Jardinage en permaculture "lasagnes"

La douceur du temps actuel m'a poussé à mettre en route une quinzième banquette ( 6m X1m) qui etait en projet depuis longtemps.
J'ai décidé de la cultiver en permaculture ( sol non retourné et toujours couvert).
Le terrain etant en pente j'ai été obligé de couler des longrines.

Montage des agglos ( 2 rangs)

Après aération du sol compacté
Première couche du lasagne avec la terre la plus profonde

Ensuite mise en place de rameaux ( sarments de vigne " bio" )

Nouvelle couche de terre profonde puis une couche épaisse de paille très humide.

Jean-Paul

Nouvelle couche de terre et copeaux de bois ( frêne et châtaignier)

Nouvelle couche de terre de surface

Pour terminer une couche très épaisse du composte très mûre issu du poulailler
Fin du chantier ( normalement terminé pour 7 ou 8 ans).
Gros mal de dos mais très satisfait !

Quinzième banquette d'un jardin potager bio ( qui avec l'atelier de menuiserie )me permet  de passer de fabuleuses heures de plénitude.

Ave

Effectivement un bel endroit qui respire calme et sérénité.
Beau travail.
Les pieds d'artichauts sont en forme .

Les semis vont débuter.....

Bonne journée

Phil

Merci Pierre.
Ce matin petite gelée...on va attendre un peu pour les semis.
Jean-Paul

Un très beau jardin

Ma deuxième passion !

C est quand les 48h dans une journee ?

C est beau !

Bonjour Jean-Paul,

impressionnant !
avec une telle surface de planches de culture tu peux nourrir un village !
moi je n'en ai que 5, de 2.5 m x 1.25 et je nourri aisément ma famille (3 personnes) 6 mois par an



amicalement,

Vincent

Salut Vincent toutes et tous,
Malheureusement je ne nourris pas tout un village...loin de là.
Le climat très chaud et sec bloque le développement ( même si la permaculture aide beaucoup).
Par contre je n'achète pas beaucoup de légumes.
La culture en lasagnes c'est ce qui se fait de mieux.( ce que d'autres appellent la culture en buttes).
Beaucoup d'avantages : drainage plus rapide après les grosses pluies, non piétinement du sol, etc.
Comme tout le monde j'ai commencé par des entourages en bois mais j'en ai eu assez de les refaire tous les 3 ou 4 ans.
J'ai aussi choisi une surface importante ce qui évite ( ou limite) l'évaporation.
Les "carrés" surélevés sous mon climat sont très difficiles à mener.
Jean-Paul

Ave
Bien que légérement en dehors de l'aop stricto sensu, et comme c'est pour du perso, tu fais des Saint André ?
Très beau produit.

Ce qu'on oublie souvent est que le maraîchage en couche, avec plessis ou autre, permet aussi d'éviter les gelées tardives.
Air froid étant plus lourd, au printemps, on peut passer de moins 1 a 1 degrés en 30 cm de hauteur, sans vent bien sûr.
Maintenant le top, c'est couche chaude, fenêtre et paillasse. Qu'est ce que j'ai pu en monter et descendre des châssis qu'en j'étais gamin a la Robertsau. J'entends encore mon grand père, en alsacien, demander de l'aide pour fermer les fenêtres par ce qu'il y a un coup de vent, ou les ouvrir au moindre rayon de soleil. L'objectif était aussi a ce que ça pousse pas trop vite, afin de contrôler la taille des pousses pour la période de vente. Quelle galère ! Pas de vacance.
Avec le recul, qu'est ce que c'était chouette, cette ambiance et le contact avec la terre. La magie des matins embrumes, direction les Haras de Strasbourg pour chercher le fumier pour les couches chaudes.
Aujourd'hui, on dit que les gamins n'aiment pas les légumes. C'est qu'on leur offre des légumes de plein sol cultivé par des paysans entre deux saisons de mais. Or c'est l'arrosage et le terrau qui donne le goût aux legumes.
Quand j'étais gamin, on piquait les carottes du grand père. On raffolait de ces légumes. Chaque région avait selectionne ses espèces adaptées au climat et au sol. Les maraîchers se refilaient les graines pour cela. Ils avaient compris qu'en partageant, ils n'obtenaient qu'une meilleure sélection. Tout cela a été détruit par les filières longue distance et les espèces ont été sélectionnées avant tout pour supporter le transport en caisse sur plusieurs jours. Et les Haras nationaux ont été déplacés pour faire place a un complexe hôtelier et résidentiel aisé dans lequel les souris résiduelles s'en donne a cœur joie.

Depuis, j'ai toujours de la sympathie pour ceux qui cultivent leur jardin.
J'arrête mon bavardage.

Voilà ce que donne ce lasagne fin mai ...
Certes ce n'est pas le feuillage de pomme de terre que l'on mange...je ne sais pas s'il y a beaucoup de tubercules!



J'attends encore un peu pour voir le niveau de récolte.
Jean-Paul

Bonsoir Jean-Paul, tes patates sont en fleurs, c'est aussi la phase ou les tubercules grossissent. C'est bien si il pleut sur la fleur....

bonjour Jean Paul,

ça promet une belle récolte !
les miennes sont un peu moins avancées, les fleurs pointent à peine, il va falloir encore patienter 15 jours pour manger nos premières pommes de terre nouvelles,



amicalement,

Vincent