Etabli : quel côté pour une presse horizontale ?

Bonjour,

Je pose cette question car je suis en train de modifier mon établi ma table de travail pour notamment la doter d'une presse horizontale digne de ce nom et la rendre un peu plus polyvalente.
Traditionnellement, on met la presse horizontale à gauche, et la presse parisienne à droite. Mais la disposition de mon atelier et des contraintes structurelles avec la table me poussent à mettre la presse horizontale à droite (en rouge ci-dessous). Comme illustré, il n'y a que 50cm entre le bord gauche de la table et le mur (sans parler des rangements le long du mur), donc l'endroit n'est guère propice pour travailler avec une presse.

Bref, quels inconvénients majeures verriez-vous à cet agencement, sachant que je suis droitier ? Merci

Bonjour,

Une presse du type Moxon vice ferait bien l'affaire dans ton cas.Comme c'est mobile ,tu la poses où tu veux et tu la ranges quand c'est fini .


A+

Bonjour Marty

J'y ai pensé au départ mais je ne me suis pas orienté vers cette solution pour 3 raisons :

> J'utilise déjà depuis quelques années l'étau ci-dessous qui m'a rendu bien des services. Mais je souhaitais partir sur un gabarit nettement plus imposant et plus polyvalent. Or les petites presses de type Moxon que j'avais regardées (notamment le Smart Vice de Sjoberg) me semblaient soit limitées, soit fort chères pour ce que c'est. Donc je me suis dit, autant partir sur une vraie presse.


> Le Moxon que tu présentes ne permet pas d'utiliser des greppes pour brider une planche sur la table. C'est vraiment une fonctionnalité qui me manque.

> La table fait déjà 1m en hauteur. Donc rajouter 15 à 20cm me semblait un peu haut.

> Une petite contrainte que la stabilité/rigidité ne soit pas totalement au rendez-vous.

> Le prix, comme déjà évoqué ci-dessus. Là pour moins de 100€, je dispose d'un presse solide avec une grosse capacité.


Bref, tout cela pour dire que la presse est déjà dans l'atelier, les cotes prises, les mors faits, un premier test de montage réalisé et .... le doute qui me taraude sur la pertinence du choix de ce côté droit ????!!!!

Bonsoir.
Et une idée comme çà ; pourquoi ne pas tourner l'ensemble "plan de travail / défonceuse" de 90° ?
Bonne soirée.
Roland.

Bonsoir Roland,

C'est compliqué à expliquer sans montrer des photos de l'atelier et de la table de travail, pour en expliquer les contraintes.

Par exemple je ne peux pas déplacer la table vers le bas car ... autrement je ne peux plus changer la lame de la scie Eh oui, un chariot de 2m, c'est long !

En fait je posais la question de la pertinence du côté où mettre la presse car ... eh bien de part ma petite expérience, je n'entrevois pas vraiment de contre-indication par rapport à la façon où je l'utiliserais.
Vous allez me dire "mis alors pourquoi demander ?". Tout simplement parce que je me dis que les anciens n'étaient pas des truffes et que si traditionnellement cette presse est à gauche, c'est qu'il doit y avoir quelques bonnes raisons ! Aussi j'aimerais bien les cerner ?!

FMJ a écrit:Bonsoir Roland,

C'est compliqué à expliquer sans montrer des photos de l'atelier et de la table de travail, pour en expliquer les contraintes.

Par exemple je ne peux pas déplacer la table vers le bas car ... autrement je ne peux plus changer la lame de la scie Eh oui, un chariot de 2m, c'est long !

Oyé, oyé, j'ai compris tes contraintes .

FMJ a écrit:
En fait je posais la question de la pertinence du côté où mettre la presse car ... eh bien de part ma petite expérience, je n'entrevois pas vraiment de contre-indication par rapport à la façon où je l'utiliserais.

Ouais ... quand t'as une planche de la longueur de ton plan de travail ; que tu la fixes à gauche ou à droite ... effectivement, je suis d'accord avec toi.
Je vais donc attendre d'autres réponses, n'ayant pas encore ce type de presse !!!
Bonne soirée.
Roland.

J'attends aussi. La seule chose auquel je pense, c'est qu'il est beaucoup plus pertinent d'avoir la presse parisienne à droite.
Donc par défaut on met la presse horizontale à gauche.
Mais cela ne s'applique pas à mon cas car l'établi n'aura jamais de presse parisienne.

Bonjour,

Une autre solution consiste à revoir les rangements dans ton atelier .

"Tout ça pour une presse" me dirais tu
.En fait ,quand tu dis qu'il n'y a que 50 cm du côté gauche et que tu ne peux pas mettre ton plan de travail dans l'autre sens sous peine de ne plus pouvoir changer la lame de ta SAF.C'est qu'il y a sans doute un problème d'encombrement à résoudre .

J'ai connu ça .

Et un atelier encombré est dangereux.

Désolé FMJ pour ce "presque" hors sujet.Ayant été dans la même situation ,c'est ce qui me vient à l'esprit avec tes indications.

Très amicalement.

Marty

salut

l'une des raisons pour lesquelles on met la presse à gauche (pour un droitier)
ça permet de tenir la chute quand on scie.
Je ne sais pas si c'est la seule, mais elle est de taille.

@Marty
Oui, je sais fondamentalement que tu as raison. J'ai clairement un problème d'agencement. Idéalement, il faudrait que je libère plus d'espace autour de la table de travail .... qui finalement est déjà trop grande par rapport à l'espace disponible. Bref, ça demanderait de repartir d'une feuille vierge et actuellement je n'ai pas vraiment l'envie de m'y lancer.
Et puis l'atelier présente des contraintes incompressibles qui ne rendent pas la tâche aisée, du style :
> L'atelier est à la cave, avec un accès étroit par escalier colimaçon. Donc exit panneaux, grands madriers, montage définitif de meubles, etc.
> La scie sous table ne peut avoir qu'un seul emplacement, conditionné par .... la chaudière
> Impossible de profiter des murs pour faire des étagères suspendues : non seulement ils sont encombrés de tuyaux de chauffage et d'évacuation d'eau mais en plus ils sont passablement décatis, voire moisi (les recouvrir, les empêcher de respirer n'améliorerait pas la situation).
> Seule une partie de l'atelier présente une hauteur de plafond de 2.6m. Le reste est à 2.1m, ce qui est très bas.
> Etc. etc.
Bref, l'équation parfaite n'est pas simple !

@Polo
La table d'assemblage qui est devenu l'établi a également pas mal de contrainte. En fait c'est une sorte d'établi frankenstein, avec un piétement métal qui a été mis sur roulettes + un système de lever par vis, un étage de surélévation en bois pour l'amener à une hauteur de 1m (je suis grand) et pour finir un plateau en médium de 28mm. Plus un grand tiroir en métal sur un côté, plus des déports du plateau avec renforts sur 2 côtés.
Donc pour ta "coulisse", il y a des traverses métal qui n'aideraient pas.

@Alain
Je pense que tu parlais du cas illustré ci-dessous. Effectivement pour les grandes pièces c'est un argument valable.
Mais cela ne me servira guère car je passe toutes les grandes pièces à la scie sous table. Je n'utilise la scie à main que pour les petites pièces requérant une coupe spécifique.
Merci pour vos réponses

@Marty
Oui, je sais fondamentalement que tu as raison. J'ai clairement un problème d'agencement. Idéalement, il faudrait que je libère plus d'espace autour de la table de travail .... qui finalement est déjà trop grande par rapport à l'espace disponible. Bref, ça demanderait de repartir d'une feuille vierge et actuellement je n'ai pas vraiment l'envie de m'y lancer.
Et puis l'atelier présente des contraintes incompressibles qui ne rendent pas la tâche aisée, du style :
> L'atelier est à la cave, avec un accès étroit par escalier colimaçon. Donc exit panneaux, grands madriers, montage définitif de meubles, etc.
> La scie sous table ne peut avoir qu'un seul emplacement, conditionné par .... la chaudière
> Impossible de profiter des murs pour faire des étagères suspendues : non seulement ils sont encombrés de tuyaux de chauffage et d'évacuation d'eau mais en plus ils sont passablement décatis, voire moisi (les recouvrir, les empêcher de respirer n'améliorerait pas la situation).
> Seule une partie de l'atelier présente une hauteur de plafond de 2.6m. Le reste est à 2.1m, ce qui est très bas.
> Etc. etc.
Bref, l'équation parfaite n'est pas simple !

@Polo
La table d'assemblage qui est devenu l'établi a également pas mal de contrainte. En fait c'est une sorte d'établi frankenstein, avec un piétement métal qui a été mis sur roulettes + un système de lever par vis, un étage de surélévation en bois pour l'amener à une hauteur de 1m (je suis grand) et pour finir un plateau en médium de 28mm. Plus un grand tiroir en métal sur un côté, plus des déports du plateau avec renforts sur 2 côtés.
Donc pour ta "coulisse", il y a des traverses métal qui n'aideraient pas.

@Alain
Je pense que tu parlais du cas illustré ci-dessous. Effectivement pour les grandes pièces c'est un argument valable.
Mais cela ne me servira guère car je passe toutes les grandes pièces à la scie sous table. Je n'utilise la scie à main que pour les petites pièces requérant une coupe spécifique.
Merci pour vos réponses

en tout cas, hormis les problèmes philosophiques d'emplacement de la presse, pour cent ans, tu as sacrément la gouache !

Ce n'est pas une expression du sud-ouest ça !
La gouache je sais pas, mais la tchache oui !
Je retourne à l'atelier j'ai des soudures à faire !

Dans l'intervalle, il va falloir se décider car j'ai presque fini les adaptations sur l'établi : ça va être le moment de tailler dans la viande pour faire passer les axes