Un bureau de bric et de broc.

Bonsoir

+1 pour la qualité du travail et notamment pour le coté manuel.

Salut

JoV a encore frappé. Toujours avec autant de maestria. De la haute voltige menuisière.

JoV, je me rapproche de toi, je ne suis plus qu'à 12 heures d'avion...

bonjour JoV,

on ne te vois pas souvent, mais chaque fois avec autant de plaisir et d'admiration, quel perfection dans tes réalisations !

merci de partager ça avec nous,

amicalement,

Vincent

Slu Jov,

Un seul mot, pfiooooou!
Et aussi, je ne connaissais pas ce rabot. Je ne comprends pas comment il forme l'angle de coupe. Le fer présente un angle ?

Bonjour,

Merci pour les commentaires.

Guilhem, les rabots à QA fonctionnent en travers du fil aussi. Avec le tranchet qui coupe les fibres avant le passage du fer et le fer en biais c’est prévu pour. Du coup ça peut s’utiliser sur des étagères par exemple.
J’avais aussi réfléchi à faire les embrèvements non débouchant, genre on met la traverse par-dessus puis on pousse, mais dans la pratique il faut plus de longueur pour faire coulisser la traverse.

Meles ne me titille pas comme ça !

Alain, je note qu’a seulement 12h d’avion tu ne peux pas dire qu’il n’est pas possible de faire l’aller retour dans la journée. Donc si tu ne passes pas au moins pour l’apéro je serais affreusement vexé.

Oliver67, le fut du rabot fait le même angle que la QA, on se sert du guide pour rester vertical. Le fer en biais est une astuce ingénieuse car elle permet d’avoir un fer en biais ce qui est bien pour les coupes en travers du fil mais en plus elle permet d’affuter le fer droit plutôt qu’avec un angle (plus facile).


Cordialement,

Superbe travail. Grace à Ishitani, les raidisseurs en QA sont en passe de devenir ultra mode !!!!
Et brillante l'idée des coulisses intégrées !

Bonjour Jov et tous,

Et dire que j'ai failli passer à côté de ce fil ... à cause du titre, Jérôme a bien raison dans sa remarque, enfin pour moi.

Encore une très belle réalisation de Jov avec toujours plein de petites astuces ou de savoir faire, merci pour le partage, on sent bien dans tes propos toute ta bienveillance et ta modestie, on aime beaucoup !

Je confirme, le jarrah j'en reprendrais bien une tasse, tout comme Meles.

Impatient de lire la suite !

JoV a écrit:Meles ne me titille pas comme ça !

Je te titille pas, je te défie (mais c'est pour la bonne cause et avoir le plaisir d'avoir un post de plus de tes réalisations)

Mais comme je suis pas vâche, je fournis l'inspiration:


Il ne te reste qu'à expirer (pendant que j'irai expier).

@+

Salut JoV,

Travail au top comme d'hab.
Un régal...
Merci!

Je reste muet d’admiration ....
Jean-Paul

bonjour superbe réalisation

Bonjour,
c'est dément, mais quelle beauté. Combien d'heures ont été consacrées à ce stade de la construction? Bravo et bonne continuation
CDLT

Merci pour les commentaires tout le monde. Si je ne réponds plus trop c’est que je suis sur le terrain.

Meles j’ai déjà vu cette video, peut être qu’il va falloir que j’y réfléchisse.

Villarnou, je ne compte pas mes heures, mais beaucoup. C’est mes moments de détente (à part les collages ) !

@+

Il est vrai que compter ses heures , n'apporte pas grand chose mais cette activité permet de se vider le cerveau.
Bonne continuation.
Cdlt.

manuz a écrit:de bric et de broc ?
disons de chic et de choc

+1 !!!

Bonjour tout le monde,


Après cette petite pause il serait peut temps de causer des tiroirs.

Tout d’abord le bois utilisé :
Pour l’avant du jarrah. Une pièce que j’avais commencé à corroyer pour en faire un pied mais voyant le dessin des veines du bois j’ai décidé de refendre le morceau et d’en faire des façades de tiroirs symétriques.
Pour l’arrière des chutes de plancher en jarrah
Pour les côtés du chêne.
Pour les fonds des chutes de Western Red Cedar sauvées de la benne.



Pour les assemblages ce sera des QA. Mais comme les façades sont plus larges que les tiroirs, pour cacher les glissières et le piètement, les QA seront coulissantes à l’avant, et gainées tant qu’à faire. A l’arrière QA traversantes classiques.

Pour les QA coulissantes gainées sur des pièces de faible dimension, ici les pièces font 88mm de large, je vous renvoie vers cette vidéo. Même sans comprendre l’anglais, la vidéo montre la marche à suivre dans les détails, mieux que je ne pourrais l’expliquer. J’ai fait comme qu’il dit le monsieur, sauf qu’il a fallu que je fignole un peu plus longtemps que lui quand même. Alors je me contente de quelques photos des différentes étapes.

Traçage des QA gainées sur les côtés.



Après sciage.





Repérage et traçage sur les façades.



Réalisation des embrèvements.





Résultat :



Les QA pour les arrières, en cours :



Puis assemblées à blanc.




Voilà pour l’instant, à bientôt pour la suite.

bonsoir superbe

Pas mieux que mon camarade ci dessus !

Ah si, merci pour la découverte de cette technique d'assemblage, et pour le lien vidéo avec les petites astuces du gars

bonjour je suis admiratif de la propreté de votre atelier

Ouais, JoV, c'est le seul menuisier qui travaille tellement vite et bien, qu'il a fini avant que les copeaux soient là...

Salut à tous

Lamécanique76, pour un atelier propre ,y a pas de secrets, un aspi à copeaux et un balai… et régulièrement !

La suite donc,
Une fois les quatre côtés de tiroirs assemblés je réalise une rainure de 6mm pour le fond à la def sous table. On voit bien le veinage du bois sur cette photo, ici brut de rabo dégau.



Tant que je fais des rainures, j’en fais de 10mm sur l’autre face des côtés de tiroir. Ces rainures font la même largeur que celles sur les traverses sous le plateau.



Que je fini de faire déboucher au ciseau pour éviter de défoncer les QA.



Ces rainures reçoivent des baguettes de tuart, peaufinées au rabot, qui rentrent en force dans la rainure. Sur la photo la baguette n’est pas enfoncée sinon elle aurait été dure à retirer. Ces baguettes sont aussi mises en place avec le fil du bois orienté de façon à ce qu’elles se rabotent de l’arrière du tiroir vers l’avant. Un détail qui simplifie la vie par la suite.



Les baguettes sont ensuite colles dans les rainures à la colle d’os, pour former les glissières des tiroirs.



Une fois la colle sèche j’enlève un peu de matière aux coulisses pour qu’elles puissent ....coulisser justement  dans les rainures des traverses.



Je teste chaque coulisse dans sa rainure.



Le bois de mes façades présentant un défaut, doublé d’un trou de pointe, j’ai fait une petite découpe sur le façade. Apres mûre réflexion sur la forme à donner aux découpes je me suis inspiré d’un détail d’un meuble chinois.



J’ai aussi réalisé une petite gorge au tarabiscot et à la gouge pour souligner la bordure des façades.



Perçage d’une façade pour une entrée de serrure.



Finition au ciseau.



Ensuite un coup de racloir sur les faces intérieures.



Suivi d’une couche de cire sur les faces intérieures, en protégeant les parties qui seront collées.



Et là, lors du collage des QA traversantes à la colle d’os (à chaud) l’assemblage se grippe, pas moyen de finir de mettre les pièces en place. Le dernier coup de maillet, un peu trop persuasif, m’a éclaté une coulisse. Heureusement un coup de décapeur thermique et ça se démonte mais je suis un peu dégouté. Deuxième fois que je me fais avoir avec cette colle…. Et je ne comprends pas pourquoi.




A plus pour la suite,
Cordialement,

Ah ben quand même !
Nous désespérions de te voir un jour faire un petit, juste un tout petit flipot pour nous rassurer...

Ce petit bureau va être, est déjà, Magnifique !

Merci encore,

Bonjour à tous,

Allez, suite et fin !

Apres mes déboires de collage j’ai finalement collé mes QA avec de la colle de peau Titebond qui est très facile d’utilisation.



La coulisse est réparée avec la même colle.



Apres séchage, un nettoyage au rabot.



Une fois que chaque tiroir est assemblé je procède à un nouvel ajustage des coulisses. C’est pour cette opération que j’avais fait attention au sens du fil lors du collage des coulisses.



Pour les fonds j’utilise des chutes de Western Red Cedar qui était préfini (verni). Pour virer le verni, un coup de rabot.



Au final pour chaque fond j’utilise un bon nombre de planchettes étroites.



Que je colle.


Pendant que les fonds sèchent je rebouche quelques trous de pointes restant avec des chutes et une mixture sciure/colle de peau.



Le tiroir à serrure, sans fond est mis en place pour pouvoir tracer la position de la mortaise pour le pêne de la serrure.



Celle-ci est creusée au bédane de 3mm et au ciseau.



Les fonds sont ensuite rabotés (ici aussi chaque planchette a été mise avec le fil dans le même sens que les autres).



Ensuite, après sciage à la bonne dimension une feuillure est faite au rabot sur le dessous pour amener le fond à 6mm d’épaisseur.
Deux encoches sont faites à l’arrière pour permettre au fond de jouer tout en étant visse à l’arrière du tiroir.



Les fond s’insèrent donc par l’arrière et ne sont collés qu’à la façade pour permettre au bois de jouer en fonction de l’hygrométrie.



A l’arrière le fond est maintenu grâce à des vis et des rondelles.



Finalement le plateau est vissé au piètement à travers les rainures dans les traverses.



En ce qui est de la finition, huile dure et cire.

Quelques photos du bureau fini.













Voilà qui termine ce reportage. J’espère que ça vous a plu, donné des idées ou de l’inspiration, des fois que vous ayez des chutes et des morceaux de récup qui encombrent l’atelier !

Cordialement.