Guillaume,

Pour la hauteur, je dirais dans les 82, 83 cm sans les "bottes". Il faudrait que je vérifie mais ça ne doit être loin.

C'est le genre de petite amélioration que je remets souvent à plus tard, pris par des réalisations plus urgentes ou plus importantes, mais en fin de compte, ça simplifie la vie !

Amicalement, Damien.

C'est clair surtout si tu est grand, pour cette raison j'ai monté le mien à 90 cms pour être tranquille, je dois faire 1.80 M et je trouve la hauteur est plutôt bonne.

Amicalement guillaume.

Salut à Tous,
Chez moi, tout est à 92 cm. Je mesure 1,82m.
Seule, la table de montage est plus basse de 12 cm. Et, ça, je ne veux pas changer. Le travail est souvent à hauteur des yeux et c'est plus confortable pour moi.
C'est pourquoi je pense faire une table "basse" qui pourrait avoir des bottes pour être plus grande selon les instants.
C'est à l'étude mais pas prioritaire !
A plus,
Renaud

Bonsoir tous les deux,

L'établi est maintenant (en fait il était déjà sur des cales de fortune depuis quelques mois) autour de 90, 91 cm, sachant que je mesure 1m83. Je ne veux pas aller au-delà, il est en effet déconseillé d'avoir un établi trop haut lorsque l'on rabote à la main.

Amicalement, Damien.


P.S. Renaud ton nouvel avatar a la classe

Toujours ce dilemme !!! on a envie de faire toujours plus haut... et on se détruit les épaules !

C'est pourquoi, je souhaite avoir deux niveaux dans l'atelier. Trois, en fait, avec les mini établis à poser sur l'établi existant pour les travaux de précision ne demandant pas de force.
<> les 92 cm, je ne les ai pas vraiment choisis. Ma Kity était à cette taille et ça m'allait bien pour beaucoup de travaux.
<> ma table de ping-pong qui me servait de table de montage était bien plus basse et m'a donné à réfléchir par son confort.

Des patients, professionnels du bois et du métal, sont arrivés chez moi avec des ruptures de coiffe des rotateurs (très invalidant) parce qu'ils ont forcé avec un poste de travail trop haut... à ne pas copier !!!
Maintenant, toutes les ruptures de coiffe n'ont pas cette origine, mais gaffe quand même.

Je voudrais trouver un système qui me permette, en un clin d'oeil, de lever ou de baisser l'établi selon la demande. Un peu comme M. Wendel avec son système de mise sur roulettes...

Il va falloir que je cherche un peu.

... Merci pour l'avatar, j'en avais assez de scier sans cesse !

Renaud

Bonsoir,
Très sympa l'avatar d'ailleurs...
++JM