Refection d'un plancher de chambre

Bonjour à toutes et tous.

Je pense avoir mis ce post au bon endroit. Si ce n'est pas le cas, dites le moi, je corrigerais.

L'année dernière, j'avais fais une réfection complète d'une des chambres de la maison. Cela avait été fortement compliqué par le fait que j'en avais profité pour remettre le sol à niveau. Cette maison est vieille et le sol c'était affaissé dans le temps. Donc retrait du parquet, du plancher, redressage du niveau du plancher, plancher, parquet ...

Je n'avais pas posté la dessus - honte à moi, mais si vous le désirez, je peux créer un post rétroactif pour vous montrer.

Je savais qu'en faisant ça, je m'auto-condamnais à devoir faire de même pour l'autre chambre attenante ainsi qu'au couloir entre les deux. Vous l'avez compris, c'est là, après le bucher, l'objet de cette seconde phase de travaux d'été. Du coup, pas de vacances autres que des travaux.

J'ai commencé - et même bien avancé - hier. Plus précisément avant hier car il convenait bien évidement de vider intégralement ces deux espaces. Donc la première journée a été consacrée à vider les meubles, en démonter certains à en déplacer d'autres... Jamais simple de complétement vider des pièces. On se retrouve avec une maison bien bouleversée...

Mais le "vrai travail" n'a pu commencer qu'hier. Petit état des lieux:

Pour commencer, le couloir.



On voit sur la gauche un mur ainsi qu'une porte qui mène à la chambre qui sera aussi refaite. Nous voulons changer cette porte très abîmée et vu que le mur à été fait sur le plancher que je vais changer, je vais devoir l’abattre et le refaire. Ça ne m'amuse pas du tout (je suis nul en placo) mais si je veux faire du bon boulot, je n'ai pas le choix.

Le plafond n'est lui même pas en reste. A notre arrivée, il y avait un trou dans ce plafond. Les anciens propriétaires avaient comme idée d’aménager le grenier (chose totalement irréaliste) et avaient laissé un accès dans le plafond en prévision d'un escalier. Ils ne l'avaient fait que sur le placo du plafond. Le reste n'avait heureusement pas été fait. Toujours est-il que je me suis retrouvé avec un trou que j’avais bouché provisoirement avec un bout de CP



Oui, c'est du provisoire qui dure dans le temps... Bon, cela s'ajoute à la liste des chose à faire.

Pour finir l'état des lieux, voici la chambre dans son jus:



Début des travaux avec la suppression des plinthes et du parquet. Ça, ça va, ce n'est pas trop dur.



Puis suppression de la porte et de son cadre. Déjà nettement moins rigolo.



Enfin c'est fait. Je peux donc enchaîner sur la démolition du mur.





On peut voir le plafond du couloir sur la dernière photo. Initialement, je pensais juste reboucher le trou mais après avoir viré le mur et aux vues du truc, je pense que je le tomberais complétement et que je referais tout. Je ne vois pas comment je peux avoir un truc propre en partant de ça... Allez, du boulot en plus... GRRRRR



je ne vais pas m'en occuper pour le moment, ni même le casser. Je vais commencer par le sol. C'est donc parti pour la suppression de l'ancien plancher. Entre un nombre assez important de vis foirées et des dalles posées trop près du mur, ce fut une vrai galère - surtout pour la première bande. Mais avec un peu d'obstination et un bon pied de biche, ça l'a fait.





Voilà, fin de la première journée. Ce matin, je vais aller acheter les planches dont j'ai besoin pour refaire le niveau et je commence ça. De ce que j'ai vu en ayant retiré le plancher, cela risque d'être plus compliqué que pour le première chambre.

Allez, au boulot...

@+++

Et bien, tu vas vite pour casser !!!
En une journée, tu as abattu un sacré taf,
++
Renaud

Merci, Renaud.

J'ai finalement pas mal avancé aujourd'hui. Je dis finalement car j'ai passé la journée fatigué et un peu en mode diesel. J'aurais pu en faire plus, mais finalement ce n'est pas si mal que ça.

Pour commencer, j'ai été acheter le bois nécessaire à redresser le plancher. Mine de rien, ça prend du temps. 30 bornes dans un sens, choisir le bois, l'acheter, le charger, de nouveau 30 bornes pour revenir, décharger, préparer, ... bin... ça prend pas mal de temps cette histoire.

Enfin; le bois est là et prêt à l'emploi.



C'est du sapin bien sec en 32. Ils font 5100/220. On voit d'ailleurs sur cette photo que grâce au bucher, j'ai maintenant un petit espace de stockage à l'abri. Dans ce cas, ce qui partira à la déchetterie demain.

Bien, il est temps de commencer à redresser ce satané plancher. Je vais bien évidement utiliser la même technique que la première fois, à savoir viser des planches contre les solives.

Pour ça, le plus dur c'est de démarrer. Il faut vraiment soigner la première référence car c'est elle qui guidera tout le reste. Si on part mal, on pourra faire ce qu'on veut, ce sera foutu. Je ne vous apprend rien...
Vu que le couloir donne sur la chambre que j'ai fais l'année dernière, je sais précisément où est mon point bas. J'avais anticipé ça à ce moment en m'assurant que je pourrais être contigüe et j'avais laissé un peu déborder l'OSB du plancher pour avoir une référence.



On peut voir que j'ai laissé une petite bande de l'ancien plancher. On est en effet très légèrement en dessous de ma référence, un léger calage lors de la pose du nouveau plancher et j'ai là une base solide.

Maintenant, il faut que je choisisse la solive sur laquelle je vais démarrer.



Celle le plus à gauche semble celle à choisir mais le serre-jointage - quoique tout à fait possible - ne sera pas aussi pas aussi facile que sur celle d’à coté. Vu que je vais devoir soigner cette position, je choisis cette seconde pour être le plus serin possible pendant le réglage. De plus j'augmente ainsi la distance de la seconde référence. Si ce n'est pas très clair, les photos suivantes seront explicites.

Le choix fait, je pose la première parfaitement à niveau:



Puis je visse en 6/80 à la visseuse à choc. Ça y est ma référence est en place.



Je peux attaquer la seconde. Je fais le tronçonnage à la radiale. Là, on est typiquement dans les galères que je peux avoir avec mon atelier. Le fait qu'il soit petit et surtout que le sol soit en pente rends ce type d'opération sur des grandes pièces toujours un peu... acrobatiques. Mais bon, je fais avec.



Il faut aussi que j'en pense par un délignage. J'avais pensé le faire à la scie sur table, mais cela voulais dire déplace et régler les servantes à chaque fois. Non merci. Je le ferai donc à la circulaire, ce qui est nickel.



Il est temps de s'occuper de la seconde. Pour ça, règles de maçon de 3 m et niveau. Ca se fait bien, il faut juste être méticuleux et avoir de grands niveau. Ici un 2 m et un 1 m.



La seconde en place, j'ai de quoi changer de technique. Je fixe avec des serre-joints mes deux règles de 3 m. Sans forcer, juste pour les maintenir. Cela facilitera grandement la mise à niveau des intermédiaires.



Les intermédiaires que je fixe non sans toujours vérifier les niveaux.



Puis les suivantes...



Et ce jusqu'à avoir fait un peu moins que la moitié de la pièce.



Allez fin de journée.



Demain, je pense finir cette partie du chantier et peut être aller acheter l'OSB qui fera le plancher. On peut voir sur la dernière photo une sorte de traverse sur un peu plus que la moité de la pièce. Ce n'est pas du tout un soucis mais, une nouvelle fois, cela me rajoute du boulot puisqu'il faut que je prépare, règle et pose plus de pièces. Enfin, c'est comme ça.

@+++

Bonjour,

Joli chantier (après un joli bucher !)

Pour la mise à niveau de tes planches, une fois les deux extrêmes positionnées, pourquoi ne pas utiliser deux cordeaux, plutôt que de devoir tout faire au niveau ? avec des cales d'épaisseur identiques sous le fil, pour que jamais rien ne touche, je trouve que ça marche bien...
En tout cas, changer tout ça, ça fait bien du boulot !! Pourtant, à la vue de tes photos, ton parquet ne semblait pas en si mauvais état. L'affaissement était vraiment pénible ?
Bon courage pour la suite,
Bien cordialement,
Fred

Bin dis donc, ça avance drôlement en deux jours ! Pas du genre à chômer !
Question de béotien : un laser ne serait pas que quelque utilité dans ce cas de figure ?

Bonjour tout le monde.

Oui, vous avez raison, fil ou laser auraient pu convenir, mais je me sent plus à l'aise avec des niveaux. De toute façon, qu'on s’aligne sur un fil, un trait laser ou une bulle le gros du boulot reste le même et je pense que ça me prendrait même peut être plus de temps car j'aurais tout de même vérifié avec un niveau, planche par planche.


Je pensais attendre d'avoir un peu plus avancé pour vous montrer la suite, mais, à mon grand regret, le chantier va devoir s'interrompre quelques jours. Au moins 3 ou 4, probablement plus.

En effet, très tôt ce matin - j'ai trébuché sur le pallier et je suis tombé de tout mon poids le genou sur un angle de marche. Intense douleur et j'ai vite compris que cette histoire finirait aux urgences. Une large et profonde plaie au genou, on fait moins le malin.

Bilan: La rotule n'est pas abîmée, les os n'ont rien et bien qu'il y a eu une forte suspicion à cet encontre, les tendons sont indemnes également. Par contre la plaie étant très profonde et très large, je me retrouve quand même avec 9 points de suture - 5 à l'intérieur et 4 à l’extérieur.
Autant vous dire qu'aujourd'hui je prends un peu cher, c'est très douloureux et je ne marche que très difficilement.

Là, je suis dans l'incapacité complète de pouvoir continuer pour le moment. Et vu la partie dans laquelle j'étais engagé, il va falloir quelques jours avant que je puisse me remettre à genou sur les solives pour placer les dernières...

C'est très dommage, j'avançai plutôt bien et j'avais surtout hâte de remettre un plancher car là, passer dans cette pièce et pour le moins sportif...

Je vous montre ce que j'avais fais hier lors de ma dernière journée de travail. Il s'agissait simplement de continuer à fixer les planche le long des solives.





J'étais arrivé assez rapidement à faire la seconde partie et si je n'avais pas eu cette fichue traverse:



Ce serait fini. Mais bon, du coup, il est reste 5 à faire. Elles sont petites (75 cm) mais il faut les faire et les caler. C'est finalement autant de boulot que si elles étaient complètes.

Je commence avec mes deux règles fixées:



Mais dans ce cas, ce n'était pas super pratique. Beaucoup plus simple de les faire une par une au niveau.



Voilà, il m'en restait 3 petites à fixer et je pouvais attaquer l'isolation. Cela ne parait pas, mais ce boulot est super fatiguant à faire. Les positions de travail ne sont pas confortable, il faut toujours faire attention à l'endroit où on marche, on cale des trucs longs et lourds. Bref, le soir je suis rincé...

J'ai hâte de ne plus avoir mal, vous vous en doutez, mais surtout de pouvoir reprendre ce chantier. Cet accident arrive vraiment à un mauvais moment, et j’espère que cela ne posera pas trop de problème par la suite.

@+++

Eh bé, ça calme !!
A priori tu t'en tires bien si pas de souci osseux ni tendineux / ligamentaire. Bon, c'est facile à dire quand on a pas mal. Mais faut essayer de voir le positif ! Tiens toi à carreau le plus possible, c'est sans doute le meilleur moyen pour accélérer ta remise sur pied... Bon courage pour la suite
Amicalement,
Fred

Salut Ded.......pas cool ton xcident ,en premier,remet toi bien,et prend le temps qu il faut,le boulot ne va pas se sauver,ensuite,pour la suite,revois peut être tes objectifs journaliers un peu à la baisse,commencer tôt et finir tard,pas toujours le meilleur truc à faire,on n est pas des machines,se reposer aussi il faut penser,et cool à la reprise

Bonjour et merci pour votre soutien.

C'est vrai que contenu des faits, cela aurait vraiment pu être pire et que quelque part, je m'en sort bien. Mais bon, je déguste pas mal.

Oui, je vais bien prendre le temps de me remettre avant de reprendre le chantier. Ça commence à aller un peu mieux mais je suis encore très loin de pouvoir plier le genou de plus que 2 ou 3°. Il y a encore du chemin.

A noter quand même que cela ne m'est pas arrivé pendant que je bossais mais en sortant des toilettes pour aller me recoucher. Le chantier est tenu propre, rangé et sécurisé en permanence. Cela aurait pu m'arriver à n'importe quel autre moment. Travaux ou non.

J'ai hâte quand même de pouvoir reprendre car ces deux pièces dans l'état dans lequel elles sont actuellement est tout sauf pratique.

Hier j'ai oublié de répondre au Fred concernant la nécessité d'un tel chantier. Oui, la pente était vraiment très prononcée et gênante. Je te montre une photo qui date de l'année dernière quand j'avais commencé ça dans l'autre chambre, tu va comprendre:



La règle sur laquelle est posé le niveau fait 2 m. Tu imagine sur les 3 m et des bananes de largeur de la pièce...

Encore merci pour votre soutien.

Bonjour,
D'accord, c'est pas de la petite pente !!
J'ai la meme à la maison, mais pas de travaux possible, je suis en loc... Pendant le confinement, ma compagne etait en teletravail. Je lui passe ma chaise à roulettes pour son bureau provisoire : impossible de s'en servir telle quelle !! elle glissait sur le coté !! J'ai dû bricoler des petites boites en ctp dans lesquelles placer chaque roulette (elle a préféré ça plutôt que de se sangler au radiateur ).

Franchement, les gars qui ont posé ce plancher, c'etait des gougnafiers... Car chez moi, le plancher est un truc recent (de m... de qualité médiocre) et la hauteur sous plafond est importante, donc remettre de niveau, c'etait pas un truc ingérable.... Maintenant, je sais que je "monte" fermer le radiateur !!! Et je descend fermer la porte...
Allez, bon rétablissement,
Bien cordialement,
Fred

Bonjour à toutes et tous.

Comme tu dis, Fred ce n'est pas de la petite pente et effectivement, ceux qui ont posé ce plancher étaient comme chez toi des gougnafiers car il est clair que ce problème existait avant la pose de l'ancien plancher - à moins que les anciens propriétaires n'ai pas voulu payer un sur coût pour ce résultat quand il ont fait faire ces travaux. Bref.

Coté santé, cela commence à aller nettement mieux. On me retire les points dans moins d'une semaine et je marche de plus en plus normalement. J'ai donc pu reprendre les travaux - doucement, sans forcer et en m'accordant de nombreuses pauses. Cela ne donne bien évidement pas un rythme de fou mais si je veux aller trop vite, j'irais finalement moins loin. Qui veut voyager loin ménage son genou.

Pour commencer, il me restait trois petite solivettes à poser. Quand je l'ai fait, je n'étais pas encore en état de pouvoir reprendre. Je l'ai fait faire par mon fils en le guidant, en lui expliquant comment faire, en contrôlant et, par moment en m'allongeant sur le sol de manière à pouvoir agir. C'était loin d'être royal, ce fut long, mais cela à fonctionné.

Ceci étant fait et ma femme étant rentré de vacances (je n'étais pas parti avec elle afin de pouvoir avancer ces travaux - comme quoi...), nous avons posé ensemble l'isolation ainsi que le début des bandes résilientes. Pour l'isolation, j'ai fait comme pour l'autre chambre, l'année dernière. C'est de la fibre de coton recyclé. C'est assez facile à poser car non irritant et très souple. Ça marche en phonique et en thermique mais c'est surtout la partie phonique qui m’intéresse.



Les bandes résilientes sont en feutrine de 2 mm d'épaisseur. Là aussi, je cherche le phonique. Avant quand on marchait dans cette pièce, tous les sons se propageaient dans la pièce du dessous. Avoir fait ça dans la chambre d’à coté m'a permis de constater que c'était le jour et la nuit.



Tout cela fait, j'ai pu commencer la pose du plancher. J'ai pris de l'OSB3 de 18. Avant tout, j'ai pris le temps de faire un petit plan rapide sous S.U. Enfin, quand je dis rapide... Avec tous ces angles à la c..., ça prend toujours un peu de temps. J'ai ensuite fait une sorte de calepinage. Je tiens à garder au maximum les dalles dans leur taille maximum et à les assembler en quinconce. Gage d'un bon montage.



Ça m'a permis non seulement de connaitre le nombre de dalles nécessaire, mais aussi d'éviter quelques pièges comme par exemple l'avant-dernière rangée qui doit être décalée de 4 cm afin de ne pas me retrouver avec un petit morceau impossible à fixer.



Un gain de temps, donc. Bref, j'ai monté - aidé par ma femme afin de ménager un peu mon genou la première partie. Pour faire le tout, il me faut 13 dalles. Je n'ai que ma voiture avec sa galerie pour transporter cela. Je trouve que ça fait un poil lourd si je prend les 13 d'un coup, ,je le fais donc en deux fois. Ça m'a valu une bonne blague hallucinante, mais j'y reviendrai tout à l'heure.



Si ce n'est des coupes un peu ch...tes à faire,rien de particulier à dire. La préparation avait été bonne et le résultat est là.



Franchement ça fait plaisir de voir un niveau comme ça, où qu'il soit posé la pièce. Allez, fin de cette journée. La suivante (demain pour moi, hier pour vous qui lisez ce jour ) ne sera pas des plus faciles, je le sais par avance.

A suivre.

Salut,
Beau travail ! J'ai le même genre de pentes dans notre maison qui date de 1896. Je les ai laissées en l'état, mais ta manière de procéder est intéressante.
Bon rétablissement et bonne continuation !
Jérôme

La suite avec la journée d'hier et la bonne blague qui l'accompagne. Je disais que je savais que ce ne serait pas une journée facile. En effet, dans cette pièce, à la différence de celle faite l'année dernière, les solives ne vont pas jusqu'au mur. La ferme, assez large, passe par là. Je me retrouve donc avec une trentaine de centimètres de "vide". La dernière rangée de dalles faisant une quarantaine de centimètres de large, il me faut impérativement des appuis. Mais vu qu'avec le fléchage, tout n'est pas à la même hauteur, je me suis retrouvé à devoir faire des cales d'appui. onze au total seront nécessaires et aucune ne fera la même épaisseur. J'ai donc tapé dans les chutes du délignages, j'ai dégauchis et raboté, pièce par pièce en commençant par le milieu; la plus haute.



Comme on peut le voir sur la photo, j'ai fait cela au niveau et avec un bout de chute d'osb comme référence. C'est long à faire, méticuleux à caler (j'ai même du finir au rabot a main pour certaines) mais avec tout ce que je me suis cogné avant, je ne vais pas mégoter pour une paire d'heures...



Les onze sont faites sans oublier de prendre en compte et de mettre la bande résiliente.

Une fois cela fait, je peux continuer la pose du plancher. Et c'est maintenant le moment tant attendu de la bonne blague. Je n'avais pris la veille que 7 des 13 dalles nécessaires. Afin de ne pas trop encombrer la maison ou le chantier, j'ai décidé de les poser avant d'aller chercher les autres le lendemain. Je retourne donc chercher les 6 dernière. Une dalle d'osb est une dalle osb me dis-je. Les 6 monté dans la chambre, je commence la pose et au moment de couper la première, c'est l’hallucination... Les dalles ont un sens de pose, je ne vous l'apprend pas. Écriture sur le dessous. Cela ne peut être autrement, les feuillure n'étant pas symétrique entre le dessus et le dessous. Ça, je le savais, pas de soucis. Part contre, j'étais persuadé qu'elles était toujours usinées dans le même sens. Je ne me suis même pas posé la question. Pour moi, c'était un standard. J'avais bien vu qu'une palette avait été rajouté depuis la veille mais bon, vu que c'est standard, je m'en fous. Erreur! Après avoir tracé la première et avant de la couper, je vérifie comme toujours que je suis dans le bon sens et que tout va bien et là, c'est le drame... Dalle posée dans le bon sens, écriture sur le dessous, j'ai bien dans le sens de la longueur les feuillures mâles et femelles identiques, par contre, dans le sens de la largeur elles sont inversées. Sur celle de la veille, j'ai la mâles à droite, sur celles du jour, elles sont à gauche... En gros je ne peux pas les agencer. J'aurais été sur un changement de rangée, cela aurait marché mais vu qu'il faut que j'en finisse une, je suis coincé et n'est comme autre solution que de recharger sur la galerie les 6 dalles afin de les échanger au magasin. Ces derniers étaient d'ailleurs aussi tous surpris, personne ne connaissait ce fait. Vous le saviez, vous? Vous avez déjà rencontré ce cas de figure. Perso, je n'en reviens toujours pas tellement j'étais certain qu'on était là sur un standard.

Bref grosse perte de temps et d'énergie - je n'avais vraiment pas besoin de ça... Je pensais pouvoir finir le plancher ce même jour, du coup, il m'en reste un peu à faire aujourd'hui. Voilà donc où j'en suis maintenant:





J'en ai pour ainsi dire fini avec les coupes compliqués. Cela devrait aller assez vite maintenant.

@+++

Merci Jérôme, et content que cela t’intéresse. Quand je me suis décidé à me lancer la dedans l'année dernière dans l'autre pièce (après avoir fait venir un charpentier de ma connaissance pour avoir un avis sur la structure de la maison avant de commencer, j'avoue que je ne savais pas trop comment j'allais m'y prendre. Si voir ces travaux peut être utile à quelques personnes, j'en serai ravi.

@+++

Bonjour,
C'est cool que ton genou aille mieux.
Tres surprenant cette histoire de dalles différentes !!  si tu prends deux palettes pour un gros chantier, et qu'elles s'avèrent différentes, t'es bien dans la mouise !!
Je me pose une question : quelle est la raison du sens de pose ? pourquoi ne peut on pas mettre l'ecriture du cote que l'on souhaite ? et si on pose au plafond, dans quel sens on met la plaque ?

Amicalement,
Fred

edit : pres une petite recherche sur le net, une des raisons de l'orientation de l'osb est que des rainures ne sont pas symetriques, et donc que c'est plus jointif du coté opposé au marquage. Si c'est la seule difference et que l'osb n'est pas visible, cela aurait alors assez peu d'importance, non ?

en continuant de recgarder sur le net, je me rends compte qu'a priori les assemblage rainures et languettes sont sensés être collés. Sur le forum bois.com, y'a le message suivant d'un certain Boisphile, qui, à défaut d'être aimable, semble savoir que quoi il parle :

"Publié par Boisphile il y a 11 ans
OUI ! Les petites rives doivent obligatoirement être posées et fixées sur les solives,
OUI ! les assemblages rainures et languettes doivent être collés - DTU 51-3 et norme NF ENV 12372
Utiliser soit de la Sader R 64 spécial D4, soit de la Bostik PRO MS 107, soit de la WURTH PU 40, soit encore du SIKAFLEX PRO 11 FC
OUI ! Si vous fixez par pointes, vous devez renforcer par 6 vis aux 4 angles et à mi longueur
OUI ! Il faut utiliser des vis à filetage partiel ou faire des avant trous.
OUI ! Il faut fractionner les planchers en zones de 30 m² maxi dont la plus grande longueur ne dépasse pas 7 mètres.
OUI ! Il faut laisser un jeu périphérique de 10 mm
OUI ! S'il s'agit d'un plancher plateforme de MOB et que les murs sont fixés sur le plancher, il faut laisser les jeux en partie courante.
Les petites rives doivent être fixées au moins tous les 15 centimètres.
En parties courante la fixation est tous les 30 centimètres.
Un plancher est un ouvrage de structure qui est porteur, la fixation des rives et le collage des assemblages permettre de réaliser un platelage et une transmission latérale des charges, homogène."

amicalement,
Fred

Bonjour Fred.

Pour le sens de l'osb, le fait que les rainures ne sont pas symétriques entre le haut et le bas, j'imagine que c'est pour faciliter l'insertion de l'une sur l'autre. Il me semble aussi (mais je n'en suis pas certain) que les faces non marquées (celles du dessus) sont plus lisses que les autres. Dans le cas que tu évoques d'un montage en plafond (j'espère ne jamais avoir à faire ça), j'aurais tendance à mettre la face marquée au dessus - le contraire d'un plancher quoi.

Pour ce qui en est de coller les rainures et bien que le DUT que tu cites le précise, je n'avais aucune envie de le faire. Primo, je n'en vois pas l'utilité et secundo, en cas de soucis qui demande un démontage partiel, (j'ai eu le cas l'année dernière) bin... tu vois quoi. Pour le reste, hormis le fait que je n'ai pas utilisé de vis a filetage partiel (mais en vérifiant à chaque fois que je plaquais bien), je suis dans les clous. L'espace entre le plancher et les murs à été respecté et concernant les petites rives, vu qu'il était totalement impossible qu'elles correspondent aux emplacement des solives j'ai toujours mis un renfort sur le dessous. Je mettrai une photo illustrant ça demain et l'espacement de 15 cm max pour le vissage à cet endroit à été respecté. Pour le vissage sur les solives, j'ai mis trois vis par plaque et par solive. On est donc bon pour les 30 cm.

J'ai fais comme ça pour la première chambre l'année dernière et pour le moment, 18 mois après, absolument rien n'a bougé d'un caramel.

@+++ et merci à toi pour ces infos.

Ok.. ce collage, je pense qu'il est dans le dtu pour avoir un effet "contreventant".
Et j'imagine que ce n'est pas ca qui t'interesse dans cet usage !
bonne continuation,
Amicalement,
Fred

Bonjour à tous et toutes.

Cela fait quelques temps que je n'avais posté sur ces travaux, pas que je n'ai rien fait au contraire, mais avec un rythme un peu moins soutenu afin de ménager mon genou.

Bon, j'en étais resté à finir le plancher avec la dernière bande. Normalement, les jonctions doivent se faire à cheval sur les solives et fixées des deux cotés. Dans le cas de figure dans lequel je suis, c'est bien évidement impossible. A chaque fois, donc, je met une pièce sous les plancher fixée des deux cotés tous les 15cm afin d'assurer la rigidité.



L'exemple que j'ai pensé à photographié n'est pas le plus révélateur car une solive passait par cet endroit. Pour les autres j'avais fais de bandes d'environ 30cm de large. 15 de chaque coté.

La dernière rangé n'a pas posé de problème particulier et les cales faites précédemment ont parfaitement joué leur rôle. J'en arrive donc au tout dernièr morceau d'osb à installer.



Moment de vérité car c'est là que je vais enfin voir si j'ai été bon dans ma prise de référence au tout début ou si je me si vautré...



Verdict: Nickel! Moins de 3/10° de mil entre les deux.   Le raccord entre les deux pièce sera donc, je pense, parfait. Je suis super content de moi. (Il y a des fois, ça fait du bien de se le dire).





Sur cette photo, on distingue le coté très cintré qu'avait le plancher quand il fut fait il y a des années par les anciens propriétaires. (enfin plutôt fait faire...) :



Je ne comprends toujours pas comment on accepte de faire ça. Autant quand c'est en place et qu'on ne veut pas le reprendre, je peux admettre, mais faire un plancher et un parquet en laissant ces pentes... Pffffff!

Bref le plancher est fini, je vais pouvoir passer à la suite.

A suivre.

La suite va consister à remonter la cloison en placo abattue au début du chantier ainsi que le plafond du couloir.

Pour commencer, il me faut tomber l'ancien plafond.





Il faut juste y aller doucement afin de ne rien se prendre sur la courge. C'est fait, je peux attaquer l'armature de la cloison.

Je vais la remettre exactement là où elle était initialement. Après avoir nettoyé les bords des murs afin de partir sur quelque chose de propre, je repère les emplacement de la nouvelle structure. J'ai fais ça au laser puis au cordex.



C'est parti pour le montage. Une nouvelle fois, le niveau sera mon meilleur ami. J'aurai décidément passé toutes mes vacances avec des bulles devant les yeux...  



La première partie est en place. Je doit maintenant installer le nouveau bloc porte. Pour le moment, seul les montants latéraux sont sertis. Ceux du centre sont encore en attente. Je préfère avoir la structure complète afin de les répartir au mieux pour les plaques de BA13



Je redoutais un peu l'installation du bloc porte mais ça c'est très bien passé.



Je l'ai fixé sur les montants avec de la vis auto foreuse de 4.2/25. Initialement, le bloc porte était contre le mur. J'ai préféré l'éloigner un peu, de 20 cm. Bien sur, pour fixer le bloc porte de ce coté, la visseuse ne passe pas, c'est trop étroit, donc:



Et ça marche vachement bien. Le bloc porte posé je peux finir et sertir toute la structure. J'ai fais le choix de doubler les montants. Ils sont bien sur sertis mais aussi vissés entre eux avec de l'autoforeuse à tête plate de 3.5/9.5.



A suivre.

L'armature en place, il est temps de commencer à poser les plaques de BA13. J'ai choisis de faire en premier le coté couloir, me disant que je circulerai plus facilement avec les plaques d'un pièce à l'autre en faisant dans ce sens. J'ai également pris des plaques de 60 et non de 120. C'est assez exiguë et vu que je fais ça seul, j'ai pensé que les manipulations seront plus faciles. Ça me fera juste plus de bandes à faire, c'est tout.



Le coté couloir, fini et avant d'attaquer le coté chambre, je veux reprendre l’électricité. Déjà, je compte rajouter une prise dans le couloir, sur le coté de la porte qui n'existait pas avant. Je n'avais pas prévu ça au début, c'est en voyant la cloison en place que cela m'est apparu comme une évidence. J(avais toujours fait correspondre les passages de gaines dans le montants sauf... au dessus de la porte... bien sur, sinon, ça ne serait pas drôle.   Qu'à cela ne tienne, j'ai percé les montant en Ø22 pour pouvoir le faire.

Un autre point que je voulais reprendre est une connexion existante dans le mur. J'imagine que les anciens avait prévu un peu court et avait du rallonger. Décidément... des branques...



Il est hors de question que je laisse ça en l'état. Je ne conçois pas une connexion non accessible dans les murs avec tous les risques que cela implique.

Du coup, c'est parti pour le remplacement de cette gaine et de ces fils. Ce fut un gros boulot, pénible et inconfortable, mais je l'ai fait.

Toujours au registre des modifications, il y avait une prise téléphone dans le couloir. Plus inutile que ça... je ne vois pas. J'ai donc supprimé ce fil et cette prise.

Pour finir sur le modifications que je voulais apporter, j'ai tiré un câble RJ45 Cat 6. Pendant le confinement, ma femme travaillait dans cette pièce en télétravail. La box à beau ne pas être loin, un mur en pisé d'un mètre d'épaisseur fait que le WIfi n'est pas des plus satisfaisant. Nous aurons donc dans cette pièce un accès au réseau soit filaire soit en mettant un répéteur pour améliorer le Wifi dans tous l'étage.



Voilà, toutes les gaines sont tirées et j'ai pu remettre l'isolation.

Concernant les prises, il y en en aura 3. Deux dons les couloir, une dans la chambre. La distribution est pour le moins exotique mais séparer celle de la chambre de celles du couloir était vraiment un très gros boulot qui aurait du être fait lorsque l'éléc avait été posé par les anciens. Il n'y a aucun risque, juste de l'illogisme. Je laisse donc en l'état.

Pour la connexion, j'avais deux choix. Soit câbler la première prise et partir de cette dernière pour relier la seconde et ainsi de suite, soit dériver la connexion à part. C'est ce dernier choix que j'ai fait. Je trouve cela plus propre et je pense que cela facilitera d'éventuelles interventions.



Les quatre sont relies avec des wago (j'adore...   ). Cette dérivation sera comblée par un obturateur. Si besoin les interventions seront aisées.



Voilà, j'en suis là. Je vais maintenant poser le BA13 coté chambre.

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Bonjour tout le monde.

Ce coup ci, je viens vers vous avec une question. Je vais très bientôt m'occuper de la structure pour le plafond du couloir. Je vais le faire en auto porté. Donc rail sur les murs et montants doublés tous les 60 pour les relier. Le couloir est petit. environ 3m de long et 1.5m de large d'un coté et moins de 1.2 m de l'autre. Je compte mettre les plaques de BA13 de 60 dans le sens de la largeur. Il y aura une isolation en fibre de coton de 10cm et un luminaire de 30cm/1.2m d'environ 2kg.

Voilà pour l'état des lieux. Je pense faire ça avec des rail et des montants (doublés) de 48. Vu la taille cela me semble suffisant. Ai-je raison ou vaut il mieux le faire avec des rails et des montants de 70?

Par avance merci pour votre avis.

40 c'est suffisant, j'ai fait un plafond suspendu dans ma salle de bains 2,50x2,50 m et ça n'a pas bougé depuis 15 ans

Bon, c'est bien ce qui me semblait aussi. Merci beaucoup pour cette confirmation.

Cordialement.

Salut,

Bravo pour tes avancées, c'est du beau boulot !
Tu as bien retrouvé le rythme après ta mésaventure !

Jérôme