Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Salut Fred,
Merci du commentaire…. Pas facile de savoir ou s’arrêter dans les détails, ceux qui feront une différence et ceux qu’on ne verra pas … mais comme tu dis tous participent au rendu dans son ensemble.
Pour le polyuréthane et sa toxicité, je ne sais pas. Les solvants le sont probablement. La résine une fois durcie ??? De la même façon y a-t-il dans ce produit des siccatifs (métalliques) pour faire polymériser l’huile plus rapidement???
Je ne suis pas 100% sûr du rendu de l’huile scandinave. Elle a pas mal jauni le chêne. Pour le plateau je me tate, j’ai aussi une huile dure naturelle/bio d’origine allemande qui a bien mis en valeur le chêne de mon plateau de bureau (d’il y a quelques mois). Sera-t-elle assez résistante sur un plateau de table de cuisine sur laquelle on mange tous les repas ?
On verra….
@+
Merci du commentaire…. Pas facile de savoir ou s’arrêter dans les détails, ceux qui feront une différence et ceux qu’on ne verra pas … mais comme tu dis tous participent au rendu dans son ensemble.
Pour le polyuréthane et sa toxicité, je ne sais pas. Les solvants le sont probablement. La résine une fois durcie ??? De la même façon y a-t-il dans ce produit des siccatifs (métalliques) pour faire polymériser l’huile plus rapidement???
Je ne suis pas 100% sûr du rendu de l’huile scandinave. Elle a pas mal jauni le chêne. Pour le plateau je me tate, j’ai aussi une huile dure naturelle/bio d’origine allemande qui a bien mis en valeur le chêne de mon plateau de bureau (d’il y a quelques mois). Sera-t-elle assez résistante sur un plateau de table de cuisine sur laquelle on mange tous les repas ?
On verra….
@+
JoV- très actif
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Salut Jov
En tous cas, très beau travail pour ton piètement, du grand art.
a+
C'est un problème je trouve avec les tables, profiter de la beauté du plateau ou mettre une nappe qui gâche le plaisir ...JoV a écrit:Salut Fred,
Pour le plateau je me tate, j’ai aussi une huile dure naturelle/bio d’origine allemande qui a bien mis en valeur le chêne de mon plateau de bureau (d’il y a quelques mois). Sera-t-elle assez résistante sur un plateau de table de cuisine sur laquelle on mange tous les repas ?
On verra….
@+
En tous cas, très beau travail pour ton piètement, du grand art.
a+
desmo 38- complétement accro
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Bonjour à tous,
Je reprends le fil après quelques déboires, j’ai accidentellement supprimé le dossier dans lequel j’avais le texte et les photos et je ne savais plus où j'en étais. Heureusement j’avais un back up sur MB…
Le piètement étant terminé il est temps de s’attaquer au plateau.
Tout d’abord la matière première, quatre planches.
Un premier corroyage a été effectué tout au début du projet. Ça permet d’avoir une idée de quelle gueule ont les planches, de bien voir l’aubier éventuel… et de donner au bois le temps de travailler si besoin est. Le mois que je lui ai laissé pour travailler a bien servi car bien que le bois soit bien sec, il a quand même bougé de manière non négligeable après ce premier corroyage. Peut être que c’est exacerbé par le fait que j’ai enlevé un maximum de matière du côté qui avait de l’aubier et donc pas de façon symétrique sur les deux faces.
Je me suis enfin bricolé une extension de table de sortie pour la RD (par la même occasion j’en ai aussi faite une pour la SAR). Des années que j’aurais dû faire ça…
Pour perdre un minimum de bois (sur le côté d’une planche qui n’a pas d’aubier par exemple) je dresse les côtés convexes au rifloir/varlope.
Les planches les plus larges dépassant la capacité de ma raboteuse je trace leur largeur à l’aide d’un grand trusquin.
Puis je scie au plus près du trait à la SAR avant de finir à la varlope.
Je rabote les chants légèrement creux (0.25mm ?) de manière à avoir un jour au centre des planches.
Ce jour se ferme en serrant le centre du plateau à l’aide d’un serre joint tourne avec deux doigts ( il faut surprenamment peu de force). L’objectif est d’avoir les extrémités des assemblages en compression.
Je me suis tâté sur quel type de renfort mettre sur mon assemblage. Rainure-languette ? Tenons (équivalent dominos quoi) ? Tourillons ? Et je suis parti sur des tourillons, par facilité et rapidité.
Donc traçage
Puis perçage, sur la mortaiseuse, des 24 trous de diamètre 10mm. J’installe ensuite un tourillon du commerce et il flotte, j’en essaye un autre, pareil. Je mesure les tourillons, ils font bien 10mm de diamètre. Je mesure mes trous, ils font 10.2mm de diamètre rendant inutiles les tourillons. J’aurais dû faire un essai avant, la dernière fois avec de tourillons de 8mm c’était nickel. Là je n’ai pas trouvé d’explication, la mèche de 10 fait bien 10mm de diamètre. Peut être de une saleté dans le mandrin qui a fait que ça ne tournai pas rond ?
Toujours est il que j’en ai été quitte à faire des tourillons du bon diamètre…. Opération longue et fastidieuse, alors que des faux tenons auraient été plus rapides et plus solides. Bref j’ai tout gagné !
Je fais les tourillons dans les chutes au bout des planches. Quadrillage 12x12mm après avoir enlevé l’aubier.
Refente des carrelets avec une hache et un ‘gourdin à taper dessus la hache’ pour obtenir des carrelets parfaitement de fil.
Puis passage à la plaque à cheville, à coups de massette. Il faut y mettre un peu de force. C’est en fait plus long qu’il ne semble de produire des chevilles ou tourillons bien droits. Si le fil est un peu courbe, les chevilles le sont aussi et doivent être reprises au rabot de paume. Heureusement les chevilles produites par le trou de 10mm sur ma plaque font un peu plus de 10mm.
Finalement collage du plateau. A ceci près que j’ai commencé par mettre une des planches à l’envers et qu’il a fallu que je la démonte en faisant levier avec un vieux ciseau et des grands coups de maillet. Au final pas trop de dégâts, seulement sur des parties cachées, et j’ai la garantie que mes tourillons tiennent plutôt bien, mais sur le coup je faisais la tronche !
Les parties abimées seront sur le tenon dans l’alaise…. Heureusement que j’ai prévu une alaise !
Résultat
Et bridé pour ne pas voiler pendant ma prochaine rotation au boulot.
La suite au prochain épisode…
Cordialement.
Je reprends le fil après quelques déboires, j’ai accidentellement supprimé le dossier dans lequel j’avais le texte et les photos et je ne savais plus où j'en étais. Heureusement j’avais un back up sur MB…
Le piètement étant terminé il est temps de s’attaquer au plateau.
Tout d’abord la matière première, quatre planches.
Un premier corroyage a été effectué tout au début du projet. Ça permet d’avoir une idée de quelle gueule ont les planches, de bien voir l’aubier éventuel… et de donner au bois le temps de travailler si besoin est. Le mois que je lui ai laissé pour travailler a bien servi car bien que le bois soit bien sec, il a quand même bougé de manière non négligeable après ce premier corroyage. Peut être que c’est exacerbé par le fait que j’ai enlevé un maximum de matière du côté qui avait de l’aubier et donc pas de façon symétrique sur les deux faces.
Je me suis enfin bricolé une extension de table de sortie pour la RD (par la même occasion j’en ai aussi faite une pour la SAR). Des années que j’aurais dû faire ça…
Pour perdre un minimum de bois (sur le côté d’une planche qui n’a pas d’aubier par exemple) je dresse les côtés convexes au rifloir/varlope.
Les planches les plus larges dépassant la capacité de ma raboteuse je trace leur largeur à l’aide d’un grand trusquin.
Puis je scie au plus près du trait à la SAR avant de finir à la varlope.
Je rabote les chants légèrement creux (0.25mm ?) de manière à avoir un jour au centre des planches.
Ce jour se ferme en serrant le centre du plateau à l’aide d’un serre joint tourne avec deux doigts ( il faut surprenamment peu de force). L’objectif est d’avoir les extrémités des assemblages en compression.
Je me suis tâté sur quel type de renfort mettre sur mon assemblage. Rainure-languette ? Tenons (équivalent dominos quoi) ? Tourillons ? Et je suis parti sur des tourillons, par facilité et rapidité.
Donc traçage
Puis perçage, sur la mortaiseuse, des 24 trous de diamètre 10mm. J’installe ensuite un tourillon du commerce et il flotte, j’en essaye un autre, pareil. Je mesure les tourillons, ils font bien 10mm de diamètre. Je mesure mes trous, ils font 10.2mm de diamètre rendant inutiles les tourillons. J’aurais dû faire un essai avant, la dernière fois avec de tourillons de 8mm c’était nickel. Là je n’ai pas trouvé d’explication, la mèche de 10 fait bien 10mm de diamètre. Peut être de une saleté dans le mandrin qui a fait que ça ne tournai pas rond ?
Toujours est il que j’en ai été quitte à faire des tourillons du bon diamètre…. Opération longue et fastidieuse, alors que des faux tenons auraient été plus rapides et plus solides. Bref j’ai tout gagné !
Je fais les tourillons dans les chutes au bout des planches. Quadrillage 12x12mm après avoir enlevé l’aubier.
Refente des carrelets avec une hache et un ‘gourdin à taper dessus la hache’ pour obtenir des carrelets parfaitement de fil.
Puis passage à la plaque à cheville, à coups de massette. Il faut y mettre un peu de force. C’est en fait plus long qu’il ne semble de produire des chevilles ou tourillons bien droits. Si le fil est un peu courbe, les chevilles le sont aussi et doivent être reprises au rabot de paume. Heureusement les chevilles produites par le trou de 10mm sur ma plaque font un peu plus de 10mm.
Finalement collage du plateau. A ceci près que j’ai commencé par mettre une des planches à l’envers et qu’il a fallu que je la démonte en faisant levier avec un vieux ciseau et des grands coups de maillet. Au final pas trop de dégâts, seulement sur des parties cachées, et j’ai la garantie que mes tourillons tiennent plutôt bien, mais sur le coup je faisais la tronche !
Les parties abimées seront sur le tenon dans l’alaise…. Heureusement que j’ai prévu une alaise !
Résultat
Et bridé pour ne pas voiler pendant ma prochaine rotation au boulot.
La suite au prochain épisode…
Cordialement.
JoV- très actif
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Tu fais comment pour raboter "en creux" ? Je suis curieux là !
FMJ- complétement accro
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
J’ai pris connaissance du post après les vacances.
C’est fabuleux ce que tu fais avec tes outils à main ( mais pas que).
Sur ta fausse équerre tu as une carte de l’Australie ...c’est le lieu de « hiver austral » ?
Bref quel bel ouvrage ( je n’atteindrai Jamais le centième de tes savoir-faire !)
JOV Tu nous fais rêver...mille mercis!
Jean-Paul
C’est fabuleux ce que tu fais avec tes outils à main ( mais pas que).
Sur ta fausse équerre tu as une carte de l’Australie ...c’est le lieu de « hiver austral » ?
Bref quel bel ouvrage ( je n’atteindrai Jamais le centième de tes savoir-faire !)
JOV Tu nous fais rêver...mille mercis!
Jean-Paul
jpm30- complétement accro
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Merci pour le commentaire desmo 38. Les nappes c'est pas trop mon truc, si la table prend une cagne tant pis. J'ai decide d'utiliser l'huile scandinave finalement pour la raison que si je dois en remettre un jour je peux en trouver a 5 minutes de chez moi alors que les approvisionnements depuis l'Europe sont plus tendus par les temps qui courent.
Tout simplement! Une passe a la varlope au centre de la planche (disons sur le cinquieme central de la longueur de la planche). Puis une autre passe un peu plus longue puis une troisieme sur les 3 cinquiemes de la longueur. Resultat le centre a ete creuse de trois copeaux et ca s'amenuise progressivement vers les extremites des planches. La technique pour arreter progressivement une passe au rabot est de soulever d'abord l'arriere du rabot. si on souleve l'avant on a une marche avec le copeau encore attache.
Merci Jean Paul. Je suis en effet en Australie occidentale ou le printemps arrive tout juste.
Desole pour les accents... pas eu le temps....
@+
FMJ a écrit:Tu fais comment pour raboter "en creux" ? Je suis curieux là !
Tout simplement! Une passe a la varlope au centre de la planche (disons sur le cinquieme central de la longueur de la planche). Puis une autre passe un peu plus longue puis une troisieme sur les 3 cinquiemes de la longueur. Resultat le centre a ete creuse de trois copeaux et ca s'amenuise progressivement vers les extremites des planches. La technique pour arreter progressivement une passe au rabot est de soulever d'abord l'arriere du rabot. si on souleve l'avant on a une marche avec le copeau encore attache.
Merci Jean Paul. Je suis en effet en Australie occidentale ou le printemps arrive tout juste.
Desole pour les accents... pas eu le temps....
@+
JoV- très actif
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Bonjour à tous,
En avant pour le dernier volet de la réalisation de cette table.
Le plateau étant collé je lui passe tout d’abord un coup de demi varlope pour le mettre bien plan. Les tourillons ont joué leur rôle, les désaffleurs sont minimes.
Un peu de bière dans le bonhomme et un peu de cire de bougie (cierge, en fait, car il faut mettre toutes les chances de son côté) sur la semelle facilitent la tâche.
Le lendemain, un coup de rabot de finition et de racloir pour reprendre quelques zones d’arrachement (rien de méchant).
Des copeaux qui vont bien pour allumer le feu.
Ensuite je trace les épaulements des tenons des alaises au tranchet.
J’ai ensuite utilise ma scie circulaire pour mettre les bouts du plateau d’équerre puis j’ai passé quelques coups de scie dans le rebut en restant à deux mm de l’épaulement et à 1mm de la joue du tenon.
Je fais ensuite sauter le gros du rebut au ciseau.
Je m’approche de la joue du tenon au Stanley 78.
Et je fignole ensuite avec mon petit rabot Veritas.
L’épaulement est fini au guillaume.
Vérification.
J’avais pris soin de biseauter le bois en bout de plateau d’un coup de ciseau j’ai quand même eu un petit arrachement. Une goutte de colle et c’est réglé.
Traçage des tenons.
Sciage à la scie à tenon et à chantourner. J’ai essayé une lame Pegas dont j’avais lu du bien sur le net et je confirme, ce sont de super lames, ça coupe du tonnerre et droit.
Les alaises reçoivent une rainure des 15 mm de profondeur (le tenons font 10mm d’épais).
Puis des mortaises.
Qui sont équarries au bédane.
Il faut faire les alaises un peu plus longues que la largeur du plateau, ça permet de taper sur les extrémités au maillet lors des multiples essayages. Je les fais aussi d’un mm plus épaisses que le plateau pour pas avoir à me soucier de désaffleurs éventuels.
Les alaises sont ensuite rabotées à l’épaisseur du plateau (30mm).
L’assemblage au niveau des alaises est très visible sur la table une fois celle ci finie. Quand on est assis à table on a vraiment le nez dessus alors ça vaut le coup de passer un peu de temps pour fignoler. Ici j’ai approfondi la rainure d’un poil au centre de l’alaise à l’aide du Stanley 45.
L’alaise est rabotée légèrement en creux, comme pour les planches du plateau. De manière à laisser un jour au centre lorsque les extrémités sont en contact.
La même photo, en plus flou, et après un coup de maillet pour fermer le jour. Ça tient juste avec la friction des tenons-mortaises.
Dernier coup de rabot /racloir avant assemblage des alaises (qui ont le fil perpendiculaire donc pas idéal pour un rabotage de finition). On voit bien à quel point la surface est polie et brillante.
Fabrication de chevilles, comme précédemment, si ce n’est que j’ai refait une plaque a cheville pour faire des chevilles de 10mm exactement plutôt que 10+ comme l’autre.
Perçage
Elongation des trous dans les tenons pour permettre au plateau de varier en largeur en fonction de l’hygrométrie.
Collage du tenon central à la colle de peau.
Et chevillage.
Le lendemain arasement des chevilles.
Arasement des alaises à l’aide d’une nouvelle venue dans l’atelier. Je n’avais pas de scie haut de gamme et je me posais la question de la justification du prix pour un outil, somme toute, très simple. Je me suis dit que tant qu’à essayer, autant faire les choses comme il faut et je me suis commandé une Bayonet de chez Bad Axe. Ben, je ne suis pas déçu… du tout… c’est impressionnant comme ça coupe facilement et droit. J’ai une grosse marge de progression en ce qui concerne l’affutage des scies !
Quelques coups de rabot plus tard.
Après ça il ne reste plus qu’à arrondir les coins.
Et faire des petits chanfreins sur les arêtes.
Etape finale, quelques couches d’huile scandinave.
Pendant que l’huile sèche je coupe les vis de fixation du plateau qui sont trop longues. Un petit gabarit dans une chute permet de juste faire dépasser la partie à couper.
Quelques photos du produit fini :
Elle est tellement pratique qu’elle peut servir de parasol !
Finalement, à sa place.
Voilà qui termine ce projet, sur lequel j’ai passé du bon temps. Je crois que ça valait le coup d’attendre quelques années que le design murisse car je préfère ce piètement à celui que je voulais faire d’origine, avant de découvrir les tables de Mogensen.
Cordialement,
En avant pour le dernier volet de la réalisation de cette table.
Le plateau étant collé je lui passe tout d’abord un coup de demi varlope pour le mettre bien plan. Les tourillons ont joué leur rôle, les désaffleurs sont minimes.
Un peu de bière dans le bonhomme et un peu de cire de bougie (cierge, en fait, car il faut mettre toutes les chances de son côté) sur la semelle facilitent la tâche.
Le lendemain, un coup de rabot de finition et de racloir pour reprendre quelques zones d’arrachement (rien de méchant).
Des copeaux qui vont bien pour allumer le feu.
Ensuite je trace les épaulements des tenons des alaises au tranchet.
J’ai ensuite utilise ma scie circulaire pour mettre les bouts du plateau d’équerre puis j’ai passé quelques coups de scie dans le rebut en restant à deux mm de l’épaulement et à 1mm de la joue du tenon.
Je fais ensuite sauter le gros du rebut au ciseau.
Je m’approche de la joue du tenon au Stanley 78.
Et je fignole ensuite avec mon petit rabot Veritas.
L’épaulement est fini au guillaume.
Vérification.
J’avais pris soin de biseauter le bois en bout de plateau d’un coup de ciseau j’ai quand même eu un petit arrachement. Une goutte de colle et c’est réglé.
Traçage des tenons.
Sciage à la scie à tenon et à chantourner. J’ai essayé une lame Pegas dont j’avais lu du bien sur le net et je confirme, ce sont de super lames, ça coupe du tonnerre et droit.
Les alaises reçoivent une rainure des 15 mm de profondeur (le tenons font 10mm d’épais).
Puis des mortaises.
Qui sont équarries au bédane.
Il faut faire les alaises un peu plus longues que la largeur du plateau, ça permet de taper sur les extrémités au maillet lors des multiples essayages. Je les fais aussi d’un mm plus épaisses que le plateau pour pas avoir à me soucier de désaffleurs éventuels.
Les alaises sont ensuite rabotées à l’épaisseur du plateau (30mm).
L’assemblage au niveau des alaises est très visible sur la table une fois celle ci finie. Quand on est assis à table on a vraiment le nez dessus alors ça vaut le coup de passer un peu de temps pour fignoler. Ici j’ai approfondi la rainure d’un poil au centre de l’alaise à l’aide du Stanley 45.
L’alaise est rabotée légèrement en creux, comme pour les planches du plateau. De manière à laisser un jour au centre lorsque les extrémités sont en contact.
La même photo, en plus flou, et après un coup de maillet pour fermer le jour. Ça tient juste avec la friction des tenons-mortaises.
Dernier coup de rabot /racloir avant assemblage des alaises (qui ont le fil perpendiculaire donc pas idéal pour un rabotage de finition). On voit bien à quel point la surface est polie et brillante.
Fabrication de chevilles, comme précédemment, si ce n’est que j’ai refait une plaque a cheville pour faire des chevilles de 10mm exactement plutôt que 10+ comme l’autre.
Perçage
Elongation des trous dans les tenons pour permettre au plateau de varier en largeur en fonction de l’hygrométrie.
Collage du tenon central à la colle de peau.
Et chevillage.
Le lendemain arasement des chevilles.
Arasement des alaises à l’aide d’une nouvelle venue dans l’atelier. Je n’avais pas de scie haut de gamme et je me posais la question de la justification du prix pour un outil, somme toute, très simple. Je me suis dit que tant qu’à essayer, autant faire les choses comme il faut et je me suis commandé une Bayonet de chez Bad Axe. Ben, je ne suis pas déçu… du tout… c’est impressionnant comme ça coupe facilement et droit. J’ai une grosse marge de progression en ce qui concerne l’affutage des scies !
Quelques coups de rabot plus tard.
Après ça il ne reste plus qu’à arrondir les coins.
Et faire des petits chanfreins sur les arêtes.
Etape finale, quelques couches d’huile scandinave.
Pendant que l’huile sèche je coupe les vis de fixation du plateau qui sont trop longues. Un petit gabarit dans une chute permet de juste faire dépasser la partie à couper.
Quelques photos du produit fini :
Elle est tellement pratique qu’elle peut servir de parasol !
Finalement, à sa place.
Voilà qui termine ce projet, sur lequel j’ai passé du bon temps. Je crois que ça valait le coup d’attendre quelques années que le design murisse car je préfère ce piètement à celui que je voulais faire d’origine, avant de découvrir les tables de Mogensen.
Cordialement,
JoV- très actif
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
JoV a écrit:Je crois que ça valait le coup d’attendre quelques années que le design murisse car je préfère ce piètement à celui que je voulais faire d’origine, avant de découvrir les tables de Mogensen.
Je crois aussi, elle est juste magnifique dans sa simplicité. Mais le soin que tu y as apporté n'y est pas pour rien. Cette réalisation a été un regal a suivre.
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Quel maîtrise du geste !
La réalisation de cette alaise est un chef d'oeuvre à elle seule
Magnifique table ! J'adore sa simplicité élégante. Félicitations
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Magnifique table ! J'adore sa simplicité élégante. Félicitations
navyg- acharné du forum
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Ave
Splendide, juste très réussie.
Sur la dernière photo, je cherchais ce qui me chiffonnais, je viens de trouver.
Les chaises, qui tranchent avec la classe de la table par leur différence de style. j'ai donc jeté (mais récupré ) un oeil sur un bouquin, là, juste à côté du bureau The Shaker Legacy isbn 1-56158-2182 Tauton éditeur. page 128 les chaise bancs etc
Tu devrais regarder, en plus l'ensemble des meubles présentés devraient te plaire car ils sont dans le fil (droi) de ce que tu viens de réaliser.
Bonne continuation.
Splendide, juste très réussie.
Sur la dernière photo, je cherchais ce qui me chiffonnais, je viens de trouver.
Les chaises, qui tranchent avec la classe de la table par leur différence de style. j'ai donc jeté (mais récupré ) un oeil sur un bouquin, là, juste à côté du bureau The Shaker Legacy isbn 1-56158-2182 Tauton éditeur. page 128 les chaise bancs etc
Tu devrais regarder, en plus l'ensemble des meubles présentés devraient te plaire car ils sont dans le fil (droi) de ce que tu viens de réaliser.
Bonne continuation.
niaproun- complétement accro
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Bonjour Jov.
+1 également pour la lecture de ton fil.
L'immense satisfaction que tu as pris pendant la réalisation de cette table nous est transmise à travers tes photos et commentaires ;
c'est un plaisir et un régal de te suivre ; l'étendu des différents rabots que tu utilises est sympa .
Juste une question sur les tenons : es-tu certain que coller les chevilles du milieu soit utile/indispensable ? Avec l'option des trous oblongs de part et d'autre, je n'aurai pas collé ... Si tu peux me renseigner .
Sinon, les chats se comportent de la même manière quelle que soit l'hémisphère .
Bonne journée.
Roland.
+1 également pour la lecture de ton fil.
L'immense satisfaction que tu as pris pendant la réalisation de cette table nous est transmise à travers tes photos et commentaires ;
c'est un plaisir et un régal de te suivre ; l'étendu des différents rabots que tu utilises est sympa .
Juste une question sur les tenons : es-tu certain que coller les chevilles du milieu soit utile/indispensable ? Avec l'option des trous oblongs de part et d'autre, je n'aurai pas collé ... Si tu peux me renseigner .
Sinon, les chats se comportent de la même manière quelle que soit l'hémisphère .
Bonne journée.
Roland.
Roland- complétement accro
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Bonjour JoV. Compliments et merci beaucoup. Le chevillage est-il réalisé à la tire?
Rémi(de la Montagne Noire- complétement accro
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Localisation : Aude
Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Jour tout l'monde !
Quel plaisir ce fil, ces photos, ces explications.
MERCI !
Pascal
Quel plaisir ce fil, ces photos, ces explications.
MERCI !
Pascal
Neo_Dogo- complétement accro
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Comme les copains, j'adore... Sacrée maîtrise ! Et le résultat est là.
As tu une impression de solidité/rigidité malgré l'absence de traverse basse pour joindre les pieds ?
Vivement le prochain projet !!
Amicalement
Fred
PS l'hiver est arrivé en 48h en France, est ce l'inverse par chez toi ? Une arrivée d'été en fanfare ??
As tu une impression de solidité/rigidité malgré l'absence de traverse basse pour joindre les pieds ?
Vivement le prochain projet !!
Amicalement
Fred
PS l'hiver est arrivé en 48h en France, est ce l'inverse par chez toi ? Une arrivée d'été en fanfare ??
FredM- complétement accro
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Salut
Que dire qui ne l'ait pas été ? C'est superbe, je n'ai rien à dire de plus. Tu t'es éclaté sur ce projet, et je t'en souhaite mille autres. Quand tu les auras fini, on verra à en souhaiter 1000 de plus...
Que dire qui ne l'ait pas été ? C'est superbe, je n'ai rien à dire de plus. Tu t'es éclaté sur ce projet, et je t'en souhaite mille autres. Quand tu les auras fini, on verra à en souhaiter 1000 de plus...
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La perfection est atteinte lorsqu'il n'y a plus rien à retirer. Aphorisme Zen
Le monde phénoménal est un geste de l'Ultime (12e Tai Situpa)
Si un moustique se pose sur ton testicule, demande-toi d'abord si la violence est la solution. Proverbe chinois.
sangten- Modérateur
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Salut JoV,
La conclusion est à l'image des précédents épisodes : TOP!!
Bravo pour cette belle réalisation et ton partage. C'était vraiment très agréable de suivre les différentes étapes de la construction. Merci !!
Petite question (il ne me semble pas que tu le mentionnes): est-ce que les chevilles sont légèrement à la tire ? Si oui, quel décalage as-tu mis?
Jérôme
La conclusion est à l'image des précédents épisodes : TOP!!
Bravo pour cette belle réalisation et ton partage. C'était vraiment très agréable de suivre les différentes étapes de la construction. Merci !!
Petite question (il ne me semble pas que tu le mentionnes): est-ce que les chevilles sont légèrement à la tire ? Si oui, quel décalage as-tu mis?
Jérôme
Jerome41- complétement accro
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Salut,
Super réalisation! Le design est vraiment réussi et la finition à la hauteur. Bravo pour la régularité du chanfrein et le replanissage!
Je vois que tu as utilisé une petite équerre coulissante pour marquer les tenons en bout de plateau, ça doit drôlement faciliter l'opération. Je me demande comment faire sans...
au plaisir de te lire
Super réalisation! Le design est vraiment réussi et la finition à la hauteur. Bravo pour la régularité du chanfrein et le replanissage!
Je vois que tu as utilisé une petite équerre coulissante pour marquer les tenons en bout de plateau, ça doit drôlement faciliter l'opération. Je me demande comment faire sans...
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Guilhem- très actif
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Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Bonjour,
Merci à tous pour vos commentaires et compliments.
En réponse aux différentes questions :
Niaproun, les chaises ne me dérangent pas. Ce sont des chaises windsor qui viennent d’Angleterre, confortables et robustes, qu’on a acheté d’occasion à petit prix. Ce que je n’aime pas c’est leur finition, cette teinte sombre dont elles ont été badigeonnées. Elles l’ont été pour une raison, les différentes parties sont faites dans des essences différentes pour en exploiter les meilleures caractéristiques. Les sièges sont en orme, les pieds et pièces tournées sont en hêtre et la pièce cintrée du dossier est en frêne. La finition est là pour homogénéiser l’ensemble. J’avais prévu de les décaper pour revenir au bois, j’ai même acheté le décapant et tout. Mais entre temps j’ai trouvé le modèle avec accoudoirs (j’en ai une aussi avec des accoudoirs) sur un site d’antiquaires en Angleterre, elles dateraient des années 1890, et le prix était de 2141 euros (la chaise !), avec mention spéciale sur la finition d’origine. Du coup je me dis que ça serait peut être une bêtise de les décaper.
Je n’ai pas lu The Shaker Legacy mais il me fait de l’œil depuis un petit moment. Les chaises shaker n’ont pas la réputation d’être très confortables sauf si les pièces du dossier sont cintrées ce qui me semble assez rare. Mais je n’en ai jamais vu ni essayé alors je ne peux pas dire.
Rémi, Roland et Jerôme. Non je n’ai pas chevillé les alaises à la tire, certains le font. Ma méthode de raboter l’alaise avec un léger creux permet d’avoir les extrémités des alaises qui plaquent bien sans assemblage à la tire. Je me dis que le coulissement des chevilles dans les trous oblongs est peut être plus facile du fait que ça n’est pas assemblé à la tire… mais je ne suis pas sûr que ça fasse une différence. Le collage du tenon central n’est pas obligatoire, je suppose, mais ça ne peut pas faire de mal, sur cette largeur au centre du plateau le mouvement est minime. L’essentiel c’est que les autres tenons ne soient pas collés. Pour ce qui est des chevilles, je leur mets un goutte de colle pour qu’elles soient collées à la partie supérieure de l’alaise mais pas plus.
Fred, le piètement est très rigide. Avec les quatre tenons/ mortaises de 16mm, coincés qui plus est, ce piètement est monté plus costaud que beaucoup de tables que j’ai vues. Je ne me fais aucun souci quant à sa longévité.
Chez nous c’est le printemps, les arbres sont en fleur, et il fait surprenament frais et humide alors on en profite avant l’arrivée de la chaleur !
Guilhem, pas besoin d’équerre coulissante pour tracer les tenons, d’ailleurs c’est contre indiqué. Je m’explique. La surface de référence à partir de laquelle on doit tracer est l’épaulement du tenon pas l’extrémité. La longueur du tenon n’a pas de conséquence du moment que les mortaises soient plus profondes (1 à 2mm). Pour tracer les tenons perpendiculaires à l’épaulement je me sers de l’équerre entourée en rouge (de chez Veritas, un très bon outil, mais une équerre en plastique ferait l’affaire).
Le tracé qui doit être exact c’est la longueur de la languette, depuis l’épaulement, en vert sur la deuxième photo. Pour faire ce tracé j’ai réalisé une petite cale de la bonne largeur que j’appuie contre l’épaulement pour tracer la languette entre les tenons (entourée en bleu sur la première photo).
J’espère être clair….
@+
Merci à tous pour vos commentaires et compliments.
En réponse aux différentes questions :
Niaproun, les chaises ne me dérangent pas. Ce sont des chaises windsor qui viennent d’Angleterre, confortables et robustes, qu’on a acheté d’occasion à petit prix. Ce que je n’aime pas c’est leur finition, cette teinte sombre dont elles ont été badigeonnées. Elles l’ont été pour une raison, les différentes parties sont faites dans des essences différentes pour en exploiter les meilleures caractéristiques. Les sièges sont en orme, les pieds et pièces tournées sont en hêtre et la pièce cintrée du dossier est en frêne. La finition est là pour homogénéiser l’ensemble. J’avais prévu de les décaper pour revenir au bois, j’ai même acheté le décapant et tout. Mais entre temps j’ai trouvé le modèle avec accoudoirs (j’en ai une aussi avec des accoudoirs) sur un site d’antiquaires en Angleterre, elles dateraient des années 1890, et le prix était de 2141 euros (la chaise !), avec mention spéciale sur la finition d’origine. Du coup je me dis que ça serait peut être une bêtise de les décaper.
Je n’ai pas lu The Shaker Legacy mais il me fait de l’œil depuis un petit moment. Les chaises shaker n’ont pas la réputation d’être très confortables sauf si les pièces du dossier sont cintrées ce qui me semble assez rare. Mais je n’en ai jamais vu ni essayé alors je ne peux pas dire.
Rémi, Roland et Jerôme. Non je n’ai pas chevillé les alaises à la tire, certains le font. Ma méthode de raboter l’alaise avec un léger creux permet d’avoir les extrémités des alaises qui plaquent bien sans assemblage à la tire. Je me dis que le coulissement des chevilles dans les trous oblongs est peut être plus facile du fait que ça n’est pas assemblé à la tire… mais je ne suis pas sûr que ça fasse une différence. Le collage du tenon central n’est pas obligatoire, je suppose, mais ça ne peut pas faire de mal, sur cette largeur au centre du plateau le mouvement est minime. L’essentiel c’est que les autres tenons ne soient pas collés. Pour ce qui est des chevilles, je leur mets un goutte de colle pour qu’elles soient collées à la partie supérieure de l’alaise mais pas plus.
Fred, le piètement est très rigide. Avec les quatre tenons/ mortaises de 16mm, coincés qui plus est, ce piètement est monté plus costaud que beaucoup de tables que j’ai vues. Je ne me fais aucun souci quant à sa longévité.
Chez nous c’est le printemps, les arbres sont en fleur, et il fait surprenament frais et humide alors on en profite avant l’arrivée de la chaleur !
Guilhem, pas besoin d’équerre coulissante pour tracer les tenons, d’ailleurs c’est contre indiqué. Je m’explique. La surface de référence à partir de laquelle on doit tracer est l’épaulement du tenon pas l’extrémité. La longueur du tenon n’a pas de conséquence du moment que les mortaises soient plus profondes (1 à 2mm). Pour tracer les tenons perpendiculaires à l’épaulement je me sers de l’équerre entourée en rouge (de chez Veritas, un très bon outil, mais une équerre en plastique ferait l’affaire).
Le tracé qui doit être exact c’est la longueur de la languette, depuis l’épaulement, en vert sur la deuxième photo. Pour faire ce tracé j’ai réalisé une petite cale de la bonne largeur que j’appuie contre l’épaulement pour tracer la languette entre les tenons (entourée en bleu sur la première photo).
J’espère être clair….
@+
JoV- très actif
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Points : 416
Date d'inscription : 01/01/2015
Age : 43
Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Je trouvais déjà le plateau magnifique (félicitation pour le choix de ce chêne, son veinage est superlatif !), mais en fait c'est l'ensemble de la table qui déchire ! Je suis jaloux !
FMJ- complétement accro
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Date d'inscription : 27/05/2013
Age : 107
Localisation : Sud sud sud Ouest
Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Merci pour les précisions, c'est très clair!
Bêtement, pour prendre appui sur le chant de référence, j'aurais spontanément pensé à utiliser un grand trusquin à panneau (tout en me disant qu'en bout ça serait foireux). Mais effectivement, une fois l'épaulement bien d'équerre il suffit d'une bonne équerre sans talon. La solution est parfois déroutant de simplicité, encore faut-il y penser, merci!
Bêtement, pour prendre appui sur le chant de référence, j'aurais spontanément pensé à utiliser un grand trusquin à panneau (tout en me disant qu'en bout ça serait foireux). Mais effectivement, une fois l'épaulement bien d'équerre il suffit d'une bonne équerre sans talon. La solution est parfois déroutant de simplicité, encore faut-il y penser, merci!
Guilhem- très actif
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Date d'inscription : 15/11/2017
Age : 38
Localisation : Puy de Dôme
Re: Table de cuisine d'inspiration Shaker danoise
Ce fil a été un régal à lire, merci du partage et bravo pour la qualité du travail
Détourneur de fontes- complétement accro
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Date d'inscription : 18/06/2018
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Localisation : Calvados
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