le nouvel établi de sangten. Suite... et fin ?

sangten a écrit:tu sais le platane est très casanier. Il ne se plait que dans le sud-ouest. Ailleurs, il se gondole, encore plus qu'à Venise.

Salut,
par chez nous il est souvent victime d’hémochromatose...  

pour en savoir plus sur le(s) platane(s) :

la fiche wikipédia

Allez, une petite pour la route

je vais vous chanter (en image aussi), la chanson du valet de presse.

Je vous passerai l'histoire de sa naissance. C'est pas pour ne pas vous la faire longue, c'est que je nai pas pris de photos. Dont acte.

Du coup, on passe directement au collage des deux bois. Pour me rattraper, j'ai mis le paquet en serre-joints. Quand y a plus, y en a encore.



bon, on les enlève ces serre-joints ?
Ca vient, ça vient.

Ensuite, il faut faire une jolie découpe, sinon, le valet il va être jaloux de sa patronne (la presse, faut suivre les gars). Vous connaissez pas les patrons de presse ? eh bin, ils ont des valets. CQFD.

Donc découpe à 2mm du trait, histoire de se faire un petit affleurage à la fraise après.



Pose du double face. Bon, là, il y a une petite technique. J'explique ça pour ceux qui ne savent pas. Les boiseux accomplis me pardonneront cette explication dont ils n'ont que faire. Non je ne les prends pas pour des beujons.
Il faut donc réfléchir (chez moi ça peut prendre assez longtemps), pour que la fraise n'aille jamais entamer un arrondi à contrefil. Sinon ? eh bien, sinon, il n'y a plus qu'à refaire la pièce. Même avec une fraise hélicoïdale. C'est du vécu (un certain nombre de fois, cf plus haut).
Donc, disais-je, on pose le double face qui tiendra le gabarit, en tenant compte de cet aspect de l'opération.




Pose du gabarit servant pour l'affleurage.
Là, pas de tof, vous devez me croire sur parole.montage de la fraise hélicoïdale.



et ajustage de la hauteur de la fraise.



Fraisage d'un coté, puis, pour les raisons évoquées plus haut concernant le contrefil, on retourne la pièce et on recolle le gabarit sur l'autre coté. Ce qui fait que la fraise coule toujours dans le même sens.
Affleurage effectué.

Un petit tas de jolis copeaux plus tard :



Rabotage finition des chants. Trop lisse, trop agréable.


Ensuite, il faut réaliser la feuillure pour passer le valet dans la rainure située sous le plateau, pour tenir le valet en haut.
Et là, si je m'y étais pris plus tôt, ce à quoi rien ne s'opposait, je n'aurais pas eu besoin de faire un montage aussi alambiqué. Mais, bon, il faut bien que le métier rentre.



Donc, la feuillure est faite, la découpe en V au pied, a été réalisée à la toupie avant montage des deux parties.

Réalisation des trous qui tiendront un petit tourillon servant de support à la pièce.

Et finition au rabot, n°4, parce qu'un aussi joli bois se doit d'être respecté et embelli ainsi (c'est mon opinion et je la partage).



enfin, un dernier coup d'huile dure, et montage final.



Le bébé dans son environnement



Après ça, j'ai passé une couche de cire dure sur le plateau.

Demain, les greppes. Elles sont faites. Enfin, 2. Mais ce soir, il est un peu tard pour vous raconter une histoire de greppes.
A c't'heure, faites l'amour, pas la greppe.

A demain...

En forme, l'Alain ce soir pendant les prolongations d'Allemagne-Argentine.

Super beau boulot.

++
Renaud

Oh, vu que j'ai pas la télé ici, j'avais oublié que c'est la finale.

super,j'en bave,il est vraiment superbe ton établi félicitation

ouahhhhh !!!


je veux le même !

bravo   

Quant à moi, je me réveille avec ta prose... c'est bien agréable!
Et +1 pour la vie sans télé ca laisse du temps libre

Bonsoir

Un peu d'animation sur le fil. Les péripéties du jour.
Je ne vais pas vous raconter la dernière connerie que j'ai faite aujourd'hui pour ne pas devenir la risée du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je vais vous donner quelques nouvelles de l'établi de sangten.
Alors, voilà. Ce matin, j'ai décidé de l'inaugurer, en rabotant un bois tenu (fermement) dans la presse. Normal, jusque là, non ?
Je mets donc un petit bois, pas bien large, puisqu'il était bloqué entre le plateau et la presse. Et j'ai serré. Vous auriez fait de même, non ? Tu veux bloquer un truc dans la presse, tu la serres. C'est le B-A-BA.

Eh bien, j'ai donc serré. Ca m'a fait tout drôle.
C'est pas le bois qui a été serré... C'est le plateau qui s'est déplacé.
Mais que se passe-t-il donc ?

Une tite photo prise au-dessus de la presse, après le serrage.



On voit clairement que le plateau, qui, normalement arrive dans le prolongement du pied, a reculé de plus d'un demi centimètre. Franchement, c'est pas très sport de sa part.

Je descend donc d'un étage, et passe sous l'établi. Malgré mon âge avancé, me rouler par terre, je sais encore faire.

et là, que vois-je ?

Ca :



Bon, comment faire pour que le plateau reste en place, puisqu'il n'y a pas de traverse frontale, vu que lesdites traverses elles sont plus basses, et ne tiennent pas le plateau. Normal que si on pousse fort, le plateau se barre.
Il faut donc le fixer fermement au pied de la presse, pour qu'il reste en place.
Une équerre serait de la plus belle eau.
Et là, je me rappelle mes petits bouts de lamellé-collé-contreplaqué de platane.

vous vous souvenez ?


Il m'en reste 3, de 5 couches chacun. Je vais donc en coller 2 pour faire une équerre. 10 couches de 6mm fil croisé, ça devrait être suffisamment solide pour ce que je veux faire.

Collage de 2 pièces de 5 couches :



découpe à la SAR. J'ai pas fait dans la dentelle. Je n'ai pas changé la lame de 25 de large. Et j'ai pas fignolé pépère.



pose de l'équerre. toujours pas dans la dentelle. les tirefonds, c'est du 8x60.



Et renforcement de la fixation des taquets. On passe de vis 4 x 40 à du tirefond 6 x 40. Ca devrait tenir jusqu'à Noël.


Et pour finir, comme j'ai déjà perdu une cheville, cette dernière est attachée au pied.


c'est tout pour ce soir.

Ah oui, j'ai commencé les tiroirs. Ils seront peut-être finis avant que je remonte sur Melun, dimanche prochain. Sinon, je sais pas quand.

A demain.

bonsoir les amis

Semaine chargée, et bien sûr, les tiroirs ne sont pas finis. Comme d'hab, votre serviteur a surestimé ses capacités d'action spacio-temporelle. En d'autres termes, j'ai complètement merdé mes estimations.

Objectif : faire le caisson dans lequel viendront loger les tiroirs sous l'établi. Au départ, je visais 5 tiroirs sur 3 colonnes. Je suis descendu à 4 tiroirs, pour des raisons de taille des tiroirs. De même, alors qu'au début du projet je souhaitais réaliser des tiroirs sur toute la longueur entre les pieds, j'ai décidé de garder l'accès au mécanisme de la presse. Le caisson fera donc 130 de long, au lieu de 150. Il y aura un petit vide de 20 cm, où, pour le moment, je ne sais pas ce que je vais faire.

Le caisson est donc composé de 12 tiroirs, soit 3 colonnes de 4. Le cadre n'est pas très tradirionnel, dans la mesure où je n'utilise pas des vrais montants de 40 ou 50 d'épaisseur, mais un montant de 20mm, et des traverses frontales et arrières à plat. Vous comprendrez quand vous verrez. Cela crée quelques contraintes supplémentaires en termes de solidité.
L'ensemble sera assemblé par dominos de 6x40.

Je vous passe les étapes de corroyage, et de mise à mesure.

J'en profite au passage pour utiliser la PM20 pour construire un petit système de calage des bois pour mortaisage à la domino.



Domino verticale pour les mortaises des montants extérieurs.



Ce jig pour caler est bien pratique. Pratique en travers, pratique en bout, ainsi qu'en vertical.



petit contrôle de l'équerrage pour voir s'il n'y a pas de loup



Pour les séparateurs verticaux, j'ai choisi un montage à queue d'aronde. Les queues sont faites à la def sous table.
Les rainures, désolé, j'ai pas pensé à prendre la photo. D'un autre coté, à peu près tout le monde sait ce qu'est une rainure en queue d'aronde.
J'ai assemblé les 4 traverses ensemble et entaillé les rainures à la def.



ça donne ça au final





même chose derrière, et on n'a plus qu'à mettre les séparateurs horizontaux.

Les séparateurs horizontaux seront constitués de panneaux, en massif, bien sûr, faits avec des chutes de petite taille, et débités en bandes de 50mm et 19mm d'épaisseur.
Après avoir entaillé les rainures pour les panneaux séparateurs, les panneaux séparateurs, sur lesquels vont être fixées les glissières en bois, sont eux aussi collés, et passés à la def sous table pour les languettes.



les panneaux seront posés dans le sens de la longueur, pour que le retrait éventuel soit minime et n'influe pas sur le jeu en hauteur des tiroirs. Les glissières seront donc vissées sur ces panneaux. Si d'aventure les panneaux venaient à travailler, ce serait en largeur, ce qui ne me gène pas.

Opération d'assemblage des séparateurs. l'arrière est constitué de 3 placards. les tiroirs viendront buter sur des petits panneaux qui seront fixés sur les montants intermédiaires, et qui feront séparation avec l'arrière, lui, composé de 3 placards, avec des étagères de 20 cm de large.



les 4 panneaux terminés, montage à blanc des traverses frontales et arrières.



Je m'aperçois que j'ai oublié de fermer les placards sur le coté. Je ferai une petite découpe à la def, et j'installerai un petit panneau rapporté.

prochaines étapes : réaliser les tiroirs, les fixer, et faire les petits placards arrière. Auparavant, ne pas oublier de faire les avant-trous des charnières. Ce seront des Blum ou des Hettich.

Nous remontons demain. Prochaine étape dans 2 semaines. J'espère suite et fin.

bonne soirée aux couche-tard. Moi, j'y vais. (au lit).

Salut Alain et à tous

Beau travail que tu as fais       , les petites erreurs on n'en fait tous mais ça s'arrange à chaque fois avec une petite astuce  comme tu nous la déjà démontré. Pour les 20cm restant un petit tiroir suspendu  que tu puisses enlever facilement, pour de la colle petite quincaillerie ou autre    
Tu aurais bien de la chance si tu pouvais suivre ton planning au complet, moi je n'en connais pas ,et ce n'est pas mon cas non plus   
Allez on te suis pour la dernière étape 

bj Alain,
Les erreurs que l'on peu faire lors de réalisation ( pourtant cogitée au petit oignon ) sont là pour nous rappeler que rien n'est gagné d'avance, et c'est ce qui fait le charme de toute création ( même si on sans passerai de ces Cagouilles   ). Elles nous permettent de resté réactif et de développer notre sens le plus important a nous "Bricoleur de Dimanche": l'inventivité !!! Tel est ma pensée de jour  
jean Phil

Prétender 49 a écrit:
Beau travail que tu as fais       , les petites erreurs on n'en fait tous mais ça s'arrange à chaque fois avec une petite astuce  comme tu nous la déjà démontré. Pour les 20cm restant un petit tiroir suspendu  que tu puisses enlever facilement, pour de la colle petite quincaillerie ou autre    
Tu aurais bien de la chance si tu pouvais suivre ton planning au complet, moi je n'en connais pas ,et ce n'est pas mon cas non plus   
Allez on te suis pour la dernière étape 

Merci Roger. Les + ou - 20cm qui restent, je vais plutôt faire un petit placard du coté où il n'y a pas de presse. Peut-être un truc coulissant, je ne sais pas encore. Parce que question tiroirs, ça commence à faire. Il y en aura déjà 12 sur l'établi, et j'en ai à peu près partout ailleurs.

Noebus86 a écrit: bj Alain,
Les erreurs que l'on peu faire lors de réalisation ( pourtant cogitée au petit oignon ) sont là pour nous rappeler que rien n'est gagné d'avance, et c'est ce qui fait le charme de toute création ( même si on sans passerai de ces Cagouilles  Very Happy ). Elles nous permettent de resté réactif et de développer notre sens le plus important a nous "Bricoleur de Dimanche": l'inventivité !!! Tel est ma pensée de jour  Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
jean Phil

tout à fait Jean Phil. Tu as parfaitement raison.

Alain bonjour!

J'avais bien repéré le coup du plateau d’établi qui se fait la malle sous la pression de la presse, ça m'est arrivé mais  sur une  presse de bout.  

Ce détail  m'était  sorti de l'esprit: si on désolidarise le plateau du piétement ,pour le rendre  transportable,  il faut que le plateau soit attaché de façon fixe et solide pour résister à la pression de la presse.  Ça ne peut se faire que de la façon que tu as adoptée, une solide équerre travaillant en traction. Tu ne peux pas te reposer  sur les taquets, car si tu les mets  en butée du coté opposé à la presse le  mouvement du bois du plateau  provoquera  des désaffleura  constants de la mâchoire de la presse, à la jonction du pied et du plateau.

Même remarque pour la presse de bout éventuelle ou la presse allemande , il faut que les deux points d'appuis de la vis soient sur la même pièce de bois ou sur des pièces solidarisées solidement sans toutefois empêcher les mouvements de bois.   

Dans l’établi princeps de Roubo ces problèmes sont évités  car les pieds sont  est embrevés dans le plateau .

(Avec un joint spécial très astucieux:  le pied a un tenon  double, le tenon arrière est dans une mortaise normale , et  le tenon avant, qui affleure  le bord de l’établi et qui est donc dans une simple entaille:  on lui donne  forme en queue d'aronde pour qu'il contribue à résister à la poussée.  C'est un établi remarquablement foutu:  L'embrèvement des pieds élimine le risque de déplacement du plateau, l'orientation  du fil des bois  le  risque de désafleur, et  l'absence  de traverse ou d'aleze  au contact du plateau permet les  mouvements du bois. il y a une petite contrepartie  : 200 kg non démontables:  Messieurs les démenageurs, bien le bonjour!)

vincent91 a écrit:Alain bonjour!

Bonjour Vincent, heureux de te voir,

vincent91 a écrit:J'avais bien repéré le coup du plateau d’établi qui se fait la malle sous la pression de la presse qui m'est arrivé sur ma presse de bout.  

Ce détail  m'était  sorti de l'esprit: si on désolidarise le plateau du piétement (ce qu'on tend à faire maintenant sur un meuble aussi lourd, on déménage plus souvent qu'autrefois) il faut que le plateau soit attaché de façon absolument fixe et solide pour résister à la pression de la presse.  Ça ne peut se faire que de la façon que tu as adoptée, une solide équerre travaillant en traction. Tu ne peux pas te reposer  sur les taquets, car si tu les mets  en butée du coté opposé à la presse le  mouvement du bois du plateau  provoquera  des désaffleurs  constants de la mâchoire de la presse, a la jonction du pied et du plateau.

Là, j'ai été un peu con. Genre le type qui met les doigts dans la porte et qui la ferme. Heureusement, ça m'a pas fait mal.

vincent91 a écrit:Même remarque pour la presse de bout éventuelle ou la presse allemande , il faut que les deux points d'appuis de la vis soient sur la même pièce de bois ou sur des pièces solidarisées solidement san empêcher les mouvements de bois.   

La leçon a été retenue. Ce sera fait, ne t'inquiète pas.

vincent91 a écrit:Dans l’établi princeps de Roubo ces problèmes ne sont pas possibles ce n'est pas possible car les pieds sont  est embrevés dans le plateau (avec un joint spécial, le pied a un tenon  double, le tenon arrière est dans une mortaise normale , et  le tenon avant, qui affleure  le bord de l’établi et qui est donc dans une simple entaille, on lui donne  forme en queue d'aronde pour contribuer à résister à la poussée.  C'est un établi remarquablement foutu:  L'embrèvement des pieds élimine le risque de déplacement du plateau, l'orientation  du fil des bois  le  risque de desaffleur, et  l'absence  de traverse ou d'aleze  au contact du plateau permet les  mouvements du bois. il y a une petite contrepartie  : 200 kg non démontables:  Messieurs les démenageurs, bien le bonjour! bien le bonjour!

Je ne pense pas déménager à c't'heure, mais sait-on jamais.

Comme d'habitude, Alain, tu m'a pris de vitesse.  Chaque fois que je relis  mon texte,  après l'avoir envoyé, je vois plein de faute et de trucs a corriger et donc j’édite en catastrophe!  Mais toi tu as déjà lu, cité et commenté mon texte, et  la trace de mes c...ries est fixée pour la postérité! à ma honte et ma confusion.  

En fin si des exégètes futurs se penchent sur ma prose comme sur celles de Proust ou de Montaigne, grâce à toi ils auront la preuve que les œuvres majeures du génie   humain passent par des phases de maturation et de repentirs... ton  établi étant un autre exemple.

Au fait , je ne t'ai pas dit , mais tes photos sont de plus en plus belles, et l'arrière-plan ce ton atelier est  digne  des stars de Fine Woodworking , Garret Hack , Chris Goshnour, ou Christian Beckworth... pour une fois je suis serieux!

Courbez la tête fiers Sicambres devant lui (je n'ai pas osé l'écrire avec un L), qui maîtrise l'art de manier les mots, de les enrouler, de les faire s'envoler, quand il s'agit de Roubo, de queues d'aronde, de rabots, voire de poignées de ciseaux. Vincent, tu seras à jamais inscrit dans l'éternité du web. C'est vertigineux.  Je suis fier d'être ton ami (enfin j'espère l'être).  

Pour les photos, tu me flattes. J'aimerais bien en si peu de temps, depuis que j'ai commencé à boiser, bénéficier de l'expérience de tous ces illustres artistes.
Malheureusement, plusieurs vies n'y suffiront pas.

Pour ce qui est du décor, je dois bien me débrouiller. Tu n'as pas vu que ce sont des photomontages ? En fait j'ai un atelier pourri, mais je maitrise gimp !

il n'y a pas une photo où on me voit, hein. C'est pas un peu louche ?

J'me disais aussi, un si bel atelier sans jamais personne sur les tofs... piloté en plus par un "gimp man", ça m'étonne moins maintenant...  
Amicalement, Bernard.

Ah,   et puis en voyant ta façon d'attacher tes chevilles  d'établi pour ne pas les perdre, je pense à un truc,  un nœud japonais  simple et pratique pour attacher des choses comme un couteau de poche,  une goupille, toute  sortes de petits objets :  instantané à défaire et étonnamment fiable. Je ne me souviens plus s'il a un nom. Je te fais un dessin et je te l'envoie.

Edit. Pardon, j'avais pas lu ta réponse arrivée comme d'hab en même temps que j'écrivais la mienne. Bon ben euh ...  . merci bien m'sieur sangten, mais franchement  j'chais pas si j'mérite...ah bon, vous vous payez ma tête?  bon je m'disais aussi.

vincent91 a écrit:Ah,   et puis en voyant ta façon d'attacher tes chevilles  d'établi pour ne pas les perdre, je pense à un truc,  un nœud japonais  simple et pratique pour attacher des choses comme un couteau de poche,  une goupille, toute  sortes de petits objets :  instantané à défaire et étonnamment fiable. Je ne me souviens plus s'il a un nom. Je te fais un dessin et je te l'envoie.

Ah ces japonais !

vincent91 a écrit:ah bon, vous vous payez ma tête?  bon je m'disais aussi.

Pas tant que ça. C'est dit avec un brin de coquinerie, mais quand même, il y a un fond de sincérité.

Salvt,

C'est dit avec un brin de coquinerie, mais quand même, il y a un fond de sincérité.

Je dirai même plus:
C'est dit avec un brin de sincérité, mais quand même, il y a un fond de coquinerie.

@+ Guilhèlmus

Allez Guilhelmusl, de "Gayetville" tu ne pas t'y mettre à me charrier!
Déjà que tu charries un peu un de mes anciens condisciples  ( papa  Gayet ,  Brice "Double-Metre",  que son physique désignait comme  grande gueule, en fait un nounours. Perdu de vue depuis quarante ans, devenu une grosse pointure dans son job, mais apparemment inchangé: un mec sympa, réglo)  


Voici donc mon nœud "japonais". Finalement je l'ai pris en photo


Je pense qu'il utilise le principe du nœud de cabestan, la traction sur le dormant le bloque mais  sans le souquer et le rendre difficile à défaire.  L'ajout d'un nœud sur le brin courant empêche le brin courant de glisser sous des tractions  répétées,  ce qui fait qu'une seule boucle suffit.
Pour avoir un nœud tout a fait fiable sur une ceinture ou un anneau, il est peut-être  prudent de faire un nœud de cabestan complet (ajouter  un simple tour mort  autour de la ceinture) .

Pour fixer avec un objet percé d'un trou, il faut  faire le  trou juste  assez gros pour passer  la ficelle en double,  ou la ficelle munie d'un nœud.
(On pourrait évidemment   faire un trou plus petit où  la ficelle passerait  en simple  mais pas en double, on pourrait alors se  contenter de faire un nœud au bout de la ficelle,    ça marcherait  mais il serait difficile de détacher l'objet.)

ca c'est du " Dupont" dans le texte ou je n'y trompe , je dirai même +.....
jean phil

bonsoir

petit update.

J'ai un petit peu avancé sur le bloc tiroirs.

Hier j'ai donc assemblé et collé le caisson. j'étais parti après l'assemblage à blanc.
Hier, grand stress. Collage par une température dans l'atelier avoisinant les 30°, ce qui me laissait peu de temps ouvert pour la colle.

J'ai donc commencé par les montants intermédaires, avec les queues d'aronde.

Un peu de colle sur la moitié intérieure de la queue.


le montage des montants intermédiaires se passe bien, fondamentalement sans problème

mise sous presse, et on va faire un petit tour. Pas longtemps, parce que par cette température, ça sèche très rapidement.



J'ai fait un fond pour séparer les tiroirs de l'arrière, que l'on voit dans la photo au dessus, et qui n'est pas encore fixé.
Il servira de séparation et en même temps de butée arrière pour les tiroirs.
sur la photo qui suit, le fond est maintenant fixé. Il est assemblé à fausses languettes.
On vérifie l'équerrage. Ca tombe impec.




Ensuite, je suis passé au montage et collage des montants extérieurs, et des panneaux.
Là, ça a été un peu galère, parce que mes serre-joints à pompe sont très lourds, que je n'en ai que 2 en 1,50m, et qu'il m'a donc fallu utiliser 2 de 2m. Ils sont très lourds, et l'atelier a résonné pendant quelques instants de jurons dignes du matelot de 2e classe sans spécialité que j'étais il y a quelques lustres. 9 exactement.



Ca s'est finalement bien passé. Petit contrôle à la fin, pour vérifier que tout s'est bien passé.



A propos de tiroirs, un petit coup de "story pole", je ne connais pas le nom français, pour valider les dimensions définitives des tiroirs, et m'en servir de repère. C'est très pratique pour visualiser les dimensions des tiroirs.



...

Aujourd'hui, j'ai attaqué les tiroirs dans le dur. Il a fallu trouver un ou plusieurs plateau avec les bons motifs, et des fibres relativement régulières, pour éviter des contre-fils plus ou moins désastreux...

Cela m'a pris une bonne partie du matin et de l'après midi. Mais je suis satisfait.
La photo montre les éléments corroyés de 14 tiroirs. J'ai essayé de faire suivre les motifs si possible.



Je vais pas me casser la tête. Assemblage à la fraise à toupiller tiroirs.

Reste les fonds. 8mm. Je dois bien avoir ça dans les chutes de cèdre. On verra ça demain. Il est tard.
bonne nuit.

édition du matin. Boudiou, j'étais pas frais hier soir. Je me suis endormi sur le mac. j'écrivais n'importe quoi. Merci de me passer les incohérences

Salvt sangten et vous tous,
Ah quand même !
Tu fais bien d'avancer, parce que suite à une indiscrétion, l'inspection du travail m'a informé que tu allais avoir un contrôle inopiné…
Histoire de voir si tout est bien établi.
Il va falloir pensé à installer la clim dans ton four…
Etant donné que je suis hors sujet, je continue. (C'est pas de ma faute, hein.)

vincent91 a écrit:Déjà que tu charries un peu un de mes anciens condisciples ( papa Gayet , Brice "Double-Metre", que son physique désignait comme grande gueule, en fait un nounours. Perdu de vue depuis quarante ans, devenu une grosse pointure dans son job, mais apparemment inchangé: un mec sympa, réglo)

Le pauvre, il pensait être tranquille dans son château, perdu au fin fond du Gers…

Bonne continuation Alain, mes hommages à double-mètre divisé par 1,29…  

Guilhèlmus a écrit:Salvt sangten et vous tous,
Ah quand même !
Tu fais bien d'avancer, parce que suite à une indiscrétion, l'inspection du travail m'a informé que tu allais avoir un contrôle inopiné…
Histoire de voir si tout est bien établi.
Il va falloir pensé à installer la clim dans ton four…
Etant donné que je suis hors sujet, je continue. (C'est pas de ma faute, hein.)

vincent91 a écrit:Déjà que tu charries un peu un de mes anciens condisciples  ( papa  Gayet ,  Brice "Double-Metre",  que son physique désignait comme  grande gueule, en fait un nounours. Perdu de vue depuis quarante ans, devenu une grosse pointure dans son job, mais apparemment inchangé: un mec sympa, réglo)  

Le pauvre, il pensait être tranquille dans son château, perdu au fin fond du Gers…

Bonne continuation Alain, mes hommages à double-mètre divisé par 1,29…  

Tu es en forme aujourd'hui, Guilhèlmus ! Tu as mis quoi dans les hosties ce matin ? Chanvre indien, psilocybe, peyotl ?
Bon, tu diras à l'inspecteur du travail, parce qu'apparemment, tu le connais bien, et peut-être même lui as-tu glissé un mot sur nos activités peu "conventionnelles", tu lui diras donc, que tout est en ordre et que les choses suivent leur cours, et que tout est bien dans le meilleur des mondes possibles. Tout est bien établi. regarde les montants.
La clim, peut-être pas, le rafraîchissement, sûrement. quand j'aurai fait les fenêtres. La clim, ce n'est pas écolo. Il faut utiliser les moyens naturels, et il y en a.

double mètre divisé par 1,29 te présente ses respects.