[Education] les écoles Belges / Françaises... et les autres

marty,

je ne cherche certainement pas à générer des inscriptions, mais l'espace schengen, la libre circulation, et le cadre europeen de certification sont (déjà) une réalité.
si tu savais le nombre de Français dans nos écoles belges, depuis l'armurerie jusqu'à la logopédie, pour ne citer que les plus courus ...

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Le sujet "Boîte MFTB compatible systainer" a été divisé et je vous invite à reprendre le fil de la discussion sur les différences entre le système d'éducation français et celui de nos Amis voisins.
Renaud

Oui Bernard,
En temps que frontalier, je ne puis que confirmer tes dires.
Le nombre de Français formés en Belgique est impressionnant... un pays qui abandonne la formation de ses jeunes à d'autres pays est un pays qui meurt.
La France meurt ; la Belgique a de l'avenir... heureusement, je suis frontalier !

Marty,
La Belgique est assurément une solution. Il y en a sûrement d'autres à étudier, mais celle-là est sûre.

A bientôt,
Renaud

Salut Renaud,

il y a beaucoup à dire sur tes propos.
soyons  pragmatiques : le choix de l'école est totalement libre, absolument gratuit, sans examens d'entrée.
je ne me prononcerai pas sur le niveau, je n'ai pas de marqueurs objectifs.
je ne me prononcerai pas non plus sur notre système, sion qu'il est un système couteux, donc de pays riche, ce que nous ne sommes pas.
mais un pays qui possède 7 gouvernements complets, avec 67 ministres pour 11 millions d'habitants
exemple :

Ainsi, la compétence de l’enseignement est éparpillée sur neuf départements ministériels: le ministère pour l’enseignement supérieur de la communauté “française” et – également en communauté “française” –  le ministère de l’enseignement obligatoire et le ministère de l’enfance et de la jeunesse. De plus, il y a le ministère de l’enseignement public de la région “flamande” et le ministère de l’enseignement public de la communauté “flamande”. Au sein des commissions communautaires bruxelloises, deux ministres sont compétents pour l’enseignement. Le gouvernement de la communauté germanophone a un ministre pour l’enseignement et un ministre fédéral est chargé des compétences résiduelles fédérales en matière d’enseignement.

est assurément un pays riche !

pour marty, c'était juste une piste...
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bricoleux a écrit:Salut Renaud,
il y a beaucoup à dire sur tes propos.

Je me doute... Je ne fais que constater que 90% des kinés travaillant chez nous sont formés chez vous.
Pour les vétos, c'est quasi 100%
Et pour plein d'autres professions, c'est pareil.

Moi non plus, je ne prononcerai pas sur la qualité de l'enseignement. Je n'en ai pas les compétences ni l'envie.

Je constate simplement que, chez nous, on sélectionne des étudiants se destinant aux métiers manuels... sur leurs écrits !

Que la sélection d'entrée est très haut placée et qu'il faudrait une mention au bac pour entrer en école d'infirmiers, par exemple. Ce qui fait que nombre de jeunes aimant soigner les gens n'osent même pas se présenter.

Et qu'on pose plein de barrières pour faire en sorte que les jeunes ne s'engagent pas vers des métiers indispensables à la bonne vie de la société.

Qu'une ministre a osé dire, en son temps, que "moins il y aura de médecins et moins nous aurons de malades" et a augmenté le numérus closus. Résultat = très peu de médecins sortent de nos facs et, comme nous en manquons, nous devons faire appel à des médecins dont nous ne savons rien de ce qui leur a été enseigné (je ne parle pas des Belges).

Avant, nous avions une maxime qui disait "avant de choisir votre chirurgien, renseignez-vous sur l'anesthésiste". parce que l'anesthésie était encore une science débutante et parfois incertaine.
Maintenant, on voit des affiches dans les salles d'attentes disant : "Prenez garde de savoir ce qui a été enseigné à votre soignant". Ceci dans un hôpital où un chirurgien avait demandé à ses collaborateurs et à ses patients de parler anglais pour qu'ils soient soignés correctement. Il ne parlait même pas le Français !!!

Pardonnez moi ce coup de sang qui n'est absolument pas dirigé vers mes amis d'outre quiévrain, vous l'aurez compris, mais certainement contre une bordée de dirigeants incapables et nocifs qui nous maltraitent depuis 30 ans...

... en bref, qu'on marche sur la tête.

Désolé d'avoir squatté ce fil pour ce H.S,

Amicalement à Tous (excepté aux politiques, bien sûr)
Renaud

c'est un sacré sujet, (je reviens à l'enseignement), que de savoir s'il faut :
vérifier les capacités AVANT de laisser qq s'engager dans une formation
ou laisser à tout le monde sa chance, et sélectionner seulement à la sortie, APRES.

le choix est simplement budgétaire!
chez vous, tous ceux qui auront été "interdits de formations" auront diminué d'autant les moyens nécessaires, mais subiront un sentiment d'injustice.
on peut cependant espérer que parmi les admis beaucoup atteindront l'objectif.

chez nous, les moyens sont évidemment en proportion, et ceux qui n'avaient pas les capacités vont abandonner, rester sur un sentiment d'echec, peut etre se decourager et baisser les bras.
ils auront sans doute aussi contribué à un nivellement de la qualité, mais ce n'est même pas sur.

voilà, un avis objectif et certainement pas polémique, sur un sujet qui doit intéresser tout le monde, l'éducation (la formation),  c'est aussi l'avenir de l'homme (clin d'oeil à Pili) et, de plus en  plus, son présent.

et à propos de présent, maintenant je me tais sur ce sujet.

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... après, j'arrête de H.S.sser ce fil.

Ici, on ne vérifie pas les capacités de tel ou tel métier avant.
On se base toujours sur les résultats au bac (si t'as pas le bac... oulala tu ne mérites même pas de vivre).
Or, le bac (enseignement général) n'est pas un gage de qualité dans le domaine choisi (spécialisé.)
On connait tous des gens qui sont passés par la petite porte et qui dament le pion aux diplômés... c'est qu'on leur a laissé la chance ; ou qu'ils ont forcé, la chance.
C'est jubilatoire, pour moi, ce cas là...
Ce n'est pas parce que ces cas sont rares qu'ils ne sont pas révélateurs d'un malaise grave de notre société.
J'ai un petit patient qui végétait en enseignement général. Il aimait l'ébénisterie et occupait le plus possible l'atelier de son père. Un jour, on lui a laissé prendre cette voie : il a fini en tête de l'école Boulle (pas major, mais pas loin) On lui avait fait confiance...

Un étudiant qui fait un an et qui se rend compte qu'il n'est pas dans sa voie est, sans doute, moins agressif que si on lui dit, dés le départ, qu'il n'est pas capable de suivre cette voie. Et qu'on ne lui laisse pas essayer.
Il aura eu du temps de chercher une autre voie... il retombera sur ses pattes.

Mais, tu as raison : l'économie prime sur tout.

"Gouverner, c'est prévoir" a dit ... (désolé, un trou) ... ben, le "prévoir à long terme" n'est pas sur la table des matières enseignées à l'E.N.A.

D'ailleurs, cette école sera la première "chose" à être supprimée, quand je serai Président.
Ma deuxième mesure sera le rétablissement du Bon Sens...
Il n'y aura pas de troisième mesure, la seconde étant suffisante.

Aller, votez pour moi,
(°I=)
Renaud

Ici, on ne vérifie pas les capacités de tel ou tel métier avant.

je croyais dur comme fer qu'en France, il y avait sélection AVANT l'entrée de l'étudiant dans la section convoitée.
je pensais aussi que beaucoup s'inscrivaient dans plusieurs écoles, comme solutions de rechange au cas ou ...

je me trompais ???

PS : Emile de Girardin.
qui aurait dit aussi : "la routine, préface des révolutions".
en politique, je ne sais pas, mais dans la vie privée, je suis bien d'accord ...

Un gars qui sort du Bac se sait rien ou presque de ce qu'il va faire !
Tu vas le sélectionner sur ses résultats d'enseignement général, mais pas sur ses capacités à faire tel ou tel métier (manuel ou autre).
Un mec qui veut être prof de sport parce qu'il est fort en sport se goure de voie : on va lui demander bien d'autres choses, bien loin de la performance sportive. C'est normal, en soi, mais de la à ignorer complètement la performance physique...
Pour s'engager dans une voie, il existe aussi des "écoles préparatoires". A ce qu'on m'a dit, elles équivalent souvent à une 1° année dans la filière choisie.
La difficulté des concours d'entrée fait que bien peu sont satisfaits.

... c'est vrai que c'est un grand débat.
J'arrête,
Renaud

Ps. merci pour l'auteur

Bonjour les amis,
je crois qu'on s'éloigne du sujet, (Boîte MFTB compatible systainer‏) pensez à celui ou celle qui prend le sujet de ce fil en cour de route, il ou elle va être complètement désorienté  
Pourquoi ne pas ouvrir un nouveau fil sur le sujet de l'enseignement en France? Sujet qui va faire couler beaucoup d'encre  
 
joël

Bonjour Joel,

je n'ai pas eu beaucoup de scrupules à m'éloigner du sujet, cette fois, car en fait le sujet est cloturé depuis la page 6 (sur 10), pages de félicitations et d'avis sur la MFTB, et surtout page à laquelle Marty lui même a donné le départ d'une grande digression, en parlant de sa prochaine épreuve, le CAP.

depuis, le fil roule la dessus, avec tous ce que chacun a pu apporter sur le sujet.

il y a peu, Marty a relancé le sujet, en nous annoncant son echec et sa déception.
et si je parle de l'enseignement en Belgique, c'est parceque je pense qu'il y a là, peut etre, une solution pour lui.

on est donc bien HS du sujet original, mais pas du sujet annexe initié par l'auteur du fil, le CAP.

où je te suis bien, c'est qu'il ne faut pas laisser dériver ce sujet sur des discussions politiques ou philosophiques, mais je vais citer 2 extraits, un de Renaud, un de moi

Renaud a écrit:... c'est vrai que c'est un grand débat.
J'arrête,
Renaud

Bricoleux a écrit:et à propos de présent, maintenant je me tais sur ce sujet.

qui prouvent notre intention d'en rester là.

sauf si Marty me demande des précisions .....

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Bonjour,

Il n'y a pas de mal ,les amis  .Je comprends vos points de vue et ils sont justes.

J'ai crée un nouveau fil; ici

Amicalement.

Marty

Sans entrer dans les dicussions de politique/philosophique/HS, cette discussion gagnerait à être séparée du sujet initial à mon avis parce qu'il sera très difficile de la retrouver plus tard si on la recherche (il n'est pas évident qu'il faur regarder sous le titre 'boîte compatible systainer' pour trouver une discussion sur l'enseignement en France et en Belgique ).

Le débat est certainement trop large pour sortir des querelles idéologiques et les mérites (supposés) comparés entre 2 pays.

Après avoir passé plus de 30 ans dans les systèmes de formations pour adultes, je peux affirmer que d'une filière à l'autre (d'un domaine d'apprentissage à un autre) il existe une foultitude d'accès qui vont de la prolongation des formations initiales à la reconversion (en passant par des chemins de traverses), et l'insertion sociale et professionnelle.

Chacun de ces circuits ont des voies d’accès qui lui sont propres et méritent d'être distingués faute de tomber dans des amalgames forts peu en relation avec les pratiques de terrain et les textes règlementaires.

Les instances qui sont chargées de gérer ces questions sont tout autant diverses et ne sont pas un bloc monolithique et ne relèvent pas toutes des mêmes ministères de tutelle et par voie de conséquence des procédures sélectives, des modes de financement, des pédagogies et des validations.

Le débat gagnerait à traiter de cas précis pour sortir de l'ornière des généralités.


PS 1 : Le BAC ne donne pas droit d'accès automatique à toutes les formations supérieures et universitaires. La liste est longue des formations qui demandent une "prépa" aux différents concours ...

PS 2 : Exemple de contre vérité : on ne devient pas prof d'éducation physique parce que l'on a le BAC, mais parce que l'on a passé une épreuve de sélection physique et de culture générale auprès du CREPS (2 types de sélections selon que l'on est déjà dans la fonction publique ou que l'on souhaite y entrer) ...

Bonjour Alain,

une question précise, alors, pour rejoindre ton souhait :

pourquoi tant de jeunes français viennent ils faire leurs études en Belgique ?

le phénomène est généralisé, depuis les débuts de technique professionnelles jusqu'aux hautes écoles et même universités).
il n'est pas, je pense, symétrique .

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bonsoir,

Poser la question c'est y répondre: pas de concours ni d'examen d'entrée, pas de présélection ,pas de numérus clausus.

Bonsoir Jcl,

et donc en France, bien ?

alos je comprends mal la phrase de Renaud :

Ici, on ne vérifie pas les capacités de tel ou tel métier avant.
On se base toujours sur les résultats au bac

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Bricoleux,

jcl a en partie répondu à la question, ce qui confirme les informations dont je dispose :
Admission sans sélection à toutes les formations supérieures dès lors que l'on sort diplômé du secondaire, sauf études d'ingénieur.

C'est un choix discutable ... que je ne partage pas totalement et qui pose toute une série de questions ; et en particulier la distinction entre les études à caractère professionnel et les études « généralistes » sans débouchés professionnels.

Les abandons en fin de 1ère année de fac sont estimées à plus de 50% dans toutes les filières qui ne pratiquent pas de sélection et qui acceptent automatiquement les étudiants avec le BAC, et ce chiffre est majoritairement masculin

La Belgique l'a bien compris également, et c'est entre autre, la raison qui l'a poussé à mettre en place un quota d'étudiants étrangers. Et ce, indépendamment du coût que cela représente pour l’Etat Belge : autour des 6.000 euros par étudiant. Cette disposition a été invalidée pour partie par la Commission Européenne, et acceptée pour les études de médecine et dentiste.

A titre de comparaison, la Belgique accueille environ 42.000 étudiants étrangers, la France en accueille environ 240.000.

salut Alain,

là, si tu ouvres la porte aux étudiants étrangers, toutes nationalités, le fil va prendre une autre tournure ...

je crois quand même savoir que pas mal d'étudiants français s'inscrivent à plusieurs écoles, faisant en quelque sorte une liste de priorités, et se rabattent sur les choix 2,3 etc si ils ne sont pas acceptés au choix 1.

mythe ou réalité ?

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L'enseignement, c'est une chose...mais ce n'est pas pour autant que le jeune qui sortira avec un diplôme trouvera du travail dans le métier choisi.
Mon fils a fait 7 ans d'études pour avoir son diplôme de carrossier et depuis un an, il galère...Les employeurs demandent au minimum 2 à 3 ans d'expérience...pourtant il faut bien commencer un jour.